L’avocat et président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), Bassem Trifi, a précisé, dans un post publié, vendredi 25 novembre 2022, sur les réseaux sociaux, que le parquet a interjeté appel de la décision de libération du réalisateur Issam Bouguerra dans la nuit d’hier.
Issam Bouguerra n’a donc pas été libéré de prison, malgré la décision rendue hier par la justice qui a résolu de se contenter de la période qu’il avait passée en prison.
Le père du réalisateur a affirmé, de son côté, que son fils est resté en prison, précisant qu’il ne comprend toujours pas les raisons qui ont motivé cette décision.
L’avocat Rahal Jallali, a expliqué, pour sa part, que le Tribunal de première instance de l'Ariana a condamné Issam Bouguerra à une peine de prison de quinze mois, à compter du 28 août 2021, qui doit donc se terminer le 28 novembre 2022.
Issam Bouguerra croupit depuis plus d’un an en prison, en attendant son procès. Il est accusé de trafic de cannabis alors que lui se défend d’être simple consommateur. Son dossier a remis sur le tapis la question de la loi 52 qui fait de nombreuses victimes parmi les jeunes tunisiens.
Une campagne de soutien « FreeFaracha » a été lancée sur la toile, sa famille et ses amis dénoncent des procédures qui s’éternisent et un flou qui règne autour de l’affaire.
M.B.Z
En plus les prisons sont pleines et les dossiers s'empilent devant les sois disant juges, à ce point le maintenir en détention est important et prioritaire
Sincèrement c'est illogique et incompréhensible. A ce point l'Etat Tunisien en veut à ces jeunes
Honte à tout ce système corrompu et injuste, honte à ses sois disant juges qui crient haut et fort leur indépendance et leur honnêteté t en fin honte à cet Etat qui perd son temps à suivre des dossiers sans intérêts et se fait plaisir à opprimer les jeunes.
Cet individu n'a ni volé, ni agressé ni tué, contrairement à d'autres cols blancs qui ont pillé le pays et qui continuent à se la couler douce !
La justice actuelle n'a rien à envier à la justice de bhiri.
Ce pays, sa justice et tout ce qui en vient sont juste désespérants. C'est triste à mourir.
Les pays qui ont dépénalisé la consommation du cannabis n'ont nullement constaté une quelconque dérive vers la surconsommation.
Jamais cette surenchère dans la répression ne dissuadera les amateurs de consommer. Juste bonne à faire des malheureux, encombre les rôles des tribunaux, surpeuplée des prisons qui n'en nullement besoin et briser des vies.
C'est criminel et affligeant venu de la part de gens censés être l'élite.
L'élite de délite.
Bien à vous.