L’Amérique n’est plus ce qu’elle était. En moins d’une semaine, son dirigeant actuel Joe Biden et son dirigeant futur, Donald Trump ont fait preuve de népotisme envers leurs proches parents. Une pratique que l’on trouve, généralement, que dans les pays sous-développés.
Nommer ou amnistier un proche parent alors qu'on est président d'un pays, on ne voit ça théoriquement que dans des pays sous-développés non démocratiques. C'est pourtant ce qu'ont fait coup sur coup Joe Biden et Donald Trump, respectivement actuel et futur présidents des États-Unis.
Les informations sont toutes fraîches et datent de cette semaine.
Commençons par Joe Biden. Dimanche 1er décembre, le président américain annonce avoir gracié son fils Hunter, 54 ans, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale. « Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu'il s'agit de mon fils – et cela ne va pas », a affirmé Biden père dans un communiqué, évoquant « une erreur judiciaire ».
Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu'il n'accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison Blanche l'avait réaffirmé. En marge du sommet des pays du G7, en juin, Joe Biden avait été interrogé sur la condamnation de son fils dans le Delaware et a répondu : « J'ai dit que je me plierais à la décision du jury. Je ferai cela. Et je ne le gracierai pas. »
Les nominations familiales de Donald Trump : un népotisme assumé
Pour Donald Trump, il n'y va pas par quatre chemins non plus. En deux jours, il a annoncé au moins deux nominations des plus controversées.
Samedi 30 novembre, sur son réseau social, Truth Social, il écrit : « Je suis heureux de nommer Charles Kushner, du New Jersey, au poste d'ambassadeur des Etats-Unis en France ».
La nomination aurait pu être banale si ce n'est que Charles Kuschner n'est autre que le père de son gendre Jared Kuschner (son haut conseiller à la Maison Blanche) époux depuis 2009 d'Ivanka Trump, fille aînée de Donald Trump.
Le poste d'ambassadeur à Paris n'est pas des moindres et est considéré comme la première mission diplomatique américaine à l'étranger. Le premier à l'avoir occupé, il y a de cela 250 ans, c'est Benjamin Franklin.
Le népotisme de M. Trump aurait pu être justifié si Kuschner père était diplomate ou politicien de carrière, mais il n'y a rien de cela. Charles Kushner est un homme d'affaires dans le New Jersey, fondateur de la société immobilière éponyme et contributeur aux campagnes démocrates d'habitude. Il a retourné sa veste sur le tard. En 2005, il a été condamné à deux ans de prison et a passé quatorze mois dans une prison fédérale pour fraude fiscale, subornation de témoins et contributions illégales à des campagnes électorales.
Massad Boulos : un autre cas de népotisme trumpien
Il se trouve que Donald Trump n'a pas qu'un gendre. Son deuxième gendre Massad Boulos a été nommé dimanche 1er décembre conseiller principal pour le Moyen-Orient.
M. Boulos est le père de Michael, époux depuis 2022 de Tiffany Trump, née en 1993, quatrième enfant et deuxième fille de Donald.
« Massad est un avocat accompli et un dirigeant très respecté dans le monde des affaires (…). Il est depuis longtemps un défenseur des valeurs républicaines et conservatrices, un atout pour ma campagne, et a joué un rôle déterminant dans la création de nouvelles coalitions formidables avec la communauté arabo-américaine. Massad est un bon négociateur et un partisan inébranlable de la PAIX au Moyen-Orient. Il sera un ardent défenseur des Etats-Unis et de leurs intérêts », a justifié Donald Trump sur Truth Social.
Massad Boulos est un homme d'affaires américano-libanais qui a fait fortune dans la vente d'automobiles au Nigeria. Chrétien maronite, il a tenté de se faire élire comme parlementaire au Liban, mais n'a pas réussi à convaincre. Entré dans le cercle intime de la famille Trump, il a été très actif dans la campagne présidentielle et a réussi à convaincre la communauté arabe de certains États-clés de voter pour M. Trump.
Comme l'autre gendre, M. Boulos n'a aucune expérience politique, diplomatique, judiciaire ou administrative aux États-Unis.
Rien dans la biographie des deux parents de Donald Trump ne justifie leur nomination. Il ne s'agit pas des seules nominations controversées du républicain, loin s'en faut, mais celles-là sentent énormément le népotisme.
L'effondrement de l'éthique politique américaine
Par cette grâce et ces deux nominations, Joe Biden et Donald Trump envoient balader le souci d'exemplarité tant défendu par l'administration américaine. L'instinct de la famille prend le dessus.
Joe Biden a longtemps attaqué son adversaire républicain sur ses casseroles judiciaires et son népotisme criant sur tous les toits que la justice doit prévaloir sur tout.
Bon à rappeler, le démocrate a violemment critiqué les derniers jours de son prédécesseur et successeur et les grâces qu'il a alors accordées. Fin 2020 Donald Trump avait alors gracié Charles Kuschner (déjà !) pour ses malversations financières, son ex-conseiller spécial Steve Bannon et le directeur de sa première campagne, Paul Manafort.
Cette décision de Joe Biden offre une latitude complète à Donald Trump de répliquer quatre ans après : « Est-ce que la grâce accordée par Joe à Hunter inclut les otages du 6 janvier, emprisonnés depuis des années ? Quel abus et erreur judiciaire ! », a commenté ironiquement le républicain.
Il ne manquera pas d'utiliser, lui aussi, la grâce présidentielle comme bon lui semblera, notamment pour les émeutiers du 6 janvier 2021 au Capitole, comme il l'a promis durant sa campagne.
La fin d'un mythe démocratique
Mais si Donald Trump n’a jamais prétendu à l’exemplarité, ce n’est pas le cas de Joe Biden et des différents autres présidents et responsables américains qui ont toujours souligné la légendaire exemplarité des États-Unis. En décembre 2024, l'Amérique semble avoir définitivement perdu sa légitimité morale. Les pratiques népotistes de Biden et Trump démontrent que la démocratie américaine est désormais aussi fragile que celle des régimes qu'elle prétendait combattre.
L'instinct familial a supplanté l'éthique politique. L'Amérique, la grande Amérique, n'a plus de leçons à donner au monde.
Raouf Ben Hédi (avec AFP).
Souvent, on ignore ce qui se passe dans la cuisine, l'arrière-cour, ce qui se prépare, qui a pensé le menu et qui a été chargé de faire les courses....avec les outils de com du jour, certains sont pris sur le fait, trahis ou se trahissent, et les zelotes vous diront que c'est bien "la transparence"......parce qu'ils sont comme tous les conquis, les fous d'amour, ils ont les yeux de Chimène.
Pour avoir la moindre chance de concourir lorsqu'on a l'ambition de viser la Maison Blanche, il vous faut des soutiens, des sponsors, des équipes, et surtout des donateurs très intéressés, et qui attendent le retour sur investissement en sonnabtes et trébuchantes, et certains lobby ont leurs réseaux et entrées pour placer leur joker.
Alors, voir la momie gracier son chérubin, ou le milliardaire qui tuent sa revanche nommer des midinettes hors d'âge ou des hommes de main aux postes honorifique, stratégiques, ou simplement placer son ami tel ou le préfèré de l'épouse, ce sont anecdotes, et alimentent kes conversations de salons chez kes inconditionnels.
Les USA sont un.mideke, certes.
En matière de violence en.politique, de violence sociale tout court, les prisons pleines de jeunes issus des minorités, les vieux contraints de travailler pour assurer le quotidien.....
C'est un contre-modèle qui a ses partisans, ses inconditionnels, ses prêtres et officiants capables de vous convaincre d'hérésie.
Chacun sa foi.
RBH s'est attaqué à un totem, le voilà paria parmi les nations.
Car, émettre des réserves, critiquer les USA, c'est prendre le parti de l'apostasie.
Cependant, l'AFP omet de mentionner un exemple emblématique de nepotisme: celui du héros national John F. Kennedy, qui a nommé son propre frère au poste de ministre de la Justice, un poste qui, après la présidence et la vice-présidence, constitue l'une des plus hautes fonctions gouvernementales.
En ce qui concerne les nominations d'ambassadeurs, les présidents ont souvent choisi des personnalités proches de leur entourage ou des donateurs a leur campagne.
Par exemple, Bill Clinton a nommé à ce poste une femme issue du milieu mondain, dont les compétences se limitaient principalement à organiser des dîners et des galas. Mais Bill aimait ça et L'ambassarice.
Les nominations farfelues ?...
Les actions de l'ISIE ?..
Etc, etc....
C'est partout pareil !...
Balayons d'abord devant notre porte avant d'aller fourrer notre nez chez les autres !....
J'observe parfaitement que vous nous avez mené en bateau, vous vous rendez compte à l'évidence que démocraties et son lot de mensonges et des subterfuges pour détourner l'attention de la part de ces donneurs de leçons, des fourvoyeurs de la bêtise humaine,des leaders intentionnels de la fourberie et la triche.
Ce phénomène est observé au sujet des droits de l'homme, le spectacle est épatant avec ce qu'on voit ce qu'il se passe dans la scène internationale comme conflits atroces au moyen orient, avec un gigantesque silence assourdissant par les chantres de la liberté et le droit de ces faibles et les donneurs de leçons.
Le président KAIS SAÏED à été calomnié pendant deux ans taxé de putschiste, de dictateur de traître qui a renié la constitution sur laquelle il a prêté serment !
Je ne vous fais pas un procès d'attention, juste un rappel !
Imaginez si ce monsieur n'a pas osé prendre les choses en mains ?
Que seriez-nous à nos jours avec la grande cascade de malversations dans les affaires et le nombre de dossiers à traiter.
merci de votre attention.
B. Clinton a lui aussi gracié son demi-frère dans une affaire de drogues, des scandales il y en a dans les plus grandes familles !
Cependant, ils ne font pas incarcérer chez eux des gens soupçonnés de je ne sais quoi pour les intimider et les racketter ou bien, mieux encore, juger d'autres juste parce qu'ils ont débité deux mots de critique envers le régime. Voici là le despotisme en toute sa splendeur. Et c'est bien pire que le népotisme, parce que ça on l'a aussi en Tunisie figurez vous et de tout temps. ça fait partie du "système" !