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Le ministère des Affaires étrangères estime que les propos de Borrell sont disproportionnés
21/03/2023 | 12:10
2 min
Le ministère des Affaires étrangères estime que les propos de Borrell sont disproportionnés

 

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué, dans un communiqué publié ce mardi 21 mars 2023, que les « Tunisiens ont pris connaissance et certainement bonne note de la déclaration faite par le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité ». 

 

« Les propos prononcés sont disproportionnés tant au vu de la résilience bien établie du peuple tunisien tout au long de son histoire, que par rapport à une menace migratoire vers l’Europe en provenance du sud. Ces propos sélectifs continuent d’ignorer toute responsabilité dans la situation qui a prévalu en Tunisie et ailleurs, notamment depuis 2011 et jusqu’au 25 juillet 2021 » a estimé le ministère.

« Saluant le soutien constructif de plusieurs partenaires dont l'Italie voisine, la Tunisie reste ouverte à un partenariat responsable, respectueux, et d'égal à égal avec tous ses partenaires, comme largement reflété par le communiqué du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, du même jour » a-t-il souligné.

 

Le Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne réuni, lundi 20 mars 2023, s’est penché sur la situation en Tunisie, notamment après l’adoption du Parlement européen d’une résolution condamnant les atteintes aux libertés dans le pays.

Le conseil a tout d’abord affirmé que « la Tunisie est un partenaire et voisin très proche de l'UE », et que « les développements dans le pays ont un impact immédiat sur l'Union européenne en termes d'instabilité en Méditerranée ».

 

Ainsi, le conseil a réitéré sa volonté de soutenir le peuple tunisien, mais a souligné l'urgence d'aborder la question de l'État de droit et du respect des droits de l'Homme en Tunisie. Il a également réaffirmé qu'il est indispensable que les dirigeants tunisiens procèdent aux réformes structurelles et finalisent le programme déjà convenu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Deux membres du Conseil des Affaires étrangères ont été chargés par le Haut représentant de se rendre en Tunisie pour évaluer la situation et « suggérer les voies à suivre ».

Le Haut représentant Josep Borrell a dit d’ailleurs en marge de la réunion, dans une déclaration relayée par l’AFP, que l’union redoutait un effondrement de la Tunisie et les conséquences que cela pourrait avoir sur le vieux continent, en l’occurrence les flux migratoires et une instabilité dans la région. 

 

 

M.B.Z

21/03/2023 | 12:10
2 min
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Commentaires
Khemiri
Donquichottisme et ingratitude
a posté le 22-03-2023 à 11:42
La souveraineté necessite d'en avoir les moyens materiels et intellectuels, ce qui manque au pays sous le regne du Souverain Kais 1er.
La gratitude oblige à tout le moins de rappeler que l'Union Europeenne a soutenu la Tunisie à bout de bras depuis 2011 pour avoir déboursé au titre de l'aide au developpement environ 5 Milliards d'euros jusqu'à ce jour soit 15 milliards de dinars et non de millimes.!!!!
Nephentes
Une réaction débile
a posté le 21-03-2023 à 21:45
Voici que qu'écrivait Mr Hakim Ben Hamouda il y a déjà deux années sur les colonnes de la presse ( extraits), a propos des inquiétantes similitudes entre les trajectoires des économies tunisiennes et libanaises.

' L'intérêt de la situation libanaise, en plus de ses conséquences sur les conditions de vie du peuple libanais et sa sécurité économique, réside aussi dans le fait qu'elle peut constituer un scénario de développement futur pour un grand nombre de pays arabes, dont la Tunisie. L'étude du cas libanais nous permet de mieux comprendre la situation actuelle en Tunisie.

La spirale de la crise libanaise débute par l'accumulation des dérives financières et à la montée des déséquilibres des finances publiques et à une augmentation rapide de l'endettement. Cette accumulation est le résultat de l'incapacité des différents gouvernements à procéder aux réformes nécessaires pour arrêter les dérives.

Devant leurs échecs à corriger les grands déséquilibres, les différents gouvernements vont recourir à des solutions de rafistolage pour poursuivre cette dynamique et continuer ainsi la fuite en avant du système économique. L'endettement constituera la solution de facilité à laquelle vont faire appel les gouvernements, et qui va déboucher en moins de 5 ans sur l'incapacité de l'Etat à assurer ses obligations financières, et par conséquent l'annonce du défaut de paiement.

Par la suite, les gouvernements sont dans une situation de grande faiblesse et incapables de prendre des décisions radicales pour faire face à la gravité de la crise.

En même temps, le pays ne peut plus mobiliser le soutien international nécessaire qui exige un accord avec le FMI dont les interventions sont radicales pour faire face à la gravité de la situation des finances publiques.

Ce gap entre les dépenses et les recettes de l'Etat sera à l'origine d'un large déficit des finances publiques qui va atteindre un niveau sans précédent et se situera autour de 8% du PIB. Incapable de mettre en place les réformes nécessaires, le gouvernement libanais s'est adressé aux banques locales qui ont accepté d'apporter leur soutien en contrepartie de taux d'intérêt très élevés.

En même temps, le service de la dette va connaître une importante croissance qui va atteindre 9,6% du PIB en 2018.

Mais le développement le plus inquiétant concerne la chute du PIB exprimé en dollars qui passe de 43 milliards $ en 2018 à 5,6 milliards de $ en 2020 avec un dollar à 8.000 livres faisant ainsi du Liban l'un des pays les plus pauvres dans le monde.

L'analyse des situations libanaises et tunisiennes soulèvent beaucoup de comparaisons et de convergences tant sur le plan politique que financier et économique. Au niveau de la croissance, nous constatons la même fragilité qui va commencer à apparaître en Tunisie à partir de 2018 et va se poursuivre en 2019 pour que notre économie entre dans une récession sans précédent en 2020 du fait de la pandémie.

Il faut également mentionner la même évolution dans le déficit public. La Tunisie a également connu une croissance rapide des dépenses de l'Etat, alors que l'augmentation des recettes a été moins importante. Ces évolutions ont été à l'origine d'une explosion du déficit public, dont l'ampleur est moins importante qu'au Liban.

La Tunisie est entrée dans la première phase du scénario libanais qui est celle de l'accumulation des dérives économiques et financières. La croissance a connu une forte baisse et une grande fragilité qui ont été renforcées par les effets de la crise de la Covid-19. Cette baisse de la croissance a été à l'origine du creusement du déficit des finances publiques et un recours plus marqué à l'endettement.

Ces dérives économiques ont correspondu avec l'incapacité des gouvernements à opérer les réformes économiques nécessaires pour sauver l'économie. Le sauvetage de notre pays passe par la réalisation concomitante de deux conditions préalables qui sont la sortie de la crise politique et la définition d'un plan à moyen terme de sauvetage des finances publiques.

Le dialogue national pourrait donner un cadre institutionnel et une occasion pour entamer ce sauvetage et ainsi donner une nouvelle espérance aux Tunisiens. "
ILS N'??EN ONT RIEN à CIRER DE NOTRE SORT
C'est la geometrie variable, revue et rerecorriger selon le point de vue des pays qui se vantent d'être les prophétes des droits de l'homme, en bref, le centre de l'univers
a posté le 21-03-2023 à 18:59
Il en est de même pour les Syriens, les Yéménites, des Irakiens, les Libyens, les Afghans, etc...
Leur seul et unique souci est l'afflux des migrants venant du sud, contrairement à ceux qui viennent de "l'Est".
Leur seul et unique souci, est que si, en Tunisie, chaos il y aura, afflux massif de migrants de troisième catégorie, se fera.
Comme quoi, il ne faut jamais faire confiance à ces tartuffes, ces menteurs, ces imposteurs, ces lâches, ces politiciens atlantistes sans foi ni loi, faiseurs de guerre et créateurs de chaos.
En 2011, durant l'invasion et l'installation des brouettistes, il ne s'écoulait pas une seconde sans que l'on entende de la bouche de leurs émissaires : On ne vous laissera jamais tomber.


Hager
Bravooo
a posté le 21-03-2023 à 16:27
Bravo monsieur le ministre , voilà une réponse pas comme l ancien ministre qui était mort
Boulbeba
Mieux que le ballet diplomatique
a posté le 21-03-2023 à 16:08
Il aurait été judicieux d'inviter la ministre des Finances ou le ministre de l'économie pour mettre à plat ces allégations mensongères et rassurer le Citoyen Tunisien.
Larry
Ben voyons.... toujours la faute des autres....
a posté le 21-03-2023 à 13:53
Pour un Ministère de merde, c'est vraiment un Ministère de merde....

Nous sommes en train de mordre la main de ceux qui nous donne à bouffer....
Si on n'a pas notre nonos... on fait le beau assis sur nos fesses en tirant la langue pour quémander de l'argent.....

Nous ne sommes qu'un pays et qu'un peuple d'hypocrites !.... Et par dessus tout, vous venez parler de souveraineté et dignité ?....
Laissez moi rire bande de faux culs !.....

Alors mettez vous ça une bonne fois pour toute dans la tête....
LA TUNISIE N'EST RIEN SANS LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE !....
L'ENSEMBLE DES PATRIOTES LE SAVENT
Pas les traitres,
a posté le à 19:20
les rkhass, les tammé3a qui pullulent sous nos cieux !!!
Alors, s'il faut commencer à "essayer" de récupérer, un milligramme de fierté et d'orgueil, c'est le moment ou jamais.
Ce ne sont pas les barbus ou les membres des fronts des traitres et des corrompus qui le feront.
Ce n'est pas dans l'intérêt des hypocrites marionnettistes atlantistes, que ça dégénère chez nous.
Ils se recevront frontalement des centaines de milliers de migrants, et pas des plus conciliants !!!
Ce sera de l'open-bar dans toute sa splendeur !!!!
Ils n'avaient pas à nous imposer leurs pseudo-valeurs. Kadafi, le visionnaire, les avait mis en garde.
Si ça doit péter, ça pètera.
J'espère que ça pètera.






Mocheb
Le 20 Mars en plus
a posté le 21-03-2023 à 13:36
Le jour de notre indépendance ils nous pondent l'idée de nous envoyer 2 représentants pour nous évaluer... Ils nous considère encore comme une colonnie et après il nous donnent des leçons sur le racisme... d'ailleurs ils donnent des leçons sur tout mais devrait commencer par balayer devant leurs portes... L'Europe est gangrené par l'extrême droite et ça y ira en empirant.. nous devons préparé une alternative et etablir de nouvelles alliances fortes... regarder aussi à l'est, à l'ouest et au sud... Je ne suis par d'accord avec la tournure des événements politiques en Tunisie mais notre souveraineté passe avant tout...Malheureusement pour cela il faut avoir les moyens de ses ambitions, c'est à dire arrêter de quémander et se mettre au boulot.
BORHAN
DEPENDANCE DE FAIT...
a posté le à 14:27
En réalité, la Tunisie n'a jamais eu son indépendance, ni toute l'Afrique.
C'était l'arnaque de l'histoire humaine
En réalité, nous vivons une dépendance de fait dans la mesure où les Européens contrôlent leurs anciennes colonies à distance, en temps réel et au moindres frais.
C'est la réalité et l'état des lieux en Tunisie en est l'illustration parfaite d'un pays en faillite non déclaré.
Aujourd'hui, les tunisiens survivent grâce aux différentes "aides " de l'Europe et autres.
Ce qui est hallucinant c'est le fait d'être à une heure de l'Europe.
La Tunisie demeure un pays fertile, à l'état sauvage, non et mal exploité.
Imaginons un instant le pays habité par les allemands.
Le sud Tunisien serait un paradis.
L'autosuffisance alimentation serait assurée.
Et l'énergie solaire prendrait la place des hydrocarbures.
Aujourd'hui, dans le monde entier, on achète le produit allemand les yeux fermés.
A la sortie de la deuxième guerre mondiale, l'Allemagne était en ruines, pauvre,...
Aujourd'hui, avec le Japon, l'Allemagne est parmi les modèles les plus référencés pour leur patriotisme, leur sérieux, leur abnégation,...
A ce jour, la majorité des tunisiens n'ont a pas bien compris que le monde change à la vitesse du vent et que s'élever tôt pour travailler est insuffisant.
Le malheur c'est que la Tunisie continue à avancer à reculons et chaque année on livre, sur un plateau, au monde développé et démocratique des milliers de jeunes et des compétences tunisiennes pour servir tout ce beau monde qui nous "AIDE" pour nous maintenir un peuple naïf et imbécile.
Les interventions européennes, dans les affaires tunisiennes, ne sont pas des ingérences, pas du tout.
Cela fait partie d'une batterie de politiques, de stratégies, de normes,...
C'est ce que l'on peut appeler " le doit de domination et de regard " sur les peuples inférieurs.
C'est ce que je crois.
DIEHK : Anti-opportuniste zautiste d'occasion..
péter plus haut que le c.l (depuis 1640)
a posté le 21-03-2023 à 13:06
Péter plus haut que le cul (depuis 1640), C la marque des "Belges" suivez mon regard!
Il ne va pas compter le nombre de claques qu'il va recevoir de l'Assemblée Européenne!
L'arrivisme n'a pas de limite !
C 1 marque de fabrique depuis leur merdolution du jasmin qui pue...
Je n'aime pas les roses, le jasmin et toute autre chose qui cache la puanteur des gue... de TOUS ceux qui se sont accrochés à vieux wagon à cause de leur traîtrise, je dirai même leur opportunisme ?
C ma Tunisie détruite par ses propres enfants!
La justice divine les punira (zautistes) compris).....




mourad
impérialisme
a posté le 21-03-2023 à 12:33
Il fallait condamner de la manière la plus ferme cette ingérence intolérable dans nos affaires. Ce monsieur qui a tenu des propos racistes en disant que l'Europe est un jardin entouré d'une jungle est connu pour son bellicisme.