Le Fonds monétaire international (FMI) n’a pas reprogrammé l’examen du dossier de la Tunisie, prévu initialement pour le 19 décembre 2022.
En effet, l’institution financière internationale a publié son calendrier actualisé en fin de semaine et l’examen du dossier tunisien n’y figure pas encore.
En octobre 2022, le gouvernement tunisien a, rappelons-le, obtenu un accord préliminaire avec le FMI. Une fois validé par le conseil d’administration, cet accord permettrait à la Tunisie d’obtenir 1,9 milliard de dollars sur quatre ans pour appuyer son programme de réformes.
Notons aussi que mercredi 4 janvier 2023 lors d’une conférence de presse, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie Marouane El Abassi avait précisé qu’avant l’examen du dossier tunisien par l’institution financière, les autorités tunisiennes ont voulu parachever certaines conditions qui concernaient notamment la publication de certaines mesures dans la loi de finances 2023, l’amendement de la loi n°89-9 du 01 février 1989, relative aux participations et entreprises publiques, la loi des taux excessifs.
« Je suis serein sur la suite », avait-il soutenu, concernant le passage du dossier devant le FMI, en espérant que le dossier sera rapidement reprogrammé.
Et d’ajouter : « La loi de Finances 2023 a été promulguée, les discussions sont en train d’avancer sur la loi n°89-9, … Il reste à décider la date d’examen du dossier tunisien par la FMI qu’on espère le plus tôt possible ».
I.N
Tant que Kaiis Saied sera à Carthage, aucun argent ne sera versé à la Tunisie, que ce soit par le FMI ou par des amis des putschistes et sa Junte militaire : les Etats-Unis interdisent à quiconque (France, Allémagne, EAU, Bled Elmonchar, Qatar, Koweit...) de donner de l'argent à la Machine de Kaissollah El3athim (Rathia Allahou 3anhou)!
Rien ne va plus!
Le dossier de la Tunisie était programme fin Décembre 2022 mais fut déprogramme.
Quand on consulte le calendrier pour le mois de Décembre on voit que la discussion des fonds de réserves du FMI n'était pas au programme mais le FMI a publie un bulletin de presse détaillé sur sur ce sujet discuté par le conseil d'administration qui peut expliquer pourquoi le FMI hésite a octroyer plus de prêts a la Tunisie.
C'est un document intéressant voir ( https://www.imf.org/en/News/Articles/2022/12/20/pr22451-imf-executive-board-discusses-the-adequacy-of-the-funds-precautionary-balances ) , les fonds de précautions/réserves (precautionary balances ) sont seulement de 25 milliards de SDR (43,8 milliards de dollars).
Donc le FMI doit être prudent dans l'octroi de prêts et ne peut pas prendre trop de risques. Comme le souligne le communique le fond a déjà pris trop de risques avec ses clients les plus importants (Argentine, Egypte, l'Ukraine, ..). Le FMI ne peut pas abandonner l'Argentine (25% du total), les prêts a l'?gypte sont pour l'infrastructure donc le pays pourra rembourser ses dettes puisque sa capacité de production va s'améliorer grâce ces projets, les pays du Golfe ne vont pas abandonner l'Egypte. L'Ukraine est prioritaire.
Les prêts pour la Tunisie serviront a la consommation, la capacité de production du pays se détériore donc sa capite a rembourser la dette est douteuse. La Tunisie a déjà une dette de 1 540 653 509 SDR chez le FMI voir ( https://www.imf.org/external/np/fin/tad/balmov2.aspx?type=TOTAL ).
Les décideurs du FMI ne sont pas ni dupes ni obtus pour s'aventurer à soutenir un pouvoir illigitime.
Je rappelle que la loi des finances 2023 a été "promulguée" (!!!) par un putschiste qui n'a même pas fait le serment sur sa "propre constitution".
De surcroît, la décision du FMI dépond surtout du pouvoir de nuisance et des pressions de l'administration américaine.
Le fond de ce problème de prêt est surtout lié au non respect des droits de l'homme en Tunisie par un pouvoir esseulé à tous les niveaux.
Enfin, il se murmure que tous les bailleurs sont méfiants à l'égard d'un pays, comme la Tunisie, dont la dette a atteint des records sans oublier l'incapacité de ce pays d'honorer ses engagements en matière de remboursement du service de la dette.