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« L’autre Sud » : un patrimoine culturel inexploité et des opportunités de développement mal soutenues
05/11/2020 | 08:36
4 min
« L’autre Sud » : un patrimoine culturel inexploité et des opportunités de développement mal soutenues

Par Tony Verheijen*

 

En pleine crise de Covid-19, les vastes espaces de la Tunisie du Sud-Est permettent de déconnecter et d’échapper aux pressions de la réalité stressante du Nord : une bonne raison pour programmer une visite, privée cette fois, avec l’aide d’amis tunisiens actifs dans le tourisme alternatif. Malgré l’effort qu’il faut déployer pour y arriver en raison du manque d’infrastructures routières (le réseau routier principal s’arrêtant déjà depuis quelques années à Gabès), le Sud-Est tunisien est une splendide destination.

Souvent associée aux revendications sociales, aux protestations contre l’exploitation pétrolière ou encore aux problèmes de sécurité et de contrebande, la réputation de la région a beaucoup souffert, tant en Tunisie qu’à l’étranger, affectant le tourisme. Ainsi, le site magnifique de Ksar Ouled Soltane, qui mérite d’être protégé et mis en valeur, n’accueille désormais que quelques visiteurs par semaine.

Cette quatrième visite dans le Sud-Est (je m’y étais déjà rendu dans le cadre du travail) me conforte dans l’idée que la région de Gabès-Médenine-Tataouine-Kébili offre des opportunités de tourisme parmi les plus riches et les plus variées du pays.

Pourquoi cette région est-elle donc boudée par les touristes et quasiment ignorée pas les autorités touristiques du pays ?

Dernièrement, un reportage touristique programmé par une chaîne allemande n’a consacré que 3 maigres minutes à cette région, alors que l’émission a duré près de trois quarts d’heure. C’est bien peu pour promouvoir un patrimoine riche et une identité millénaire.  Le Sud-Est de la Tunisie regorge de richesses : des fossiles de dinosaures, les pétroglyphes de Ghomrassen, les Ksours - d’anciens greniers collectifs -, les systèmes de protection des anciennes villes et villages troglodytes berbères, de Douiret à Chenini, ainsi que celui des environs de Zammour, plus visible et plus intéressant, sans oublier le musée de Tamezret ou le beau Ksour de Hadada qui a servi de décor au film Star Wars. Des randonnées spectaculaires dans les plaines et les montagnes et la proximité des dunes de sable du Grand Erg près de l‘Oasis Ksar Ben Ghilane invitent les sportifs à l’aventure. Cet oasis dispose encore d’eaux thermales uniques.

En matière d’hébergement, on trouve de plus en plus de gîtes, d’auberges et de maisons troglodytes à différents niveaux de confort et de prix. De la simple chambre troglodyte à l’ancienne maison berbère restaurée avec finesse, ces logements sont gérés par des entrepreneurs courageux et très accueillants.

A l’instar des entrepreneurs agricoles (les systèmes agricoles innovants de la région, quoique fragiles, permettent de découvrir une production alimentaire pérenne avec très peu de ressources en eau), les entrepreneurs touristiques de la région doivent faire face aux mêmes défis : le désintérêt des autorités touristiques tunisiennes, le manque d’accès aux financements et une bureaucratie qui rend carrément impossible d’obtenir les permis et licences nécessaires. Même avec l’aide de programmes d’assistance extérieure, certains entrepreneurs peuvent attendre leurs papiers pendant des années, sans explication ni retour raisonnable de l’administration concernée. Un système d’inscription en ligne avec accès facile pourrait produire de petits miracles et montrer l’appui de l’état, au lieu de générer du découragement.

Selon les autorités touristiques centrales, ces petites entreprises ne génèrent pas assez de devises. Cet argument est, selon moi, bien faux et aussi assez dépassé. En Europe et ailleurs, ce sont les gîtes, les auberges et les maisons d’hôtes ruraux qui réussissent à attirer une clientèle plus aisée que celle des hôtels en formule « tout compris »  de Sousse et de Monastir et plus encline à acheter les tapis de Toujane ou d’autres produits artisanaux de haute qualité. Un système basé sur un nombre suffisant de petites maisons d’hôtes pourrait donc permettre de nourrir tout un écosystème d’artisans et de guides et d’offrir de nouvelles opportunités pour les communautés de la région, au lieu de pousser les jeunes vers des postes sans espoir dans le secteur public.

L’expérience a montré que le succès des initiatives et des projets dépend des moyens attribués et de la confiance accordée aux porteurs des projets, qui partageront à leur tour leurs connaissances et leur expérience avec d’autres entrepreneurs de la région. Les résultats du projet Oasis appuyé par la Banque mondiale dans certains des Gouvernorats du Sud en font foi.

Alors, pourquoi négliger le Sud-Est et rater l’opportunité de fournir une voie alternative au tourisme tunisien, surtout en ce moment, alors que nous sommes avides d’activités de plein air et qu’il y a un engouement pour les produits naturels, le respect de l’environnement et le de la nature ?

Si cet article peut contribuer à encourager les autorités touristiques à finalement accorder l’attention requise à cette région qu’ils ont largement ignorée, ce serait un bon point de départ pour repenser le modèle touristique tunisien et transformer la région du Sud-Est du pays en une zone touristique attractive.

J’espère que les entrepreneurs courageux et les communautés de Douiret, Chenini, Zammour, Ghomrassen et Tamezret garderont leur esprit d’entreprise jusqu’à ce que le reste du pays réalise l’importance de leur potentiel touristique.

 

 * Tony Verheijen est le représentant résident de la Banque Mondiale en Tunisie.

 

 

05/11/2020 | 08:36
4 min
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Commentaires
Sudiste
Comment voudriez vous?
a posté le 13-11-2020 à 14:29
Si la dictature a pendant plus de 60 ans mariginalise, discrimine et appauvrit
les populations de ce Sud-est, pourquoi voudriez vous que les oligarchies incultes, rapaces et voraces de cette dictature,
s interesseraient a valoriser la culture de cette region ni des autres regions Leur horizons culturel se limite a leur visites a Disneyland et a leur shopping dans les arrondissements parisiens, qu ils connaissent par coeur, alors qu ils sont incapables de localiser les villages et les petits villes des regions de l interieur et du Sud sur la carte de la Tunisie...
Saidatmatous
Même les projets industriels sont fermés et oubliés par les 6 gouvernements~<400ministres handicapés >
a posté le 12-11-2020 à 06:38
Mr Tony Verheijen
Je suis originaire de cette région oubliée
Grande majorité de ma famille sont immigrés
Ils bossent et crèvent de travail plus que 16h de travail par jour
Je connais une personne qui a consacré sa vie sa famille son bonheur et sa fortune à bâtir son pays natal
Il est engagé à investi dans l industrie de bâtiment et et de l agroalimentaire...
Après ces défies et fierté à nos jours tout ses projets unique dans la région de Tataouine sont fermés et des centaines de père de familles sont au chômage et leurs petits sont affamés
La situation est aggravée dans l absence totale de de responsables et politiciens incompétents et irresponsables qui cherchent à résoudre ses catastrophes

C'est la crime d état et cette région est engloutie dans leur sort oubli

Que pensez-vous Mr Tony Verheijen?
adel delman
Feedback par rapport à votre article paru le journal électronique Business News du 05.11.2020 par Mr.Tony Verheijen
a posté le 11-11-2020 à 12:20
Monsieur Antonius Verheijen, Responsable des opérations de la Banque Mondiale en Tunisie,
A Mr Verheijen,
Je suis ravi de votre visite récente à notre région de Monts de Dahar et vous remercie beaucoup pour votre soutien du sud-est. Ce district intérieur de pays qui recèle des larges potentialités de développement touristique grâce à sa richesse naturelle et culturelle incontournable
Je vous remercie vivement parce que vous avez visité cette région dans ces circonstances difficiles que traverse le monde entier du fait de la propagation d'épidémie de Corona.C'est un appui pour la Tunisie dans son ensemble, en particulier ses sites et ses petits projets touristiques
Monsieur Verheijen,
Vous avez exprimé votre admiration pour la région du sud-est lors de votre visite, il y a quelques jours , et vous aviez des opinions intéressantes, qui témoignent absolument de votre intérêt pour notre pays, et c'est dans l'article que vous avez publié au Business News intitulé «L'AUTRE SUD» dans lequel vous avez mentionné que cette région est presque oubliée par '?'les autorités centrales du tourisme'?' à cause du manque de soutien aux investisseurs privés notamment dans le domaine du tourisme alternatif
Par conséquent, j'ai le plaisir de vous apporter les précisions suivantes :
Premièrement : Investir dans le secteur du tourisme est un acte libre d'ores et déjà tous les établissements touristiques sont majoritairement des entités privées et c'est une politique sectorielle que l'?tat mène depuis des décennies
Deuxièmement: L'autorité centrale du tourisme, que vous entendez par l'Office National Tunisien du Tourisme, et le Ministère du Tourisme, respectivement dans les limites de leurs compétences, sont explicitement concernés par le développement du secteur du tourisme alternatif, et la preuve en est la publication de deux décisions ministérielles en juillet 2013 et octobre 2013, la première précise les conditions de classement des gites ruraux et la seconde simplifie les conditions d'ouverture des chambres hôtes
Cela s'ajoute à la décision gouvernementale n ° 191 daté du 21 février 2018 et qui simplifie le processus de changement du caractère des terres agricoles et des forêts afin de mettre en place des projets touristiques liés à l'agriculture sans recours à des procédures de changement de caractère des terres qui nécessitent normalement une démarche procédurale assez compliquée
Par ailleurs, il me plait de vous informer que l'?tat fournit 30% du coût total de ces projets sous forme de prime d'investissement dans les régions défavorisées, et je vous assure que l'écrasante majorité des délégations de sud-est de la Tunisie sont des délégations prioritaires selon la loi d'investissement de 2016
Troisièmement : Le ministère du Tourisme a signé en 2014 un accord de coopération avec la Suisse visant à développer le tourisme alternatif dans la région montagneuse de Dahar, selon lequel un grand nombre de petits projets touristiques ont été soutenus
Outre cette convention a mis en place à travers un projet baptisé D.M.O.Dahar, une structure interprofessionnelle pour gérer et promouvoir cette destination touristique
Cet accord a, entre autres permis considérablement l'amélioration de l'offre existante et l'accroissement remarquable du nombre de projets touristiques implantés dans cette région depuis 2015
Quatrièmement : Dans tous les gouvernorats du sud-est que vous avez visités, il existe des directions régionales du tourisme qui ont été fondées essentiellement pour rapprocher les services administratifs aux acteurs touristiques dans ces régions
Cher Monsieur,
La lenteur des procédures que vous avez évoquée dans votre article est une réalité sans équivoque, mais elle dépasse de loin le ressort et les prérogatives du ministère du Tourisme et elle est principalement due aux facteurs suivants :
'?' Une culture entrepreneuriale encore au début et une connaissance limitée de cadre d'investissement par la plupart des promoteurs

'?' La transversalité du tourisme qui recoupe d'autres secteurs tels que l'agriculture, l'équipement, les communes et la protection civile ...etc.


'?' Un Manque d'opportunités de financement par les banques privées et les institutions d'emprunt solidaires
En conclusion, vos remarques et votre intérêt pour la situation économique de notre pays nous ont fait plaisir et je trouve que c'est une preuve de notre amitié
Encore une fois Vous êtes le bienvenu dans notre pays, nous vous souhaitons plein succès dans votre mission, nous sommes prêts à coopérer avec vous dans notre domaine de compétence et pour le développement de la Tunisie


Veuillez accepter Monsieur, mes sincères salutations.

Adel SBITA
c.r.t de Gabes
Gg
Le Sud?
a posté le 09-11-2020 à 12:29
Le Sud a un potentiel extraordinaire. Tourisme, éco-tourisme, agriculture...tout est là, en abondance. Il faut seulement travailler, étudier, se lever le matin, et bosser. Et cela, les habitants en sont incapables.
Je connais le Sud, une partie de ma belle famille est à Tataouine. A part geindre, tendre la main, ils ne savent RIEN faire.
Désolé, c'est la vérité.
ELEODORO MAYORGA
Energy consultant ....from Peru
a posté le 07-11-2020 à 20:37
Tony
I traveled the south of Tunisia 40 years ago and arrive to the same conclusions!
Great to know that you are working in such beautiful and friendly country.
Best regards.
Dr. Jamel Tazarki
@Mr. Tony Verheijen
a posté le 06-11-2020 à 19:05
Vous écrivez ci-dessus: " nous sommes avides [...] pour les produits naturels, le respect de l'environnement et de la nature" --> et je vous donne raison.

Le problème est que l'environnement est complètement détruit dans la région de Gabes... Au temps où j'étais étudiant, j'ai travaillé à l'hôtel Chems à Gabes en tant que moniteur de voile et planche à voile durant les vacances d'été --> la Région de Gabes avec ses plages, sa mer et ses oasis étaient un vrai paradis sur terre...

Puis un jour nos industriels sont arrivés dans la région de Gabes et ils ont détruit complètement l'environnement sans vraiment créer une alternative de survie pour les Tunisiens du sud....

@Mr. Tony Verheijen, le tourisme pour le moment est complètement perdu à cause du virus corona --> il faut faire face à la réalité

Aujourd'hui, il faut savoir nourrir 12 Millions de Tunisiens sans tourisme (à cause du virus corona) et sans endettement supplémentaire.

Je voudrais insister, afin de faire nourrir 12 Millions de Tunisiens il faut augmenter/améliorer notre productivité ---> et cette amélioration ne viendrait pas de l'évolution de la masse monétaire (nous avons déjà gaspillé 30 milliards d'euros sans aucun résultat positif de croissance depuis 2011), non la croissance viendrait en particulier de l'évolution des facteurs de production, de la population active (à la limite même d'une façon artisanale) et du nombre d'heures travaillées.

Il est important d'arrêter d'attendre des miracles de la politique monétaire: "Relancer la croissance, créer de l'emploi, éviter les bulles, assurer la stabilité des prix, maintenir la stabilité du système financier" --> non seule une forte productivité pourrait garantir à tous les Tunisiens une vie paisible et à bon prix.

Très Cher Mr. Tony Verheijen, il n'y a qu'un seul mot magique afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique, et ce mot magique est "productivité"

Pourquoi les pommes de terre, les tomates, les chaussures, les vélos (etc., etc., etc.) sont trop chers en Tunisie, --> c'est tout simplement car notre productivité est trop faible. Pourquoi nous ne sommes pas compétitifs à l'échelle internationale --> oui, c'est tout simplement car notre productivité est trop faible et trop chère...


J'invite tous les Tunisiens à une ère nouvelle faite d'efficacité et de gains de productivité. Il n'y a qu'un seul mot magique pour expliquer ce que nous devons faire: forte productivité! la vraie révolution devrait être celle de l'explosion de la productivité. J'invite tous les Tunisiens à travailler beaucoup moins, mais intelligemment, tout en produisant beaucoup plus. Oui, travailler moins et intelligemment pour produire beaucoup plus en quantité et en qualité.

Le problème est que notre économie repose trop sur l'argent qui ne sert plus afin de mesurer de façon rationnelle des faits économiques. Il est temps de se demander, Qu'est-ce qui accentue notre inflation --> oui, c'est notre très faible productivité.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
Dr. Jamel Tazarki
@Mr. Tony Verheijen
a posté le 06-11-2020 à 19:03
2ème partie,

Un très grand rendement et une efficience exemplaire sont nécessaires à la lutte que la Tunisie doit mener sur le marché mondial pour faire face à la concurrence internationale et pour abaisser le prix de revient de nos produits. La politique des bas prix de revient joints à la plus ample productivité a depuis longtemps été la politique des Allemands. C'est grâce à cette politique surtout que les Allemands ont pu si largement accroître leurs exportations. Ils ne craignent pas de payer des salaires élevés. Ils abaissent cependant le prix de revient par une productivité devenue beaucoup plus intense avec le temps, par un outillage perfectionné, par une organisation supérieure qui fait intervenir tous les éléments de ce qu'on appelle la rationalisation.

Nos agriculteurs sont à 90% ignorants et routiniers et ne font qu'un très petit profit (ou même pas). Nous consacrons un espace énorme et un travail considérable dans tous les domaines économiques mais la rentabilité est minimale, de telle façon qu'il n y a pas assez pour tous les tunisiens. Le problème principal est que nous ne ressentons pas la nécessité d'améliorer nos méthodes de production. Il faut que l'on sorte de cette routine. Nos agriculteurs et une grande partie de nos industriels manquent de stimulation et ils restent dans leur ignorance et routine.

La perte de rentabilité causée par une faible production porte tout le peuple tunisien. Nous avons baissé les bras et on s'est résigné à suivre les mêmes routes tracées depuis des décennies. Nous restons ainsi aussi pauvres qu'auparavant parce que nos frais de productions absorbent tous. Qu'est-ce qui nous empêche d'aller plus loin ? Qu'est-ce qui nous freine? La grande problématique des tunisiens c'est bien cette difficulté à mener une activité à son terme. Il semble que tout nous fasse envie mais nous ne menons jamais les choses jusqu'à leur optimum (rien n'est réellement fini). Et c'est ici où nous avons besoin de nos académiciens et de leur capacité scientifique et analytique. Nous avons besoin de tous ceux qui ont fait des études universitaires et qui sont doués d'un esprit supérieur. La Tunisie a besoin de diplômés qui s'investissent à fond dans les projets même s'ils n'ont rien à voir avec ce qu'ils ont appris auparavant. Nous voulons augmenter notre productivité dans tous les domaines économiques. Il faut permettre au peuple de manger, de s'habiller et d'habiter à bon prix. Il faut augmenter la productivité et diminuer le prix de revient et celui de vente.

La concurrence sur les marchés internationaux des industries à forte productivité rend plus pénible le problème des débouchés pour tous ceux qui ont négligé de se munir des mêmes armes, d'adopter une semblable organisation. Il faut qu'en Tunisie on ait une vision de plus en plus nette de ces difficultés et qu'on s'équipe pour donner à notre pays les moyens de résister à la concurrence étrangère.

'?a ne fait plus de sens d'exporter nos produits agricoles vers les pays du nord. Les Hollandais produisent 460 tonnes de tomates par hectare alors que la Tunisie ne dépasse pas les 20 tonnes par hectare. Nos exportations agricoles et même industrielles engendrent plus de perte que de gain. Nous consacrons un espace énorme et un travail considérable dans tous les domaines économiques mais la rentabilité est minimale.

Nous sommes, en Tunisie, victime de notre mentalité de l'argent facile et des pseudo-solutions qui n'exigent aucun effort mental ou physique.

Très Cordialement,

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien


je viens d'acheter aujourd'hui, en Allemagne, un sac de 5Kd de pommes de terre à 2euros...

John Lee Hooker - Hard Times
https://www.youtube.com/watch?v=lP2bumHNLs8

"The blues is about a man, a woman, a broken heart and a broken home", John Lee Hooker.
stanislas
à propos de cet article
a posté le 06-11-2020 à 07:49
...sans doute intéressant dans le fond,mais il aurait gagné à être allégé pour être complétement lû.
DHEJ
7 heures se sont écoulées...
a posté le 05-11-2020 à 17:13
Et le sud n'intéresse personne !


Désolé monsieur Tony
DHEJ
Un constat ... amer!
a posté le 05-11-2020 à 11:52
Que faire?


L'argent se décide du coté de Gammarth!

D'ailleurs les riches des régions citées dans l'article sont-ils à Gammarth?

Dommage