
Lamia Fourati, directrice stratégie et développement au Groupe OneTech, a estimé, lors de la conférence annuelle de la Banque européenne d’investissement (BEI) qui s’est tenue le 30 Septembre à Beirut (Liban), que le renforcement de la croissance inclusive dans la région MENA passe essentiellement par la dynamisation du secteur privé en améliorant les réglementations en vigueur, en allégeant les procédures et en accompagnant financièrement l’effervescence des PME et des StartUps.
« Aujourd’hui, les PME et les Startups sont confrontées à des obstacles règlementaires externes d’investissement, d’accès au marché ou d’acquisition à l’étranger. Des procédures complexes, un « ease to do business » quasi inexistant, une règlementation rigide et très contraignante qui ne s’adapte pas à la réalité des marchés ni aux besoins des entrepreneurs. Et ceci ne facilite guère la tâche aux PME et StartUps », a-t-elle aussi déclaré
Lamia Fourati a également pointé du doigt les obstacles financiers (autofinancement, expertise et financement) ainsi que les obstacles en ressources humaines.
« Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus confrontés à la fuite des cerveaux hautement qualifiés à l’étranger ; une inadéquation entre l’éducation nationale et le besoin professionnel en qualification des ressources humaines qui représente un coût important à l’entreprise innovante », a-t-elle ajouté.
La directrice stratégie et développement a aussi indiqué que OneTech compte profiter de la révolution digitale (IOT, voiture connectée, autonome) grâce à sa stratégie de développement des ressources humaines. Le Groupe OneTech compte aujourd’hui 4.500 collaborateurs dont 48% sont des femmes. En contribuant à la création de milliers d’emploi et en proposant un environnement de travail respectant les normes internationales, OneTech lutte aujourd’hui contre la fuite des cerveaux hautement qualifiés en dehors du pays.
E.B.A.
