
Plusieurs documents circulant en ligne indiquent que la Tunisie a officiellement demandé son retrait de la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples.
Relayés le 20 mars 2025 par des internautes, ces documents ont suscité de vives critiques, certains y voyant un recul et un désengagement du pays de ses obligations internationales. Par ailleurs, les autorités tunisiennes n’ont pas rendu ces documents publics et n’ont fait aucune déclaration officielle à ce sujet ces derniers jours. Une omerta totale entoure cette affaire au moment de la rédaction de ces lignes.
Les documents en question comprennent trois courriers. Deux d’entre eux, datés du 3 mars 2025, sont des déclarations du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, annonçant en arabe et en français le retrait de la reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. Le troisième, daté du 7 mars 2025, a été adressé au président de la Commission de l’Union africaine pour l’informer de cette décision, en tant que dépositaire des instruments juridiques de l’organisation.
Business News a contacté le service de communication du ministère des Affaires étrangères. Un responsable nous a indiqué qu'une réponse sera énoncée bientôt pour réagir à ces documents.
S.G

Ou sont les psychiatres en Tunisie?
Mais elle se marginalise même a l'échelle des pays émergents notamment dans le continent stratégique africain qui aurait dû représenter une opportunité majeure pour notre économie
Mais non l: a haine imbécile et l'aveuglement sont passés par là
(ra) mener à la baguette, l'Afrique se désunit et son union s'étiole de plus en plus dans trop de domaines.
Alors que les débats de ce genre d'institution, utiles et enrichissants pour tout le continent, alors que des décisions de justice prises dans le cadre d'un forum africain peuvent être aussi profitables aussi bien au titre d'une jurisprudence commune qu'exemplaires pour l'ensemble des juristes africains, de surcroît facilitées par l'organisation de vidéo-conférences à distance, voilà qu'on désaffecte cette cour, rendant encore plus désertique une union africaine qui serait tellement souhaitable en actes comme en confrontation d'idées.
Dommage le désert installé entre nous, au lieu de se réduire, s'étend inexorablement.
La Tunisie devrait se rapprocher de ses voisins les plus proches,
civilisés et développés afin d'assurer ses intérêts.
Je rappelle que nos échanges commerciaux, économiques...et industriels sont quasi nuls.
"Elle ordonne l'abrogation des décrets présidentiels 117, 69, 80, 109, 137 et 138 et le rétablissement de la démocratie constitutionnelle dans un délai de deux ans à compter de la date de notification de l'arrêt." 'et de mettre en place une cour constitutionnelle indépendante dans le même délai.'
https://www.icj.org/wp-content/uploads/2023/11/Fr_African-Court-QA_Final_FR.pdf
Donc on se retire à priori car on ne peux pas contester (et accuser d'ingérence) une instance dont on est membre et dont on a accepté la portée... donc on se retire.

