
Elle est belle, elle présente bien, voire très bien puisqu’elle n’est pas voilée et adepte des élégantes robes et jupes courtes, elle est docteure universitaire et grande militante de la société civile et prétend en connaitre un bout en matière politique. Elle a été conseillère de Taïeb Baccouche au ministère des Affaires étrangères. Elle est la candidate idéale pour Rached Ghannouchi pour figurer sur ses listes électorales, une des listes du Grand-Tunis de préférence.
Tasnim Gazbar, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est bien connue dans le monde politique et associatif. Non pas pour être la fille de Boulbaba Gazbar, ancien conseiller de Béji Caïd Essebsi (2015-2016), mais pour ce qu’elle est. C'est-à-dire une militante au milieu associatif et militante de Nidaa qu’elle a quitté avant les législatives de 2014 vu que les valeurs qu’elle défend n’ont pas été respectées. Elle s'est alors présentée comme indépendante et en tête de liste de la Manouba de l'Union pour la Tunisie
Pour 2019, des bruits de couloir prétendent qu’elle sera la candidate de Rached Ghannouchi sur le Grand-Tunis. Vérification faite, la rumeur est plus ou moins confirmée. Tasnim Gazbar est bel et bien la candidate de Rached Ghannouchi sur Tunis 1, mais pas encore la candidate d’Ennahdha.
Comme l’a annoncé hier Business News, le président du parti islamiste a décidé de barrer le nom de la candidate élue aux primaires Safa Mediani pour la remplacer par une candidate non-voilée. Cet acte a été qualifié d’anti-démocratique par plusieurs pontes d’Ennahdha, dont notamment Abdellatif Mekki et Abdelhamid Jelassi. Ce matin, au micro d’Anis Moraï sur RTCI, le membre du conseil de la Choura Hatem Boulabiar a rajouté une belle couche pour dénoncer ce « carnage » qu’il a précédemment qualifié de « démocratie stalinienne ». Le bureau exécutif ne s’est pas encore décidé et on est à couteaux tirés en ce moment au sein d’Ennahdha.
Quant à Tasnim Gazbar, on sait qu’elle ne sera pas militante d’Ennahdha, mais plutôt une indépendante enregistrée sur les listes d’Ennahdha. Une tradition qui a fait ses preuves chez Ennahdha avec en 2011 la non-voilée Souad Abderrahim (actuellement maire de Tunis), en 2014 Nadhir Ben Ammou (présenté comme ministre de la Justice indépendant en 2013) et en 2018 une autre non voilée, Salima Ben Soltane, actuellement conseillère municipale à Sidi Bou Saïd.
Interrogée par Business News, Tasnim Gazbar a botté en touche, indiquant qu’il n’y a rien d’officiel et qu’elle préfère laisser les services de communication d’Ennahdha se prononcer sur le sujet. Tout ce qui compte pour elle, « c’est servir le pays et mener le combat pour défendre ses valeurs et celles de la patrie ». Elle estime que sa contribution en tant qu’indépendante ne peut être qu’enrichissante.
N.B.
* Légende photo, Tasnim Gazbar avec son père Boulbaba
Commentaires (15)
CommenterRien de nouveau dans le cadre d'etkkiaa
servir le pays!!!
Servir le pays dit elle ?
Il faut arrêter avec ces drôles d'imbéciles '?' HC
Echeikh
Bonne bourre!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant, mais avec ses faiblesses quand même.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
La mauvaise magie
Tu pouvais pas choisir autre que ce minable et ses consorts!! La fin de ta carrière est prescrite.
commerce du visage du voilé et du dévoilé quel programme !!
Pauvre Tunisie, quelle honte pour la Femme Tunisienne qu'un homme puisse poser ou soulever un voile en fonction de son obsession du pouvoir et de son agenda islamique.
C'est également un sacré camouflet pour les femmes qui se sont soumises à la nahda et se voient aujourd'hui dépossédées d'une image positive et montrables. Elles ne font plus recette en vitrine. Allez au placard en attendant la charia
.
Frivole
@Bn , brabi vous bossez pour sid echeikh
Tout haram peut devienir halal, chez le gourou.
Indépendante ?

