Moody’s peut abaisser nos notes autant qu’elle voudra, nous sommes occupés ailleurs. Comme ses précédentes, la semaine a été riche en événements qui n’ont rien à voir avec ce qui devrait constituer nos priorités.
La Tunisie s’approche de plus en plus de la banqueroute et du cas de la Grèce. Qui s’en préoccupe ? Personne.
L’épidémie du covid-19 gagne du terrain. Qui donne suite aux avertissements du conseil scientifique ? Personne.
Comment la Tunisie politique s’est occupée cette semaine ? Lundi, des députés du peuple ont envoyé un bras d’honneur au procureur de la République en refusant de se présenter devant lui. L’immunité parlementaire, disent-ils.
Vendredi, le chef du gouvernement a envoyé un bras d’honneur à tous ses critiques en leur disant qu’il est là pour longtemps grâce à sa ceinture politique. Laquelle ceinture est composée d’un parti au financement occulte, d’un autre parti dont le président est suspecté de blanchiment d’argent et d’un parti épinglé à maintes reprises pour violence et défense du terrorisme.
Samedi, c’est le pompon. Un peu avant minuit, le président de la République envoie une longue lettre manuscrite (ayant la forme d’un parchemin) au président du parlement l’informant de son rejet de l’amendement du projet de loi relatif à la cour constitutionnelle. Une sorte de bras d’honneur pour dire que cette cour ne verra jamais le jour tant qu’il est à Carthage.
On remettra nos priorités économiques et sanitaires à plus tard, occupons-nous du superflu et de ce qui n’intéresse pas du tout, mais alors là pas du tout, le peuple.
Le problème de la cour constitutionnelle est un problème d’élite. Cela va sans dire. Mais on a beau le qualifier de superflu, il n’en demeure pas moins qu’il reste fondamental. On a beau dire que la priorité du moment est l’économique et le sanitaire, il n’en demeure pas moins que ce problème doit être résolu au plus vite. C’est comme si l’on jouait un match sans arbitre. Il nous faut un arbitre entre les institutions de l’Etat.
Le président de la République a cependant un avis différent et il se met du côté du peuple (qui n’en a que foutre de cette cour) en renvoyant sa création aux calendes grecques.
Pour justifier sa position, il a réussi à nous surprendre encore une fois. Par le timing d’abord. Le président de la République a laissé toute la semaine passer sans réagir et a choisi le week-end, tard la nuit, pour envoyer son parchemin de refus du projet de loi. Pourquoi si tard ? Allez comprendre.
Par la forme ensuite. Le président de la République choisit le manuscrit avec une calligraphie ancestrale (indéchiffrable pour beaucoup) pour la rédaction de sa lettre. Une lettre remplie de versets coraniques, de messages entre les lignes et de procès d’intention.
Venons-en au fond de la lettre, car c’est là où réside le must.
Le président de la République évoque le paragraphe 5 de l’article 148 de la constitution pour motiver sa décision de renvoi du projet de loi de la cour constitutionnelle.
Le paragraphe en question dispose de ce qui suit : « La mise en place du Conseil supérieur de la magistrature intervient dans un délai maximum de six mois à compter de la date des élections législatives. Intervient à compter de la même date et dans un délai maximum d’un an, la mise en place de la Cour constitutionnelle ». En clair, le président de la République nous dit que nous avons dépassé les délais légaux pour créer la cour constitutionnelle et que, de ce fait, nous ne pouvons plus la créer maintenant.
A moins de remonter dans le temps, il faudrait donc amender la constitution. Sauf que ce n’est pas si simple, car l’amendement de la constitution ne peut se faire que s’il y a une cour constitutionnelle.
Vous avez le tournis ? Je vous la fais simple. On ne peut créer de cour constitutionnelle que si l’on amende la constitution et on ne peut amender la constitution que si l’on a une cour constitutionnelle. Le serpent qui se mort la queue en somme.
Quant aux procès d’intention, clairement indiqués dans la lettre, le président de la République suspecte grosso modo la volonté du parlement de chercher à le déloger du palais de Carthage si jamais cette cour voit le jour.
S’il y avait un doute, il est maintenant dissipé. Il y a une véritable crise de confiance entre la présidence de la République et le parlement. La majorité de ce parlement (Ennahdha, Karama et Qalb Tounes) est hostile au président et le président le sait. Il sait que l’on est en train de lui tendre un piège avec cette cour. Mais que peut-on faire d’autre ? Peut-on encore continuer à fonctionner pendant quatre ans sans arbitre ?
Dans cette histoire, il y a deux angles d’approche.
Si jamais la cour constitutionnelle voit le jour maintenant, ce serait une catastrophe. Comment en effet peut-on faire confiance à une cour dont les membres sont nommés par trois instances si décriées les unes que les autres.
Quatre membres de cette cour doivent être élus par le conseil supérieur de la magistrature, lequel se morfond dans le scandale des juges Taïeb Rached et Béchir Akremi. Peut-on faire confiance à ce conseil pour nous nommer quatre membres intègres et indépendants de la cour constitutionnelle ? Non !
Trois membres restants de cette cour doivent être élus par le parlement. Peut-on faire confiance à Ennahdha, Qalb Tounes et Karama pour nous nommer trois membres intègres et indépendants de la cour constitutionnelle ? Non !
Quatre derniers membres de cette cour doivent être nommés par le président de la République. Peut-on faire confiance au président qui a raté les castings de deux chefs du gouvernement et dont les conseillers démissionnent les uns derrière les autres ? Non !
C’est évident, une cour constitutionnelle créée maintenant est une catastrophe ! Ses membres sont frappés de suspicions avant même que l’on connaisse leurs noms !
De l’autre côté, et c’est là le deuxième angle d’approche, on ne peut pas rester plus longtemps sans arbitre et laisser le président de la République trancher tout seul, sans que personne ne lui attribue ces prérogatives, dans les affaires de la constitutionnalité des lois.
En résumé, voici la question finale. Qu’est-ce qui vaut le mieux pour la Tunisie, une cour constitutionnelle chancelante composée de membres dont l’intégrité et l’indépendance sont mis en doute ou bien pas de cour du tout et un président qui décide ce qu’il veut ?
C’est évident, nous sommes dans une impasse. Et on ne trouve pas de bouc émissaire pour le rendre responsable de cette situation.
Merci d'avoir évoqué la mémoire du président Bourguiba. Permettez-moi de me joindre à vous et de rendre hommage à ce grand homme. A la vérité je n'en étais pas " fan ". Je dirais que j'étais plutôt opposant et je l'ai payé cher.
Mais quand on voit la piètre qualité de tous ceux qui lui ont succédé, on se dit qu'on avait là un vrai homme d'Etat et d'exception. Un océan de m... sépare ces affamés de pouvoir , palais nationaux et argent de cet homme mort sans le sou, pupille de la nation qu'il a bâtie à partir de rien, des restes de clans et tribus , détricotée par ces personnages insignifiants, sans épaisseur ni valeur.
Il y a de cela deux ans, M. Bahloul lui a rendu un vibrant hommage qui détonait
dans le silence général d'une population et une classe politique à la mémoire courte pour ne pas dire ingrates .
Une note plus gaie, si vous voulez bien, qu'elles furent les suites du voyage " nocturne " sur le sol du soleil de notre ami " Gulliver " Ghagha ?
A-il rapporté quelques pépites ou autres échantillons de valeur pour étoffer plus encore une fortune qu'on dit colossale dans " son " pays ruiné ?
On attend la suite.
Bien à vous.
Il y avait bien un Pacte entre Le Président et Mechichi, ce dernier a trahi préférant l'alliance avec les Diables.
Le gourou, se nommant le seul maître du monde, s'entourant de sbires et corrompus, l'occasion pour étaler son hégémonie sur tout les pouvoirs
Il ne faut pas être malin ni prévoyant pour deviner la source du mal.
Il leur faut un Président docile comme la Marionnette Mechichi.
Ce n'est pas La cour constitutionnelle qu'ils veulent mais le deuxième fief de majless Echoura. YEBTA BARCHA.
Le fameux 4 è pouvoir est en train de disparaitre grâce aux réseaux sociaux. Ils ne sont plus des journalistes dans le sens de l'information mais des militants politiques avec un mépris pour le peuple Tunisien. Ceci ne passe plus.
Je sais que j'enfonce des immenses portes ouvertes en disant cela, mais c'est toujours bon de le répéter tant nous finissons par nous habituer à les voir dans réseau sociaux les kiosques, les revues de presse et sur les plateaux de télévision.
Il n'y a qu'un islamo-fasciste pur jus pour oser asséner une connerie pareille!
Pour rappel, vos grenouilles de mosquées sont au pouvoir depuis 10 ans, le Président Saied depuis 2 ans. Et la cour constitutionnelle devrait exister depuis 8 ans!
Et vous regretterez le Président Saied, et l' opposante Moussi...
La filiale des l'organisation des frères musulmans et sa branche plus extrémiste.
Un parti créé quelques mois avant les élections pour éviter à un millionnaire célèbre d'aller en prison et pour faire du business
Un chef du gouvernement faible, incompétent et habitué aux petites man'?uvres des fonctionnaires tunisiens. Qui va finir très mal sa carrière...
Avec tout ce beau monde vous vous attendez vraiment à mieux.
Un peuple qui vote pour ce genre d'individus (ou qui ne vote pas) mérite ce qui lui arrive.
Chez nous chaque pseudo politicien se prend pour un expert et un stratège en politique , plus intelligent et surtout moins con que l'autre ! c'est vraiment la cour des cons , chacun joue dans son coin et personne ne va gagner , et c'est toute une nation et son peuple qui perdent ! c'est de l'amateurisme politique mélangé à un égo démesuré qui pousse ces charlatans au harakiri ! c'est tout simplement des cons ! Une pensée à notre leader , notre guide Habib Bourguiba décédé le 6 avril 2020 ! qu'il repose en paix loin de ces abrutis ! Merci pour votre article si Nizar !
Son ego est beaucoup plus important que l'intérêt du pays . Il agit comme s'il est un président à vie et veut moduler le systeme politique en sa faveur.
Sur ce plan rien ne le différencie de Bourguiba ou Ben Ali.
Il nous cite à volonté le Coran, Mohamed saws Omar Ibn Khatab mais dans les faits il agit différemment..
Tenez par exemple, 2020 etait le centenaire de la création du parti destourien du Thaalbi la logique aurait été que Saied aurait fêté cet événement mais non pas du tout par contre il est allé à Monastir, fêter, tenez-vous bien, le 20ème anniversaire de la MORT de Bourguiba ( accroche-toi Jeannot).
J'aurai un peu mieux compris s'il avait fêté le 02 juin de la même année celui du prophète, simple question de logique.
Les enregistrements de Mohamed Ammar mettaient en cause directement la présidence de la république mais à ce jour aucun démenti de ce côté ni on a senti une certaine distanciation avec Attayar de sa part. Le silence et la complicité valent consentement ?
Ce qui gêne c'est ce référentiel religieux de la part d'un président qui dans la parole son exemple est Omar Ibn Khatab mais dans la réalité, beaucoup de ses actes sont à l'opposé de ce qu'exige l'Islam.
Son histoire sur le sens du serment et ses conséquences devant Dieu le jour du jugement dernier mais a t il pensé à sa propre personne lui qui a prêté serment quand il a été élu ?
L'histoire de la démission forcée racontée par J. Ben Mbarek de Fakhfak et non démentie à ce jour est une autre illustration de ce dualisme entre la parole et les actes du Président.
Dans un de ses discours il y a quelques mois, il nous avait indiqué clairement qu'il connaissait tout savait tout donc au courant de tout.
Et ceci fait démentir tous ceux qui disent encore que le président de la république est prisonnier de son entourage mal choisi. Il le dit lui-même qu'il est courant de tout.
Le fait que d'autres utilisent les combines et les coups bas ( encore faut il le prouver ) ne m'autorise pas d'agir de la même manière quitte à agir contre les intérêts généraux du pays encore dixit l'esprit du Coran.
Les références religieuses dans les discours du Président de la république commencent à faire trop .
Le président de la république aurait pu signer le texte sur la Cour Constitutionnelle pour faire avancer les choses pour le pays mais il a choisit encore une fois de faire-valoir son égo.
Les influences étrangères sont trop fortes sur notre pays d'accord. Mais de là à ce que certains politiques au sommet de l'?tat utilisent à gogo des référentiels religieux pour tenter de justifier des décisions aggravant les difficultés des tunisiens et du pays, cela démontre à quel point certains sont prêts à aller.
C'est "bloqué" depuis 2011 si vous l'avez oublié ?
L'erreur est humaine et il n'y a que ceux qui ne travaillent pas qui ne font pas des erreurs ?
Ce n'est pas sérieux de la part de BN de jouer à ce jeux de dupes!
Car la mémoire de l'histoire de la Tunisie est infinie ( huit à l'horizontal) C comme ça qu'on l'interprète "Nous" autres qui détenons 1 partie du soi disant savoir dont les gens que vous protégez occasionnellement et vous un jour vous serez le 1er à "glorifier" Mme ABIR !
Nous n'oublierons jamais nos amis surtout ces derniers temps d'ici.
Ainsi soit-il...............
Il est étrange ce président? Il écrit bizarrement, il ne s'exprime jamais comme les médias le voudraient ni au moment où ils le voudraient, mais il existe, o combien!
Alors aidez le à vous éviter une choura supplémentaire? Vous ne croyez pas?
II y a plus d'une centaine d'amiraux turcs en retraite, qui défendent les intérêts des ennemis de la Turquie, plus que ne le font ces derniers, eux-mêmes.
La Turquie, non pas Erdogan, veut construire un nouveau canal du côté non habité de la partie européenne d'Istanbul, afin de dégorger le détroit du Bosphore. Un projet de rêve pour les Turcs, qui renforcera la puissance géopolitique de la Turquie et qui créera une nouvelle démographie de plusieurs millions d'êtres humains, dans une zone perdue de la Turquie du côté de l'Europe. Le nouveau canal créera des centaines de milliers de postes de travail. Il trouvera lieu uniquement sur le territoire turc et sous la souveraineté de la Turquie. Le président Erdogan pourrait ne pas avoir l'âge de survivre à sa réalisation. Qui a donc incité plus d'une centaine d'amiraux en retraite, dont la mission ne réside qu'à respecter les décisions de leurs homologues en service, à leur mette les bâtons dans les roues, sous prétexte qu'il est inquiétant d'ouvrir un débat sur le traité de Montreux.
Le traité de Montreux fut déposé en 1936, par la superpuissance coloniale de l'époque, la France. Je n'arrive pas à comprendre, ce qu'un deuxième canal en Turquie, à l'image du dernier élargissement du canal de Suez, pourrait-il léser à la France ou aux autres pays, sinon de la jalousie et du sabotage contre l'avance de la Turquie, dans tous les domaines sociopolitiques.
Combien vivra Erdogan, pour qu'on ose lui coller le moindre intérêt personnel, dans un tel gigantesque projet vital pour toute la Turquie!!!
Lorsque les Européens réalisent un projet, tout le peuple et tout le pays l'embrassent comme étant leur propre réalisation. Lorsque nous les Arabes et les Musulmans, nous réalisons quoi que ce soit, les Européens le collent à Bourguiba, à Kamel Atatürk ou comme ici, au président Rajep Taïeb Erdogan.
Des comiques qui n'arrivent pas encore à réaliser le volume de leur débilité.
La CC ne fera pas l'exception, il faudra nettoyer au Kutcher la corruption et après on parlera de la cour constitutionnelle. Sans ça une peine perdue
Merci de corriger.
B.N : Merci d'avoir attiré notre attention
Tu es «mon» journaliste.
Permet moi de te posséder pour te protéger.
Je suis un citoyen Patriote, je suis l'ancrage de la République, tu es MON journaliste donc, par mon titre d'ancrage de la République, car la République c'est moi, c'est nous les Patriotes, tous les patriotes de la Tunisie nous sommes la République et nous sommes son ancrage.
Mon cher Nizar Bahloul, la situaiton est simple. Le problème n'existe pas en réalité, comme le problème économique qui n'est qu'une illusion ! La Tunisie a de l'argent et des moyens colossaux d'en produire.
Vois-tu, il n'ya pas d'arbitre a mettre entre l'Etat et les institutions. Il n'ya RIEN a mettre entre l'ETAT et les institutions.
Car c'est justement ça le problème, c'est qu'on veuille dé-subordonner les institutions et les affranchir donc du commandement de l'Etat. De les mètres donc en dehors du cadre légale, et dans les mains de tiers qui vont les contrôler a la place de l'Etat et contre la République.
Le commandant des institutions, de toutes les institutions sans exception, c'est l'ETAT et ne doit être que l'ETAT !
Le Président de la République et le gouvernement (et le Chef de ce gouvernement) ce sont eux l'ETAT, et seul l'ETAT est légale, légitime et mandaté a gérer le pays et ses institutions.
L'ARP ne peut être mandaté, ni légale, ni légitime. L'ARP ou une autre Cour ou assemblé ne sont pas des structures de commandement. Ils n'ont pas a commander la République car ce n'est pas leur role.
Aucun pays du monde n'est commandé par son assemblée. Mais par son ETAT !
Le problème n'existe donc que pour ceux qui veulent écarter l'état du commandement du pays.
Donc :
-La Cour constitutionnelle ne doit pas exister.
-L'Illégalité politique de l'assemblée représentante du peuple (ARP) doit être traiter par la justice et par l'ETAT. L'ARP doit être dissoute !
-La loi doit s'appliquer sur tous et toutes les institutions, y compris l'ARP, qui doit être dissoute et supprimé du système politique jusqu'a obtention de la garantie qu'elle ne sera plus sous illégalité.
L'ETAT de droit, et la République, doivent être déployé contre l'ensemble des structures, entités, et personnages qui sont mandatés CONTRE la Tunisie.
Ceci est a traduire par : Une guerre doit avoir lieu contre tous ceux qui sont chargés contre la Tunisie a appliquer un projet de destruction contre la Tunisie. Une guerre contre ces gens et ces structures doit commencer via :
Tous les moyens, façons de faire, ressources, intelligences, stratégies, et alliés possibles ! tout doit être appliqué, utilisé, et tous nos alliés doivent être invité a se joindre a notre guerre pour défendre et reprendre la Tunisie en nos mains.
En cette période de guerre mondiale contre le coronavirus et contre la crise économique internationale, les Tunisiens ont la gigantesque chance d'avoir passé cette dernière année, à s'occuper par la sitcom parlementaire, avec les clowneries de la Zalèma moussi, ses disputes et ses chamailleries contre les moulins à vent. Au moment où les Américains et les Européens pleurent leurs morts et leur crise économique qui les pousse vers l'incertitude, les Tunisiens ne parlent dans les rues que des coups de gueules de la Zalèma moussi contre le «islamiste» Seifeddine Makhlouf, comme s'il n'y avait rien d'autre de plus intéressant dans la vie des tunisiens, que ces disputes de «Hammam Ennissa». Un Don de notre Créateur Allah le Tout Puissant, qui allège le quotidien des Tunisiens par une disposition naturelle, symbole inépuisable du miracle tunisien.
Même notre Nizar Bahloul, qui nous pleurniche tout le pessimisme de ce monde, j'en suis sûr et certain que lui aussi, il passe ses journées par ce dont rêvent la grande majorité des Européens enfermés dans la solitude de leur société individuelle. Le café du matin, le dîner de midi, le casse-croûte de l'après-midi, etc., avec plein de perroquets humains à ses côtés. La journée qui compte une année en Allemagne, passe pour une minute en Tunisie.
Non, il n'y aura ni faillite, ni banqueroute en Tunisie. Nous avons suffisamment de richesses en Tunisie. Nous avons un merveilleux peuple, qui peut vivre sa journée par deux dinars seulement, comme par deux milliers de dinars. Nos Institutions républicaines roulent d'elles-mêmes par notre nouveau régime parlementaire. Tout le reste, n'appartient qu'à des avis personnels et individuels. Chacun suivant l'entourage qu'il fréquente.
La Tunisie ne tombera jamais.
Allahou Akbar.
La domination d'Ennahdha est temporaire et son influence diminue, elle perd la moitie de son electorat avec chaque élection, de deux millions d'électeurs elle est descendue a 500 mille et sera prochainement 250 milles dans les prochaines.
Kais Saied a raison, la constitution de 2014 est une mauvaise constitution et doit être amendée ou abandonnee.
Un serpent qui se mord la queue est aussi appelé l'Orboros et c'est e symbole de l'eternite, de l'infinie ou la puissance infinie. C'est un symbole qui nous vient des Pharaons.
Or, et depuis l'élection de KS, qui avait défait à plate couture le champion des déçus qui se sont mués en revanchards sans scrupules, nous n'avons plus eu affaire qu'à des critiques pour critiquer, des considérations sidérées et étonnées sinon désarçonnées par la maîtrise de son sujet par le Président de la République. . .
Au grand dam, cela va de soi, de ceux qui espéraient voir le Président mordre la poussière, sinon démissionner et au pire se faire "révoquer-renverser" par une coalition de la traîtrise alliée au fascislamisme frériste
L'on m'objectera sûrement que la critique est libre et roborative, sinon nécessaire et salvatrice. . .
Certes, toutes ces objections seront les bienvenues, auxquelles on ne pourra que souscrire . . . pour peu qu'elles viennent de gens honnêtes et impartiaux, qui ne soient pas en même temps, "juge et partie". . .
Car le refus de plein droit de KS de ratifier la mise en place de la Cour Constitutionnelle a déjà eu un (fâcheux) précédent. . . quand feu BCE avait refusé de ratifier peu avant les dernières élections, un amendement à la loi électorale, qui pouvait alors exclure de la compétition certains qui n'auraient pas dû -légalement- concourir. . .
Bien que ces gens-là traînassaient alors et depuis des lustres quelques casseroles tintinnabulantes et passablement bruyantes, certains chez BN en plus de ceux qui hantaient le site tels les supporters d'une équipe de football aux couleurs "panzaniennes", étaient à fond derrière eux et en espéraient même monts et merveilles !
Si l'on voulait donner dans le trivial et le vulgaire, nous dirons que ce sont les malintentionnés qui se mordent la queue. . . pensant être dans la course à l'échalotte !
Juge(s) et partie(s). . .
MPP.
Pour ma part, je garde la même analyse que pour MA : de la provoc pour mieux faire réagir les soutiens de la Tunisie, et donc, du président de la République Saied !...
Sinon, pourquoi NB poserait-il en fin de chronique sa question, tant la reponse paraît si évidente que cela crève les yeux : mieux vaut pour la Tunisie un président qui décide ce qu'il veut, c'est-à-dire imposer l'honnêteté, plutôt qu'une cours corrompue à la solde des islamoaffairistes qui détruirait définitivement le peuple !
Bref, ce monsieur ne donne pas l'impression de savoir où il va ni d'être sûr de ce qu'il veut. . . ou ne veut d'ailleurs pas !
En somme, parler de "serpent qui serpente dans la pente" est abusif. . . et pour rester dans le même registre, moi je verrais plutôt une bien visqueuse anguille qui se contorsionne et se "débat" pour sortir de la nasse mais qui finira tout de même en friture !
MPP.
PS. Merci pour votre point de vue toujours enrichissant. . .
Plus sérieusement, je pense que c'est exactement ce que NB et MA veulent nou faire croire : qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent ou qu'ils ne veulent pas choisir !...Mais en réalité, leurs interventions convergent vers " l'unique solution du système tunisien = la constante K comme K. Saied " !...C'est tellement évident pour ces intellectuels qui aspirent à vivre dans une Tunisie moderne et ouverte !...
En somme, leurs tergiversations ne sont qu'un moyen de "prendre la température ambiante" en gardant une apparence de neutralité (ou partisane) pour mieux galvaniser les troupes tout en gardant des lecteurs variés chez BN !!
Provoquer le débat, agiter la population en écrivant tout et son contraire, c'est ce que fait BN, comme vous l'avez si bien remarqué, cher MPP !
Et c'est toujours instructif...!
Depuis 2011
Personne au pouvoir ne veut d une instance au pouvoir supérieur. C aussi simple que ca
Moralité : un pays détruit, appauvri et endetté. Le pire c'est qu'on s'obstine à continuer avec les mêmes destructeurs.
On nous parle de dialogue national (c'est une blague). Que va nous apporter ce dialogue à part maintenir tous ces criminels à la tête du pouvoir afin d'échapper à la justice (si justice il y a), car un jour ou l'autre ils doivent répondre de leurs actes.
La Tunisie a déjà une cour constitutionnelle à Montplaisir qui s'appelle majles chouras. Faut-il en créer une autre à l'ARP et qui sera au goût d'Ennahdha, Elkarama et Kalb Tounes ?
Ils sont pressés et on s'aperçoit de leur côté malhonnête et machiavélique
D'après moi le plus urgent c'est de se débarrasser de toute cette racaille maléfique.
Monsieur Bahloul, trouvez-vous normal de continuer à gouverner le pays avec Makhlouf, Khiari, Affès et tous les autres, en plus ils sont protégés par Ghannouchi, Bhiri, Harouni ...?
Tout ce monde et à leur tête Ennahdha ont eu une chance inouïe à diriger le pays et montrer ne serais-ce qu'un petit côté positif. Cette chance ils l'ont raté et de quelle manière ?
Il faut absolument que ces incompétents dégagent et laissent leur place à d'autres plus capables.
A quoi ça sert de parler de cour constitutionnelle quand le peuple a faim ? A quoi ça sert d'avoir un gouvernement quand la corruption bas son plein ? A quoi ça sert un gouvernement qui laisse introduire des déchets d'Italie. A quoi ça sert un gouvernement qui nous importe du blé et du riz pourris ?
NON ET MILLE FOIS NON, notre pays ne peut pas continuer à être gouverné de cette façon !!!
Du délire partout depuis 10 longues années. Pendant ce temps c'est "zawali" le pauvre qui trinque.
il n'a pas l'etoffe et pour les observateurs avertis il n'est plus credible il s'est fait hara kiri
aura t-il la présence d'esprit ou l'idiotie utile de provoquer de nouvelles elections
A moins que les deux larrons de la foire du bled qui eux sont conscients depuis longtemps qu'il y a un clown a la Présidence décident la provocation pour le décrédibiliser davantage et continuer la guerre d'usure
la seule solution viable est la tenue de nouvelles elections
LA COUR CONSTITUTIONNELLE NE SE MANGE PAS
***
1. la rue encadrée par les organisations nationales + les forces armées + la garde nationale.
2. Gouvernement de situation d'urgence pour 1 an (trois critères : compétences + patriotisme + non appartenance à aucun parti politique)
3. Nouvelle constitution fondée sur celles de 1959 et 2014 (échéance : 3 mois) + lois électorale (2 tours)
4. '?lection générale ( parlement + président) (échéance : 12 mois)
Alternative: Liban + Somalie
We will see: Les jours sont entre nous.
C(est vous qui faites un procès d'intention à KS Nizar Bahloul
Toujours est-il que KS a raison et les nahdhaouis sont piègés à leurs propres conneries et à leurs propres manigances depuis plus de 6 ans pour empêcher le Cour Constitutionnelle de voir le jour et ça vous reconnaissez qu'aucune des propositions actuelles n'est valable et honnête!
Pourquoi la nahdha a t'elle empêché la Cour Constitutionnelle jusqu'ici?
Pourquoi la nahdha est elle si pressée maintenant?
A-t'elle alléché combien de juges avec ses 2700 milliards?
Plus le temps avance plus ghanouchi tombe en décrépitude! Plus ses bailleurs de fond lui mettent la pression pour aboutir à l'islamisation du pays, à la pourriture complète de l'économie et à la vente du pays (voir notamment la loi sur l'acquisition de propriétés foncières par les étrangers qui vient d'être modifiée, par qui? par une ARP vendue aux islamistes!). Bien sur ils veulent avoir enfin un retour sur investissement avant que ghanouchi qui a main mise sur le magot ne casse sa pipe!
Mais le Président est un légaliste et vous ne lui ferez pas prendre des décisions anticonstitutionnelles! Si vous pouvez, il vous faudra attendre 2024 et ghanouchi aura d'ici là rendu son âme au diable!
Ca fait plus de 6 ans que la Cour Constitutionnelle attend et que le pays a survécu, avec un peuple qui ne s'en soucie pas comme vous le soumlignez, cette Cous Constitutionnelle peut bien attendre encore 3 ans, car ce n'est pas elle qui remplira la gamelle du peuple! Il y a plus urgent!
Je rappelle que Kais Said n'a pas participé à la mascarade « rédaction de la Constitution ».
Avec cet article, Nizar Bahloul accuse le Président de n'avoir pas accepté les aberrations, les conneries, les ignorances, les contradictions, bref , le torchon de Constitution que Ghannouchi a pondu.
Kais Said est le Président de la République. Avec cette responsabilité énorme, le Président ne peut pas, ne doit pas, n'a pas le droit de faire avaler aux tunisiens l'incompétence d'Ennahdha.
Ennahdha a mis le pays dans l'impasse, Ennahdha DOIT ASSUMER SES CRIMES CONTRE LA TUNISIE.
Le timing pour l'élection des membres de la cour constitutionnelle est des plus suspect, sachant
que six années se sont écoulées, sans que ces élus et ceux qui les ont précédés n' y ont vu d'urgence. Urgence motivée par les tentatives infructueuses du chef du gouvernement et de sa ceinture politique, depuis le remaniement, pour forcer le président K. Saied à lever le blocage.
Cette précipitation, soudaine, n'est pas le fruit du hasard car elle sert des partis, actuellement en supériorité numerique, qui disposeront d'une cour constitutionnelle à leur convenance. Conscient de leur impopularité grandissante et du soutien dont bénéficie K. Saied, il s'activent à créer impérativement cette cour. Cette juridiction, si elle venait à être instaurée, statuera en leur faveur et priverait le chef de l'état de toute autre alternative et risquerait peut être la destitution.
- Une ARP dominée par des islamistes et des corrompus qui voudrons placer leurs sbires. Quatre élus à la solde des khwanjias et de ses alliés d'el kharama et de kleb tounes avec le soutient de Abou et son parti à la bicyclette.
- Un président de la république, incapable de désigner des chefs de gouvernement integres, sera- t-il apte à nommer quatre membres qui n'aient pas de conflit d'intérêts ou qui ne soient pas, potentiellement, susceptible de le trahir?
-Un CSM, qui, par solidarité corporatiste, a saisi le conseil de discipline pour traiter les cas de deux juges qui ont défrayé la chronique, l'un pour suspicion de corruption et l'autre pour dissimulation de preuves importantes dans les dossiers de l'assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, est- il compétent pour choisir des juges audessus de tout soupçons, sachant qu'elle compte, en son sein, des juges partisans.
L'économie c'est la constitution, le social c'est la constitution même le sanitaire c'est la constitution.
Or le serpent avant de voir sa tête coupée, a bafoué la constitution.
Pourquoi ils veulent la fabriquer sur mesure cette cour six ans après l'obligation constitutionnelle car ça cache un loup qui n'est pas halal!
ça sent ma magouille mouch halal et le tartour robocop c'es la seule personne reconnue dans les institutions mondiales qui pensent à leurs milliards prêtés aux Tunisiens.
Je préfère 1 protectorat à un colonialisme Islamiste et chacun voit midi devant sa porte.
Amitiés
Tous le reste c'est "i3lam al3ar"