
Le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé ce jeudi 17 mars 2022, de limoger le gouverneur de Jendouba, Ali Marmouri, par décret présidentiel.
Dans un article publié le 8 mars 2022, Business News a révélé une affaire de chantage dans laquelle le gouverneur est impliqué.
Nabil Ben Abdallah, propriétaire du Royal Rihana Hotel à Aïn Draham (gouvernorat de Jendouba), a affirmé, mardi 8 mars 2022 dans une déclaration à Business News, avoir été menacé et fait l’objet de chantage de la part du gouverneur de Jendouba, Ali Marmouri.
Selon son témoignage, M. Ben Abdallah a indiqué que le gouverneur lui avait demandé d’héberger dans son établissement le délégué de Aïn Draham jusqu’à ce qu'on lui affecte une résidence de fonction, pour une période pouvant s'étendre de deux semaines à deux mois, et en exigeant que le service soit gratuit.
Réagissant à ses protestations, le gouverneur l’aurait menacé en commentant : « L'autorité vous parle, vous aller voir ! », toujours selon son témoignage.
Suite à cet incident, l'établissement hôtelier a fait l’objet d’une décision de fermeture sous prétexte que ses employés n'avaient pas de pass vaccinal alors qu’ils étaient tous vaccinés et disposaient de leurs pass vaccinaux, selon le propriétaire.
Ali Marmouri a été nommé gouverneur de Jendouba en 2019. Il occupait, en 2017, le poste de gouverneur de Zaghouan.
Il a précédemment occupé le poste de directeur général de la société nationale du développement des festivals et des évènements culturels et artistiques.
S.H
Après tout compte tenu des clowns qui nous ont servi de gouvernants depuis janvier 2011 et qui ont massacre ce pauvre pays
Mr Saed est peut être un dirigeant qui va contribuer au redressement national
Exactement !!
Mr Saied est avant tout, un fervent patriote, et n'importe quel autre patriote se comporterait de la même façon !!!!!!!!!!!!!!!!!
Quant au peuple tunisien vous ne savez peut-être pas comment il est fier de s'être débarrassé de nahdha le 26 juillet 2021.
Cette nahdha a massacré l'état tunisien pendant dix ans et maintenant ils font tout leur possible, chaque jour, ces médiocres de saboter l'état tunisien pour tenter de reprendre l'air médiocre et catastrophique gouvernance
Une structure de gouvernance parallèle qui n'apporte rien d'utile, on peut créer une structure élue qui est plus proche des citoyens et éliminer la fonction de délégué et remplacer le poste de gouverneur par une association des maires des municipalités d'une région.
On vient effectivement de remarquer ,depuis le 25 Juillet,et en l'absence de débat parlementaire,une certaine tendance chez certains officiers disposant d'une certaine autorité,à vouloir dépasser le cadre de leurs fonctions,méch yérkbou âl mouwatén el bassit,comme c'est manifestement le cas dans cette affaire du "Rihana";
L'affaire a été divulguée au grand jour,grâce à des médias qui jouent encore leur rôle (N'oublions pas le Watergate ,divulgué au départ par des journalistes qui avait contraint le président des USA Richard Nixon à démissionner);
Alors ma foi,lorsque Mèwlènè el Emir dit que le bon peuple n'a pas besoin de partis pour faire porter sa voix aux gouvernants,avec une bonne liberté d'expression et les 217 députés dans la prochaine assemblée,élus pour leur patriotisme,leur probité morale,sans étiquette partisane,et prompts à porter au grand jour les problèmes de leur région;ma foi donc,cela peut tenir la route.....
Ce genre d'abus de pouvoir existe à tous les niveaux de l'état et cela est constaté dans les administrations publiques.
Les responsables se sentent intouchables et usent de leur poste pour faire trainer un dossier ou vous demande un énième document pour vous décourager ou avoir un pourboire conséquent à votre demande.
L'administration tunisienne est gangrenée depuis toujours, de l'ère Bourguiba à aujourd'hui.
Rien n'a changé et il sera difficile de changer les mentalités et les sales habitudes.
Les hauts responsables politiques qu'ils soient gouverneur ou ministre, confondent pouvoir et abus de pouvoir.
On devrait leur donner une fiche de fonction qui définit leurs tâches et responsabilités. Pourquoi pas.
Téléphone '
Chauffage central
Voiture '?
Climatiseur
Salaires
Personnels
Les charges au frais de la princesse
Prestation restaurant et autres
Ali Marmouri n'a jamais été gouverneur qu'à partir de 2017 Et c'est Lotfi Brahem qui l'a nommé.
Le meme Lotfi Brahem ennemi de la Nahdha et essayant de faire un coup d'état en coordinant avec l'Emirate.
Quelle relation avec Nahdha ?!
Vraiment, le tunisien est descendu trop bas.
Cest mesquin ces chantages et notre vénérable président à très bien fait de limoger cette fripouille.
Ce gouverneur n'est pas une exception, il est une expression de ce qui se pratique tous les jours et à tous les échelons.
Cela n'a jamais gêné nos très démocrates et même aura été utilisé par certains pour tenir fonctionnaires et autorités et les asservir.
En Tunisie, c'est ainsi, tout citoyen peut se voir malmené par quelque petit potentat, un chef de poste de gendarmerie, dans le bled peut se croire aussi puissant qu'un gouverneur.
Si vous êtes modeste, légaliste, vous serez en butte à toutes les tracasseries et l'on se fera plus procédurier avec vous que ne le requiert la loi.
En revanche, nanti ou du moins capable de rendre service, de payer en bakchich en toute discrétion, cela s'entend, vous aurez droit à tous les égards, et l'on vous donnera du monsieur.
Coupable, vous serez blanchi.
Je raconte ces choses à partir de mes observations, de mon "vécu", de ça que j'ai dû subir et endurer.
Et, cette expérience n'a rien de singulier, elle est ordinaire.
Alors, notre gouverneur a fait dans l'ordinaire.
Le coutumier.
Président, vous avez engagé une guerre qu'ils s'effirceront de vous faire perdre.
Non seulement, parce qu'ils sont le nombre, mais bien en raison de ce que cela est si inscrit dans leurs codes de conduite qu'i' y faudrait des générations pour s'en éloigner.
Ou bien, il faut trancher dans le vif.
Procéder comme faisait Ben Ali, terroriser les malfrats, ne leur laisser aucun répit, quitte à soigner un quarteron de fidèles auxquels ne seront pas appliquées les normes en cours.
Cependant, rien ne garantit le succès d'une telle entreprise.
C'est une culture, monsieur.