Même l'avantage de ces régions frontalières avec l'Algérie, dont elles jouissaient par le trafic de passage clandestin des produits alimentaires entre l'Algérie et la Tunisie, appartient maintenant au passé.
Nous allons voir, si les habitants de cette région des plus pauvres de la Tunisie, vont être convaincus par ce langage de "spéculateurs" et de tout ce qui s'en suit de «cafards, de virus et de chauves-souris des grottes, qu'il faut éradiquer par l'arme chimique», du moment qu'il n'y a plus rien à acheter par le peu d'argent qu'ils possèdent dans ces "zones de l'ombre", délaissées par les deux défunts dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Que pourrait-on donc encore leur baratiner dans le vide?
J'ai visité la région de Ghardimaou. Il n'y a rien à voir ni à avoir, hormis les montagnes, les Oueds et l'extrême pauvreté, où même les poules ne trouvent rien à picorer.
Toute cette politique d'attrape-nigauds par le baratin seulement, ne va que cumuler la colère du peuple tunisien. Il faut vite restituer une vie normale aux Tunisiens, au lieu de leur raconter tout le temps, ce dont le président Kaïs Saïed leur réserve, pour en jouir dans plusieurs années de son pouvoir absolu sur la Tunisie.
La Tunisie tombe en chute libre, sans que personne n'ait la moindre solution pour l'expliquer au peuple tunisien par l'alphabet arabe. Non pas par les menaces, par les arrestations arbitraires et par les sentiments de vengeance, en voulant passer le prochain mois saint de Ramadan, tout seul à faire l'Iftar (rupture du jeûne) parmi sa famille, sans le moindre coup de conscience pour ses adversaires politiques, qu'il entasse dans les prisons.
L'injustice et les ruses en politique, ne finiront que par l'effet boomerang.
Allah yostir Tounes.

C'est un bain de sécurité et non de foule! Ceux qui le soutiennent sont à l'arp, qui d'autres!?

Toujours négative comme el 9AR3A fi NOUFI