
Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, lundi 13 mars, une visite-surprise dans la délégation de Ghardimaou au gouvernorat de Jendouba, pour suivre le dossier de réalisation de l’hôpital régional de Ghardimaou, et hâter l’exécution du jugement rendu par la justice au profit des propriétaires des fonciers expropriés.
Le chef de l’État a assuré que la Tunisie regorge de moyens et de possibilités et que les citoyens sont prêts à soutenir l’État d’autant plus qu’ils savent qu’il s’agit de l’intérêt général du pays. “Pourquoi le ministère des Domaines de l’État avait-il changé la nature du terrain, si ce n’est pour empêcher la réalisation du projet. [...] Ce projet doit être mis en place et cette nonchalance ne peut plus durer ! ”
“ Ce n’est pas à la direction centrale de décider, en suivant les considérations de certaines parties et lobbys et ce dans le but de saboter n’importe quel projet. Il s’agit d’une forme de corruption et tout corrompu doit rendre des comptes en Tunisie ! Les citoyens eux-mêmes sont d’accord, comment la direction centrale peut-elle dire non ? Celui qui a pris cette décision devra assumer sa responsabilité. Tout ministre et tout responsable devra assumer ses responsabilités devant le peuple ! ”, a-t-il martelé. Il a ajouté "il s'agit d'entraves administratives voulues et non fortuites".
Le président de la République a expliqué que les études du projet de l’hôpital qui durent depuis 2007 sont achevées, ajoutant que les procédures d’expropriation, au profit du ministère de la Santé - partie responsable de la réalisation du projet - sont également terminées. “Les fonds alloués au projet par le Koweït sont disponibles. La nature du terrain a été changée et elle est devenue à vocation industrielle. La justice a décidé de dédommager les propriétaires fonciers mais, la non-application de cette décision va nous renvoyer à la case de départ. Les responsables de cette situation ne veulent pas la réalisation de ce projet”.
Le président de la République a noté qu’il y avait beaucoup d’argent gaspillé, ajoutant que le deuxième terrain choisi était loin des habitants et qu'il fallait recommencer de nouvelles études du projet, ce qui engendrerait des frais supplémentaires ainsi qu'une perte de temps. “Nous allons traquer la corruption jusqu’au bout. Les propriétaires ont accepté le jugement et ils ont fait preuve de souplesse. Ils ont accepté de recevoir leurs indemnisations en accordant une facilité à l’État…”.
S.H
Svp nous bien expliquer le probleme
LOOOOL !!!
Je sais ça énerve l'autre pseudo zen.
Mais tous les jours, le facho me fait rire !!!
Aujourd'hui c'est la bataille ,pour la libération du pays !!
VVVOOUUIII !!
Il faut se bouger le cul si on veut que les choses avancent. Au lieu d'une visite inopinée, il faut faire le tour du pays et bosser.
" Les propriétaires ont accordé une facilité a l'état "
Ce qui voudrait dire ,que l'état ne PEUT PAS payer ce terrain ?
Depuis 2007 ces propriétaires se battent contre l'état ?