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Kaïs Saïed appelle à rompre avec le passé et à relever les défis de l’État
12/04/2025 | 08:00
1 min
Kaïs Saïed appelle à rompre avec le passé et à relever les défis de l’État

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi 11 avril 2025, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zanzri, annonce un communiqué de Carthage publié à 00h52.

Au cours de cette rencontre, le président a insisté sur la nécessité d’élaborer les projets de textes de loi dans une logique de rupture totale avec les pratiques du passé. Il a souligné que l’État tunisien fait face à de nombreux défis qui exigent d’être affrontés avec détermination, quels qu’en soient les auteurs. « Ceux qui s’imaginent pouvoir revenir en arrière se bercent d’illusions », a-t-il déclaré, ajoutant que « le peuple tunisien a tranché et a rejeté les forces rétrogrades, lesquelles persistent à croire qu’elles peuvent encore entraver le fonctionnement normal de l’État ».

 

Kaïs Saïed a également affirmé que de nombreux diplômés de l’enseignement supérieur sont en mesure d’assumer des responsabilités, même sans expérience préalable. « La Tunisie a aujourd’hui besoin de personnes animées par un patriotisme sincère et solide, et non de ceux qui recherchent les privilèges et considèrent les ressources de l’État comme un butin », a-t-il lancé.

 

R.B.H

12/04/2025 | 08:00
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Commentaires
Nephentes
@Rafik CHAABOUNI
a posté le 13-04-2025 à 13:46
Merci pour votre excellent commentaire
J'aimerais ajouter que les d'éclat du Président relèvent pour l'instant de voeux pieux sans impact 'notable sur l'amélioration de la gouvernance administrative et en particulier des services fondamentaux aux citoyens ( éducation santé transport emploi justice sécurité ......)

Pire encore et c'est un fait essentiel auquel est confronté le Président sans qu'il puisse apporter de solution : la lutte contre la putréfaction de ces services du fait de la complicité étroite entre responsables publics et cartels du crime organisé

Malgré tout ce que l'on nous serine comme balivernes et attrape-gogos les réseaux de traite infâme d'être humains (migrants illégaux mais aussi prostitution de mineurs, sujet hautement tabou) continuent d'être puissamment soutenus par des clans criminels au sein de secteurs névralgiques de notre fonction publique

Exactement pareil concernant le trafic de drogue ou les flux de contrebande

Alors comment Mr Kaes Saed dont la volonté de lutter contre la corruption semble difficilement contestable ;

Comment peut il tolérer une telle criminalisation des structures de l'Etat ?

Et d'ailleurs, en est t il suffisamment informé ?
Rafik Chaabouni
Rompre avec le passé le suffit pas
a posté le 13-04-2025 à 11:10
Rompre avec le passé ne suffit pas

Le président Kaïs Saïed parle de rupture avec le passé. Mais une rupture sans vision claire, sans projet structuré, ni ouverture vers l'intelligence collective, mène droit dans le mur.

La Tunisie ne manque pas de slogans. Elle manque d'un cap, d'un souffle, d'un '?tat réellement au service de ses citoyens. Recentrer le pouvoir entre les mains d'un seul homme ne résout ni la crise économique, ni l'isolement diplomatique, ni la souffrance sociale.

Le temps n'est plus aux incantations, mais à l'action lucide. La Tunisie doit se reconnecter à son environnement maghrébin et africain, sans renier sa neutralité. Elle doit investir dans le savoir, l'énergie, l'humain. Elle doit rétablir la confiance en ses institutions, non les affaiblir davantage.

Ce n'est pas en effaçant le passé qu'on construit l'avenir. C'est en libérant les forces vives du pays et en assurant, sur leur contrôle unique et exclusif, une souveraineté réelle et responsable.
Rafik Chaabouni
EL OUAFFY Y
Comment en chèche d'éliminer l'expérience le savoir faire ?
a posté le 12-04-2025 à 17:43
Par mes respects à ce Président qui n'a pas d'intérêt d'éliminer les pourvues de savoir faire il oublié qu'il est entrain de démolir lce qui reste du système de L'etat profond comment voulez vous un '?tat pourra développer avec les apprentis sans connaissances préalables Me semble que notre bienveillance travaille seule sans conseiller c'est une phénomène sans précédente que en Tunisie les grandes puissances leurs succès dans le développement c est grâce à leurs conseillers où sont les hommes d'?tat de ce qui se passe chez notre président pourquoi pas de lui donner des conseils parce que ce président ne nécessite pas d'être en échec dans sa mission . Notre haut bien vaillance n'est courant que les pays qui sont en crises la cause c'est de l'absence des conseils ou bien ces chefs ne feront pas de calcule au résultat a certain décision qu'il prendre sans consentement des spécialistes à la matière comment nous sommes surpris ou sont les conseillers en Tunisie qui sont très nombreux.
Abir
On va se rappaler de ton passage destructif
a posté le 12-04-2025 à 14:21
Un passé qui lui fait trembler et déstabiliser! Vu que tu es au pouvoir et tu veux détruire toute identité et empreintes des grands Hommes, en l' absence d'un équilibre politique sers toi et fais toi plaisir mais, mais, tu dois savoir que tu n'es pas éternel et le suivant-e va aussi effacer, tes traces et tes empreintes négatives et personnels
Houda
Destructif
a posté le à 17:48
Pour les générations futures sel le pdl est sa présidente patriotes avec des idées claire voyantes peuvent redresser la situation
Rationnel
Des mesures qui vont renforcer la culture du butin
a posté le 12-04-2025 à 13:19
KS a exprimé son rejet de la culture des privilèges et du clientélisme, 'La Tunisie a aujourd'hui besoin de compétences loyales, dévouées et animées d'un profond patriotisme, non de ceux qui considèrent les ressources de l'?tat comme un butin'?'.
Les privilèges protégés sont la source de la culture du clientélisme, ces privilèges sont crées par les lois, et protégés par les procédures bureaucratiques complexes et obscurs.
L'introduction de nouvelles lois comme le propose le Président va aggraver la situation.
La solution est la transparence des procédures, la réduction des lois et des autorisations et la simplification des processus bureaucratiques byzantins et obscurs qui freinent la création des entreprises et limitent les libertés.
le financier
qui suis je ?
a posté le 12-04-2025 à 12:54
J ai ete elu entre 15 et 23% du corps electotal apres 5 ans au pouvoir et je ne trouve toujours pas celui qui résoudra mes problème de schizophrénie.
Je veux embaucher toute la tunisie et surtout les incapables et incompetent dans l administration et je me demande pourquoi il n y a plus d argent dans les caisses et pourquoi mes fonctionnaires s en tapent de ce que je dis
Dr. Jamel Tazarki
Certes Mr. Kais Saied a raison de dire "rompre avec le passé et relever les défis de l'Etat", --> mais ceci n'est possible que si on accorde à la Tunisie toutes les conditions nécessaires pour cela!
a posté le 12-04-2025 à 12:31
- 1. d'une justice indépendante,

- 2. d'une Cour Constitutionnelle, --> avant la promulgation d'une loi, elle devrait être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par la Cour constitutionnelle --> ce qui nécessite une constitution sans erreurs de pensée, sans contradiction, sans dilemme et non écrite en solo sur mesure. Même les lois et les décrets ne devraient pas être en contradiction avec la constitution....
-->
Malheureusement, la Tunisie fonctionne aujourd'hui à travers une confusion de décrets présidentiels qui se placent par abus de pouvoir au-dessus de la constitution et des lois
-->
Je rappelle la hiérarchie des textes dans les pays démocratiques (la "pyramide du droit"):
a) Constitution protégée par la cour constitutionnelle; b) Lois; c) décrets et arrêtés, d) circulaires
-->
Alors qu'en Tunisie la "pyramide du droit" est la suivante:
a) décrets, b) décrets, c) décrets, d) décrets :))

-3. d'un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République
--> La fonction première du CSM est d'assurer l'égale application de la loi et de protéger les droits et libertés des personnes, notamment contre l'éventuel arbitraire du pouvoir.
--> Par ses prérogatives le CSM contribue à la gestion des ressources humaines du corps de la magistrature. Par son rôle disciplinaire, il vise à garantir l'exemplarité des juges et procureurs. Enfin, par ses travaux, il est une instance de réflexion sur le fonctionnement de la justice, sa déontologie et les valeurs de l'Etat de droit doivent guider son action.

- 4. d'une Cour de cassation dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République --> la Cour de cassation est le juge du droit. Elle a pour mission de contrôler et d'unifier l'interprétation de la loi afin que les règles de droit soient appliquées de manière identique par l'ensemble des tribunaux et des cours d'appel de l'ordre judiciaire. Elle ne réexamine pas les faits qui sont à l'origine du litige, mais vérifie que la loi a été correctement appliquée et que les règles de procédure ont été respectées. La Cour de cassation ne se prononce donc pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue.

- 5. d'une loi électorale intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] de ces faits, chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir Busines News TN du 17/09/2024 | 10:28

- 6. d'une Constitution intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite Mr. Sofien eBen Hamida: "En août 2022, il [KS] jette à la poubelle un projet collectif de constitution et publie sa propre constitution. Tant pis pour ce peuple nigaud qui a avalé sans réagir, la couleuvre des quarante six erreurs qui se sont faufilées dans le texte publié":))
voir Business News TN du 06/04/2025 à 15:59
-->
-> Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. " voir Business News TN du 19/01/2025 à 17:27
-->
c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> et prétendre que notre constitution est géniale:))

- 7. des débats socio-économiques et -Politiques de haut niveau
--> notre récente élection présidentielle était dépourvue de tout débat socio-économique....

- 8. d'élections législatives, présidentielles et communales (municipales) justes et fairs,
-->
l'absurdité des 10000 parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori...

- 9. la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire
-->
Sans tout cela, la Tunisie n'a pas d'avenir et tombera encore plus dans la misère --> Mr. Kais Saied est conscient de tout cela et il nous le refuse. Pourquoi, Mr. Kais Saied?


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

PS: Peut-on toujours faire appel d'un jugement?
Non, certaines décisions de justice ne sont pas appelables. En effet, certains jugements sont rendus en premier et dernier ressort, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas être contestés devant une cour d'appel. C'est notamment le cas des décisions prises pour des litiges dont le montant est négligeable. --> Dans ces situations, le seul recours possible est un pourvoi en cassation, qui ne rejugera pas l'affaire sur le fond mais vérifiera le respect des règles de droit.
RMNiste
Bonjour @Tezirki
a posté le à 12:43
Ce que vous dites est vrai, mais malheureusement tous les points soulevés ci-dessus ne s'appliquent que dans un pays de droit. La Tunisie est très, très loin d'un Etat de droit. Je pense que les Tunisiens eux-mêmes le refusent. Il suffit de lire le commentaire pitoyable ci-dessous.
mourad
universitaire
a posté le 12-04-2025 à 09:18
Mr le président
Je suis totalement d'accord avec vous pour le sujet des personnes au sein de l'administration qui bloquent
Mais il faux diagnostiquer avant
Ces persobbes doivent etes auditionnes en interne par une instance indépendante afin de savoir le blocage ; les écouter ils ont tout le savoir et l'expérience ainsi que le mécanisme on peux pas du jour au lendemain les rejeter ou les remplacer
Peut être qu'ils n'ont pas eu leurs droit de promotion de formation dassistance dencadrement et ce depuis la revolutiion suite au passage des ministres et pdg en postes chaque 6 mois surtout a lere 2011 2022 avec l'effet covid et Tout et ils deviennent instables
Il faux ouvrir un débat dans chaque structure ministere entreprise et savoir les raisons
Nous rappelons que Le Président Ben ali allah yarhmou s'est pris la fuite et dans le desordre ces personnes dont on parle ont convenablement assures sans calcul avec ou contre ben ali
Aussi lors du covid et malgre nos moyens limites en termes de ressources informatiques technologiques afin de travailler a distance comme la majorite des pays ; on a pu assurer a distance par telephone et en se deplacant au travail afin d'assurer la continuité et ce sont les memes personnes quii ont assumes
Je crois le probleme est psychologique moral c a
d peur de prendre la decision suite aux arrestations etc financier vu qu ils n'arrivent a couvrir leurs charges devant la fuite de leurs collegues vers le prive et l'étranger donc ils sont démoralises aussi absence de promotion et de motivation dans leurs organismes
Pour ceux qui sont en chomage l'Etat doit les trouver le maximum de chances pour les assister mais ils peuvent en aucun cas remplacer ceux actifs sinon on va commaitre la meme faute de ENNAHDHA qui a réintégré les prisonniers et chomeurs du partis dans l administration et qui se sont forces et ont eu les postes sans aucune expériences et apres 6 mois ils relmachent vu quils ont la titularisation de plus YETBOURBOU nous sommes les yeux du partis Ennahdha au sein de ladministration et on est la pour vous controler vous tous l incompetent ....et verfiez ca ce quon appelle JMEETT ALAAFOUU TACHRII AMMM

le fonctionnaire public tunisien a besoin d une motivation morale une motivation financiere suivant la loi et le budget un encadrement par poste par fonction et une assurance du patron direct
Pour les reste il faux designer des personnes quialifies pour lles motiver les encadrer es controler qui a ce que les sanctionner aussi en public en cas de depasssement
Creez une instance superieur de controle qualitatif qui controle et recois les reclamations pour depassement pour quelle intervient et regularise applee auparavant MOUATEN RAKIBBB on peux la nommer ETAT RAKIBB