
Le président de la République, Kaïs Saïed, s'est rendu, mardii 13 août 2024 à l’occasion de la Journée nationale de la Femme, une visite dans les localités d'El Abiadh, Ouled Akil et de Jelma, ainsi que dans une ferme agricole d'Echeraa (délégation d'Essabela) et à Bir Lehfay dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
Au cours de ces visites, le président a échangé quelques mots avec les habitants de ces régions. « Par la grâce de Dieu, votre situation s'améliorera... Vous allez avoir tous vos droits... Assez de l'exploitation... Il y aura des bus... La dignité de l'homme est la même que celle de la femme... Il ne s'agit pas d'un simple slogan... Je suis venu ici, car la femme doit disposer de tous ses droits... La fête de la femme est celle de la femme travailleuse », a-t-il déclaré selon une visite publiée par la présidence de la République à la même date.
Le chef de l'État a, aussi, eu un échange avec des agriculteurs et des ouvriers agricoles présents sur les lieux. Ils lui ont présenté leurs revendications portant essentiellement sur la disponibilité des fourrages. D'autres citoyens ont évoqué des difficultés au niveau de l'accès à l'eau et à l'électricité. « Il ne s'agit pas d'une affaire électorale... Il s'agit d'une affaire d'État... Nous allons mener une guerre de libération afin d'épurer complètement le pays... Nous allons vaincre les lobbies... Tout le monde doit boire, vivre librement, avoir accès à la santé et aller de l'avant... Je me suis rendu en ces lieux, à l'occasion de la journée de la femme, car la femme fait l'objet d'une injustice », a-t-il poursuivi.
Durant un autre bain de foule, Kaïs Saïed a appelé les citoyens à miser sur leurs propres compétences. Il a, aussi, évoqué la question des entreprises communautaires. Il a assuré que chaque dirigeant sera tenu responsable de ses actes. Accostant un autre groupe de femmes ouvrières agricoles, le président de la République a évoqué les décès causés par les moyens de transport clandestins. Il a expliqué que chaque femme devait pouvoir se déplacer de façon sécurisée. Par la suite, et s'adressant au gouverneur de Sidi Bouzid, Abdelhalim Hamdi, Kaïs Saïed a insisté sur l'importance d'intervenir rapidement. Il lui a expliqué que chaque citoyen devait jouir du respect de sa dignité humaine. « On a anéanti les transports publics... On a anéanti le secteur de la santé depuis les années 80 sous le prétexte de la privatisation... Il faut garantir le seuil minimum en attendant la généralisation de l'accès au transport dans toute la République », a-t-il ajouté.
Par la suite, Kaïs Saïed a indiqué que chaque délégué devait servir les intérêts des citoyens et ne pas leur fermer la porte au nez. Il a appelé à intervenir au profit d'une vieille dame vivant dans le besoin. Il s'est entretenu avec elle pendant plusieurs minutes. Il a, également, rencontré la mère du soldat Zine Yousfi, tombé en martyr le 18 août 2015.
Enfin, le président de la République s'est rendu à l'entrée de la ville de Kairouan et de la zone industrielle de la région. Il s'est entretenu avec des femmes ouvrières travaillant dans l'une des usines de la région. Kaïs Saïed a évoqué une plainte déposée devant la justice depuis 2018. Il a, également, assuré qu'il comptait mettre fin à la sous-traitance et au contrat à durée déterminée. Il a assuré qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
S.G

Ainsi le Président rend hommage à ces femmes qui se ruinent la santé dans les champs, pour quelques dinars qu'elles donneront à leur mari pour ses clopes et ses interminables cafés. Quand elles ne meurent pas écrasées par la bétaillère qui les transporte.
Le Président rend hommage aux femmes esclaves, mais ne change rien à leur misérable condition, à leurs pauvres vies.
Je sais de quoi je parle, ma femme a failli vivre ainsi, pour donner chaque jour à son père ses quelques dinars gagnés courbée en deux sous un soleil de plomb. Ah il ne s'inquiétait pas de sa virginite, alors!
La Président aurait pu aussi rendre hommage à celles qui ont la chance d'aller à l'école, et deviennent infirmières, médecins, journalistes, avocates, techniciennes ou ingénieures...
Mais non, pas un mot sur celles ci , car elles sont instruites, donc dangereuses pour son petit pouvoir. Une femme qui pense n'est pas à sa place, ainsi pense le Président.
Voilà, j'ai dit, c'est inutile mais cela me fait du bien!
Je pense que Saied insinuait que la femme "travailleuse" est forcément une femme pauvre et exploitée par les lobbies alors qu'une femme "non travailleuse" est forcément une femme riche, épouse ou proche d'un lobbyiste, qui se prélasse et s'occupe dans des activités oisives.
Encore une manipulation populiste pour s'attirer les voix des classes populaires.
Depuis 1956, nous n´avons qu´à faire avec des formes cliniques graves de mythomanes.. !
L affirmation présidentielle trahit a l insu du plein gré du concerné une vision bien pensante supremaciste et toxique de la gente feminine
Il faut que la femme travaille tête baissée en silence bref qu elle soit avant tout soumise souffrante sacrifiée . Btef qu elle expie en permanence un péché originel
Cette affirmation présidentielle masque l éternelle peur du potentiel contestataire et révolutionnaire de la gente féminine
Monsieur le PR'?SIDENT KAIS SAÏED, enfin le dossier de ces femmes martyr, causés par les accidents de la route, des femmes agricoles transportées comme des bétails, et mettre fin à cette situation éprouvante longtemps endurée.
Votre prise en charge du dossier, nous le suivrons avec attention et s'il serait suivi d'effet !
Trop de malheurs, "basta" à cette gabegie !
Des femmes trop longtemps apostrophées, ignorées, lésées dans leurs droits fondamentaux, le temps est venu pour lever cette injuste qui a assez duré, nous comptons sur votre intérêt pour l'équité des droits.
L'art de vivre a la tunisienne n'est il pas pour la jeune et belle chrysalide de grossir comme un loukoum et de se transformer à une dinde enfoulardee qui roupille toute la journée devant la TV, quand elle n'est pas H24 sur whatsap a brasser du vide de la plus haute importance.
Mais peut-être on pourra fêter la fête de la Présidence travailleuse aussi, l'année prochaine ! ;-)
Votre prise en charge du dossier nous le suivons avec attention et s'il serait suivi d'effet !
Trop de malheur, basta à cette gabegie !
Des femmes trop longtemps apostrophées lésées dans leurs droits fondamentaux, le temps est venu pour lever cette injuste qui a assez duré.
Tu peux continuer à rêver Line toufa ya oufi

