Le FMI, les Brics et les relations africaines sont les divers sujets abordés, jeudi 13 avril 2023, par le président du Tunisia Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri.
Au micro de Malek Khaldi dans l’émission La Matinale sur Shems FM, M. Jaziri a ainsi affirmé que la première problématique du pays est le manque de vision mais aussi la dualité de discours entre Carthage et la Kasbah. Ainsi, les divers opérateurs ne savent pas sur quel pied danser.
Interrogé par l’animateur de savoir si la Tunisie était capable de compter sur elle-même et d’ignorer le Fonds monétaire international (FMI), l’ancien diplomate a assuré que « le fonds n’a pas imposé de réformes à la Tunisie. Il s'agit des réformes structurelles qui s’imposent pour la Tunisie, mais dont le coût social et les sacrifices à faire sont importants ».
« Si nous comptons sur nous-mêmes, les sacrifices seront énormes, avec des pénuries à répétition de gaz (donc électricité) médicaments, produits de base, sur une période conséquente d’au moins trois ans. Les réformes sont claires et il faut se serrer la ceinture. L’État doit baisser son train de vie, le secteur privé n’a pas de problème mais il est en train de subir ! », a-t-il préciser.
Et de soutenir en réponse à une question de l'animateur : « Le chemin le plus sûr est de trouver un consensus avec le FMI, avec des conditions et des réformes que la Tunisie est apte à mettre en œuvre sans un coup social important ».
S’agissant des Brics, le président du TABC a affirmé : « La Tunisie doit avoir une politique ouverte sur tous les pays du monde et tous les pôles économiques. Cela dit, il faut éclaircir la vision économique, surtout avec la crise économique et financière que vit le pays ». Et de rappeler dans ce cadre que 75% des échanges économique du pays se font avec l’Europe, que des milliers d’entreprises européennes sont installées en Tunisie et emploient des dizaines de milliers de personnes.
Anis Jaziri a martelé : « La diversification de nos partenaires ne peut se faire en un claquement de doigts. C’est une affaire qui nécessite des dizaines et des dizaines d’années. Les intérêts de la Tunisie avec l’Europe sont importants. Dire que nous allons changer, du jour au lendemain, nos alliances avec l’Europe et l’Amérique pour aller aux Brics est erroné et dénote d’une ignorance du sujet. Ce serait aller droit dans le mur ! Oui, pour l’ouverture sur d’autres marchés, notamment celui asiatique, mais il faudra être raisonnable et sage. C’est un sujet important et ce n’est pas un jeu. Il faut savoir faire une stratégie pour diversifier nos relations et nos marchés. Mais, l’Europe est un partenaire historique traditionnel. Donc, il faut préserver nos relations et en parallèle, nous en essayons de diversifier nos relations avec l’Asie, l’Amérique et l’Afrique subsaharienne ».
Et de souligner : « La diplomatie tunisienne doit être forte et sage en ces temps particuliers, notamment avec les tensions internationales qui secouent le monde (faisant référence à l’Ukraine, ndlr) ».
En ce qui concerne les relations subsahariennes, Anis Jaziri a indiqué que la situation est stable mais que la présidence de la République, celle du gouvernement ainsi que le ministère des Affaires étrangères doivent œuvrer au niveau de la communication pour effacer l’image d’une Tunisie raciste.
Et de soutenir que les relations avec les pays subsahariens et l’image de la Tunisie ont été sévèrement impactées par les dernières déclarations du chef de l’État. Il a cependant souligné qu’avec les multitudes d’actions entreprises par l’exécutif, la situation s’est améliorée et il y a un retour à la situation d’avant-crise, en notant que l’exécutif est aussi en train d’œuvrer pour dépasser cette mauvaise image.
Le président du TABC a, en outre, spécifié que le secteur qui a le plus souffert de ce qui s’est passé est celui de la santé, avec une baisse notable du nombre des patients subsahariens qui venaient se soigner en Tunisie.
Pour lui, la loi doit être appliquée et la Tunisie ne doit pas se transformer en pays de passage. Et de noter qu’il y a un flux migratoire important qui est en train de venir d’Afrique subsaharienne et qui ne touche pas que la Tunisie mais tous les pays d’Afrique du nord et qu’en parallèle il y a aussi des pressions européennes pour endiguer ce flux.
I.N
Je m'explique:
a) L'argent exporté de notre endettement s'est évaporé sans laisser des traces
- Les Américains encouragent et encourageaient depuis 2010 leurs entreprises à rapatrier leurs centres de production (ateliers) et leurs capitaux alors que la "Tunisia Africa Business Council (TABC)" encourage/encourageaient (par l'intermédiaire de XXXXX-Bank) nos milliardaires et notre oligarchie entrepreneuse à exporter nos capitaux en Afrique subsaharienne et ailleurs --> sous prétexte que ces derniers vont/allaient un jour rapatrier leurs bénéfices. Il faut/fallait être naïf afin de croire à cela. En effet, l'exportation de notre argent de l'endettement n'a servi ni à la Tunisie ni à l'Afrique subsaharienne. L'argent, de l'endettement, exporté s'est évaporé sans laisser des traces.
- Notre oligarchie entrepreneuse et nos milliardaires ont profité durant la dernière décennie de l'exportation de nos capitaux, l'argent de l'endettement, en toute légalité sans que la Tunisie socio-économique en profite (l'exportation de notre argent de l'endettement s'est faite avec la complicité de l'UGTT, du monde politique et de certaines banques)
b) Tirer le Meilleur Parti de la Mondialisation:
- Non, il fallait/faut investir et créer de l'emploi en Tunisie et exporter nos produits partout où on est compétitif!
- Depuis 2011 certains de nos politiciens, nos banquiers et en particulier nos hommes d'affaires nous parlent/parlaient en permanence de la conquête économique d'Afrique subsaharienne. Alors que nos amis Américains encouragent/encourageaient leurs entreprises à rapatrier leurs centres de production et leurs capitaux.
- Qu'est ce qui a permis la mondialisation des échanges?
1) l'abaissement du coût des transports et notamment le transport maritime et aérien. Le coût de transport maritime et aérien a diminué de 85% en comparaison aux années 50. Certains porte-conteneurs ont des capacités de transport jusqu'à 20000 conteneurs. La valeur de la marchandise transportée par un porte-conteneur pourrait atteindre les 2 milliards de dollars en moyenne.
2) l'accroissement de la puissance de calcul et l'apparition d'Internet ont réduit énormément les coûts du traitement et de la transmission de l'information, ce qui a facilité en conséquence les transactions et les échanges internationaux.
3) La baisse pour les communications internationales, le prix d'une communication de 3 minutes entre New York et Londres était à 80$ en 1950, alors qu'aujourd'hui on pourrait téléphoner pendant des heures entre New York et Londres via Internet à zéro $.
4) des services longtemps considérés comme étant de nature locale sont désormais fournis par-delà les frontières via internet.
-->
E ainsi, si on voulait faire sortir la Tunisie de la crise socio-économique, il faudrait investir et créer de l'emploi plutôt en Tunisie, il faudrait profiter de la Mondialisation des échanges et exporter notre surplus partout en Afrique et ailleurs dans le monde. --> Pour cela Il faut améliorer le niveau d'équipement et le rendement de nos ports et de nos aéroports. Sans une très bonne logistique de la Tunisie, il n'y aura jamais de développement socio-économique en notre pays. --> Il est complètement absurde d'exporter nos capitaux vers l'Afrique subsaharienne ou ailleurs, il faut plutôt produire et créer de l'emploi en Tunisie et exporter notre production locale là où nous sommes plus compétitifs (étant donné que le coût de transport maritime et aérien est négligeable) .
Fazit: la "Tunisia Africa Business Council (TABC)" et beaucoup de nos hommes d'affaires de l'après révolution de Jasmin n'ont rien compris à la mondialisation. --> @Mr. M. Jaziri, vous êtes entrain de ruiner non seulement la TABC mais aussi la Tunisie socio-économique en continuant à reproduire les mêmes conneries socio-économiques de la dernière décennie. --> Certes, la mondialisation est vitale pour l'humanité mais elle ne fait de sens pour la Tunisie que si nous choisissions d'investir et de créer de l'emploi plutôt en Tunisie, et d'exporter notre production locale (notre surplus) là où nous sommes plus compétitifs (étant donné que le coût de transport maritime et aérien est négligeable)
Très Cordialement
Non, Macron est allé en Chine pour tenter de l'influencer sur sa position vis à vis de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, qui n'est pas claire.
Et pour clarifier l'attitude de la Chine et ses intentions vis a vis de Taïwan.
Sur le plan économique, Macron voudrait que la Chine ouvre ses frontières comme le font les Européens.
Le soucis est que KS ne cherche pas à protéger la Tunisie ou les Tunisiens, mais à protéger son règne puisque son objectif est d'obtenir des financements quoi qu'il en coûte au pays ou au peuple. Et c'est bien ca le problème.
Mais je ne suis pas d'accord avec le représentant Jaziri non plus.
Avoir un partenariat coûte que coûte avec l'Europe exclusivement cela n'a jamais été le cas. C'est surtout la France qui est concerné par ce partenariat plutôt que l'Europe.
Il faut diversifier ces partenariat financiers avec différents blocs et ne pas se fixer uniquement pour objectif un lien exclusif avec tel ou tel entité.
Il n'y a pas beaucoup d'entreprises européenne en Tunisie comme l'on pourrait le croire. Elles sont a majorité française (1 200 sociétés françaises en 2011). C'est donc un pays qui est représenté et non un continent d'où le déséquilibre.
En effet, le choix des entreprises en Tunisie est restreint car la Tunisie a toujours misé sur la langue francaise et a mis au placard la diversité et le goût des autres langues ce qui aurait eu pour but d'attirer d'autre nations avec notre mains d'?uvre qualifiés. Aucun plan pour introduire l'anglais ou l'espagnol dès le plus jeune âge n'est disponible pour les futures générations.
Bien évidemment ce qu'il faut retenir de tout cela c'est que ce rapprochement avec la BRICS a pour objectif de financer KS et "ses projets" que personne à part lui je connait. Si il y a projet bien sûr.
Il fallait commencer hier et non pas dans un futur proche, et celui qui n' a pas compris çà c'est un traitre pour les générations futur et veux détruire le pays
C'est le raisonnement typique d'un nahdhaoui qui ne cherche qu'à saboter.
Arrêtez de cirque vouloir crritiquer sans fondement !
Les tunisiens n'ont pas besoin d'écouter ses diarrhées verbales..
NON au FMI et ses dicktats non aux pressions des pays prédateurs...
La Tunisie n'a rien gagné et ne gagnera jamais rien avec l'Europe et les usa...l'objectif numéro 1 de ces pays c'est la prédation, et la soumission des pays arabo-musulmans..
La Tunisie doit impérativement changer de partenaires et diversifier son économie...
S'agissant le brics, je m'imagine à quoi fait allusion cet ullustre monsieur, ce n'est pas une affaire de jours, de semaines, de mois ni d'années pour rejoindre cette organisation car ceci est en premier lieu une philosophie et une i.terpretation du nouveau monde à venir mais ceci n'empêche en rien d'entamer des négociations fructueuses et pourquoi pas contacter des crédits afin d'epurer l'économie et le socle social que les frères musulmans se sont dépêchés à détruire en réponse aux ordres des lobie americano-sioniste.
Qu'attendez-vous d'une Europe qui a appelé à vous détruire d'autant plus que l'ont sait que le FMI est une fabrique de pauvreté et d'asservissement.
Leur montant dépend de la place de l'enfant et du nombre d'enfants :
- pour le 1er enfant, 18 % d'un salaire plafonné à 122 TND par trimestre soit 7,320 TND par mois,
- pour le 2e enfant, 16 % du même salaire plafonné soit 6,506 TND par mois,
- pour le 3e enfant, 14 % du même salaire plafonné soit 5,693 TND par mois.
Ya wildi wake up!!!
