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Les Brics, pourquoi il faut jeter l'idée
10/04/2023 | 13:42
8 min
Les Brics, pourquoi il faut jeter l'idée


La Tunisie, partenaire historique de l'occident, peine à mobiliser des fonds permettant de couvrir son déficit budgétaire. Contrairement à la politique du gouvernement, le président de la République, Kaïs Saïed, prône la souveraineté nationale et qualifie l’accord avec le FMI de diktats visant à appauvrir le peuple, amenant, ainsi, certains à évoquer la question d’une alliance avec le Brics.


Nous voilà à plus d’un an depuis l’annonce par le gouvernement de Najla Bouden de l’entame des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). L’équipe de l’exécutif avait indiqué lors de la présentation de la loi de finances 2022 que la Tunisie se dirigeait vers la conclusion d’un accord afin de faciliter l’accès de la Tunisie aux prêts bilatéraux sur le marché international. Depuis le mois de décembre et lors des rares rencontres médiatiques dédiées à la situation économique du pays, les ministres de l’Économie, Samir Saïed, des Finances, Sihem Nemsia ou encore de l’Industrie, Neila Gonji avaient assuré que la Tunisie parviendra à la conclusion de cet accord « bientôt ». C’est à cette expression-là que nous nous étions habitués. À chaque déclaration, il ne s’agissait que de quelques semaines. L’absence de clarté et de visibilité à ce sujet a permis de révéler les véritables raisons de l’absence d’un accord de financement : le refus catégorique du président et son opposition à l’application de certaines réformes.

Le chef de l’État, Kaïs Saïed a considéré que les réformes étaient des diktats et des instructions émanant des équipes du FMI. Il a estimé que celles-ci visaient à appauvrir le peuple tunisien, à soumettre le pays à la volonté des pays étrangers et à porter atteinte à souveraineté de la Tunisie. Le président y avait fait allusion lors de plusieurs discours, jusqu’à déclarer publiquement, à la date du 6 avril 2023, qu’il s’opposait à la chose et qu’il refusait d’appliquer la levée des compensations. Parallèlement à cela, Kaïs Saïed a assuré que la Tunisie était dotée de moyens lui permettant de sortir de la crise sans passer par la case prêts étrangers. Il s’était entêté dans la mise en place du système des entreprises citoyennes et de la conciliation pénale. De plus, il s’est attaqué, à plusieurs reprises aux partenaires historiques et stratégiques de la Tunisie en raison de ce qui lui semble être une ingérence dans les affaires internes du pays.


S’inspirant de ces déclarations, une partie des soutiens à Kaïs Saïed a estimé que la Tunisie devait songer à de nouveaux partenariats économiques. C’est alors qu’on commence à entendre parler dans les plateaux des bienfaits d’un partenariat tuniso-chinois ou de l’incroyable poids de l’économie russe. La dernière déclaration du président portant sur le refus catégorique des réformes a conduit ces mêmes personnes à conclure que la Tunisie pouvait compter sur les soutiens du Brics, voire même à intégrer cette coalition. Mais qu’est-ce donc cette organisation ? 

Le Brics est le nom donné à un groupe de cinq pays se réunissant de façon annuelle depuis 2011. Il s’agit du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Il s’agit d’un club des puissances économiques émergentes visant à contrer l’alliance G7. Celle-ci se compose du Canada, des États-Unis d’Amérique, du Japon, de l’Allemagne, d’Italie, de la France et du Royaume-Uni. On notera que la Russie avait fait partie jusqu’ à son exclusion en 2014 de cette organisation. Le Brics a pour objectif de restructurer l’ONU, de revoir le système monétaire international. Il s’agit là d’un conflit entre grandes puissances cherchant chacune à renforcer son contrôle du monde et à consolider sa place.

La question de la création d’une nouvelle coalition internationale permettant de donner naissance à un nouvel ordre mondial peut sembler assez séduisante, voire romanesque. Néanmoins, l’étude de cette alliance et des sommets tenus par les pays membres démontre un certains isolationnisme de ces économies émergentes. Depuis l’annonce de la formation de ce groupe, il n’y a pas eu d’élargissement de la liste des membres. Les sommets ne concernent en général que les cinq membres. Sur quinze rencontres annuelles, seulement deux ont témoigné de la participation d’autres pays, mais sans qu’on ne leur octroie la qualité de membre. Presque toujours les mêmes étaient invités en tant qu'observateurs.

La Turquie avait été invitée à participer au sommet de 2019 en sa qualité de président en exercice de l’Organisation de la coopération islamique. Nous pouvons, également, citer l’exemple de la participation de l’Egypte au sommet de 2017 en tant qu’invité d’honneur. La Thaïlande a, aussi, fait partie à quelques reprises de la liste d'invités. Mais, jamais, au grand jamais, l’un de ces pays n’a été admis à la table des grands. Il s’agissait toujours de pays ne faisant pas partie de cette organisation informelle, cherchant à gravir les échelons, mais en vain. Le Brics, à l’image du système qu’il est censé combattre, est un club d’élites ayant déjà assuré leur place. Le Brics représentait 27% du PIB mondial en 2011 et 31,5% actuellement. Selon les estimations, ce chiffre pourrait atteindre les 40% en 2025. Les pays du Brics représentent une population de plus de trois milliards d'habitants, soit plus de 40 % de la population mondiale. Il s’agit là de chiffres démontrant l’importance de ces pays en tant que marché économique. Les pays formant le Brics n’ont pas vraiment à se soucier des autres économies puisqu’il ne s’agit pour eux que de miettes. Tel était le cas de la Tunisie.


Le PIB du Brics a dépassé les 44.069 milliards de dollars en 2018 alors que celui de la Tunisie peine à dépasser les 47 milliards de dollars. Le plus faible pays du Brics, d’un point de vue économique, est l’Afrique du Sud. Elle représente le 32eme plus fort PIB de la planète, selon les chiffres de 2022. Or, le PIB de la Tunisie la place à 89eme place. En troisième place de ce classement, se trouve le PIB cumulé des pays membres de l'Union européenne. Il a atteint 17.088 milliards de dollars en 2022. Une donnée qui devrait nous conforter vu qu’il s’agit du premier partenaire économique de la Tunisie. Les Européens ont toujours été les premiers à se manifester pour acheter des produits tunisiens. C'est en grande partie grâce à eux que notre économie fonctionne encore (pour ne pas dire continue à boiter dans l'espoir d'une possible relance). Les échanges avec l'Union européenne ont enregistré un bénéfice de 2,7 milliards de dinars en 2021. Les exportations vers l'Union européenne représentent 70,2% alors que les importations sont de 47,7%. De plus, l’Union européenne accueille des citoyens ayant décidé de migrer vers le vieux continent ou des étudiants cherchant de nouvelles opportunités. Le partenariat la liant à la Tunisie ne se limite, donc, pas aux aspects économiques. Ceci se manifeste par les innombrables dons et aides accordés à la Tunisie. Celles-ci ont même inclus des vaccins contre le Coronavirus lors de la propagation de la pandémie.


Il est donc essentiel de conserver et de préserver ce partenariat. Les Tunisiens doivent songer à la consolidation des échanges commerciaux avec les pays de l’Union européenne au lieu de perdre leur temps à rêver de nouveaux partenaires qui ne s’étudieront peut-être jamais la question. D’ailleurs, il semble que nos autorités officielles aient compris cela puisqu'à aucun moment nous n’avons entendu le ministère des Affaires étrangères, la présidence du gouvernement ou le chargé des affaires diplomatiques au sein de la présidence de la République évoquer le terme « Brics ». Il semblerait que ces derniers soient conscients de l’impossibilité de la chose. Le BRICS a d’autres chats à fouetter ! Or, le président de la République, et au lieu d’assimiler la chose et de trouver un terrain d’entente avec ses alliés habituels, ne cesse de tourner le dos aux démocraties occidentales. Le dossier de l'adhésion des pays africains au Brics a été clos certainement depuis le rapprochement avec l'Egypte. Cette alliance peut compter sur ce pays au nord et sur l'un de ses membres essentiels au sud. Par ailleurs, rien ne nous lie au Brics ! Ni d'un point de vue culturel, ni historique, ni économique ! La Tunisie doit opter pour le choix de la sécurité en raison de l'instabilité économique du pays. Entamer un processus de repositionnement politique nous coûtera une fortune. Nous allons devoir, à titre d'exemple, dire au revoir aux programmes de soutien aux familles nécessiteuses et au financement des approvisionnement en blé et autres matières premières dans l'espoir de bénéficier d'une aide similaire. Une prise de risque énorme pour les Tunisiens qui souffrent déjà suffisamment.

 

Sofiene Ghoubantini

10/04/2023 | 13:42
8 min
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Commentaires
Kais
Erreur ou quoi ?
a posté le 13-04-2023 à 08:31
"Le PIB du Brics a dépassé les 44.069 milliards de dollars en 2018 alors que celui de la Tunisie peine à dépasser les 47 milliards de dollars"
Le peuple doit savoir
Tunisia first
a posté le 12-04-2023 à 14:59
Il faut réaliser un audit des entreprises publiques voir les solutions condamner sans pitié les mauvais gestionnaire
Il faut faire un état des lieux de toutes les productions
Il faut reduire l exportation des produis alimentaires
Darragi
Gobantini
a posté le 11-04-2023 à 11:54
Bjr
Vous avez tous un point commun
C'est de tendre la main à la mendicité et l'emprunt
le plan marschal a permis à l'Europe
De devenir la 2em ou 3em puissance économique
notre remède c'est d'abord enlever de notre esprit l'assistanat et tendre la main(ya Karim mta allah)
Le tunisien doit travailler
et que ses dirigeants soit moins corrompus (de toute les aides et emprunts que nous avons eu combien ont ils laissés au gens dans le besoin)le président de la république parle de vouloir récupérer des centaines de millards (vêu pieux à mon sens)il ne vient pas de mars il est tunisien et s'il fait de la corruption son cheval bataille
Ce n'est pas sans raison
Lol
Les décisions stratégiques ne s'improvisent pas
a posté le 11-04-2023 à 10:32
Les brics semblent unis mais pas tant que ça. L'inde, l'Afrique du sud et le Brésil ne sont pas acquis.
La Tunisie toute seule n'est pas capable de rejoindre cette alliance et de toutes façons une question stratégique comme celle ci ne se prend en mode réactionnaire ou par des analphabètes en géopolitique.
Par contre personne ne vous a dit c'est nous ou eux. Ni les américains ni les européens qui représentent l'essentiel des partenaires de ces pays.
Alors ne commencez pas à vous interdire des choses bêtement.
Il faut traiter avec tout le monde. Nos échanges d'aujourd'hui ne seront peut être pas ceux de demain.
Regardez les bonnes relations du Maroc avec ces pays. Cela ne l'empêche pas d'accueillir probablement le siège du commandement des forces militaires américaines en Afrique africom
Eagle One
La Cigale et les Fourmis
a posté le 11-04-2023 à 09:58
J'ai lu les commentaires et je suis au regret de vous dire: Aljazair mahich Bagra bach thalbouha sans limites.

La Tunisie a laissé filer sa dette et ses finances publiques à la suite de la merdolution de 2011 qui a porté au pouvoir des charlatans inféodés à des puissances extérieures, qui se sont enrichis sur le dos du peuple Tunisien.
On peut vous aider mais ce n'est pas à nous de payer les pots cassés.

Relisez la fable 'la Cigale et les Fourmis', pas celle de Jean de La Fontaine qui n'était qu'un fripon plagiateur, celle d'?sope écrite au VIe siècle avant la naissance de Aissa, 'alayhi al-Salam - dit JC.

Maintenant la Cigale doit assumer les conséquences de ses actes.
Nous autres en Algérie avons connu la même chose avec un plan de réajustment structurel du FMI dans les années 90 avec des ponctions sur les salaires, un démantèlement de certains avantages sociaux, une dévaluation brutale de la monnaie, etc, car nous avions aussi été imprudents. Nous avons subi sans broncher et nous avons souffert.

Quant aux escrocs intellectuels qui continuent à écrire ci dessous pourquoi l'Algérie ne prête pas directement, ils savent que si l'Algérie consent à participer à un round de financement du FMI c'est parceque cela permettra à la Tunisie de lever bien plus de crédits que si l'Algérie fournit un prêt directement, qui ne pourra jamais atteindre les mêmes montants. Ainsi va le monde.

Les Ali, Juan et quelques autres sont des faux nez payés par Makhzen marocain qui veut votre perte et ne demandent pas mieux que de voir la Tunisie sombrer dans le chaos.
Le Maroc n'a pas de frontière avec vous, ne risque rien si le chaos s'installe en Tunisie, au contraire il pense en bénéficier puisqu'il est en concurrence directe avec vous sur tous les plans (tourisme, manufacturier, agriculture).
Les marocains rêvent de vous voir sombrer et périr.

D'ailleurs si les modérateurs de BN avaient un peu plus de lucidité, ils exclueraient les faux nez de ces fils de discussion.
Léon
Ya Gobantini, vous bottez en touche!
a posté le 11-04-2023 à 02:50
Veuillez trouver, ya Si Gobantini, un certain nombre de remarques relativement à vos inquiétudes et suggestions quant au futur de notre politique économique:
1- Pourquoi confondez-vous le "non" aux emprunts du FMI avec "changement de nos alliances au profit des BRICS"? La peur de la faim? La Tunisie ne doit chercher que son intérêt et la première mission d'un président de la république est d'assurer l'indépendance du pays. Lisez l'Histoire et vous saurez que la Tunisie a été colonisée en 1881 suite aux emprunts successifs du Bey. La quasi-majorité du peuple tunisien n'avait-elle pas scandé, en 2011, "khobz ou Mé ou Ben Ali Lé"? N'était-ce pas par un prétendu souci de Dignité? Cette même majorité, en quête de Dignité (sic!) ne trouve-t-elle pas plus logique de scander "Khobz ou Mé ou listi3mar Lé"? Ou bien sa dignité s'arrêterait-elle seulement à Ben Ali, l'enfant du Peuple? De quelle dignité peut se prévaloir un peuple qui vit de-facto sous le protectorat économique du FMI?
2- Regarder un peu du côté des BRICS, va dans l'intérêt de notre pays. Même la France et l'Allemagne, pays influents du G7, commencent à tourner le dos aux états unis, tellement ces derniers les ont ruiné par leur politique belliciste, néfaste aux latino et aux arabes. D'autant plus que l'hégémonie du dollar est fortement remise en cause au profit du Yuan, du Rouble et du Roupie. Le monde du Dollar ne tient aujourd'hui que par la confiance que lui accordent certains et la peur des "esprit colonisés".
3- Vous donnez le poids des BRICS dans le PIB mondial, soit 31,5% sans donner celui des membres du G7 ce qui peut faire croire aux tunisiens que ce dernier dépasse les 50 ou 60%. Non monsieur, le poids des pays du G7 dans le PIB mondial qui est de 40% seulement et sera dépassé par celui des BRICS dans seulement deux années. Un homme politique est un homme qui se projète. Alors regardez bien les chiffres et vous saurez de quel côté il vaut mieux se projeter.
4- Vous dites que les BRICS ne nous regardent même pas. C'est faux! J'ai assisté à une conférence présidée par l'excellent Mezri Haddad, sur l'histoire de la politique extérieure de la Tunisie, donnée l'été dans un hôtel à Hammamet. Les représentations diplomatiques chinoise et russe étaient présentes et les invitations du représentant chinois étaient claires, nettes et précises.
5- Le poignard enfoncé dans le dos de la Tunisie en 2011 par nos prétendus alliés, et à leur tête les états unis, orchestré depuis les milieux sionistes et préparé depuis au moins 2007, applaudi par la horde de traitres, mérite quand même que l'on ne tende pas l'autre joue aux mêmes. Bien que nous soyons théoriquement "non alignés" depuis Bourguiba, notre appartenance cachée au monde occidental ne peut-être inconditionnelle lorsque nous sommes trahis. N'oubliez pas que Bourguiba avait menacé de rompre ses relations avec les états unis si ces derniers avaient usé de leur droit de véto pour éviter la condamnation d'Israël lors des évènements de Hammam Echatt. Et, le connaissant bien, il n'aurait pas hésité une seconde à se faire armer par les russes. Ce n'est pas nous qui avons trahi nos alliances, mais ce sont eux.
7- Même s'il est trop tard, et qu'il fallait écouter Léon depuis 2012, les enfants de la Tunisie, les vrais, les patriotes, à l'instar des Ahmed Friaa, Nouri Jouini, Taieb Hadhri, Mezri Haddad, ainsi que votre serviteur, peuvent présenter des programmes efficaces, mille fois plus intéressants que ceux d'un FMI qui a détruit tant de pays. Je ne suis pas sûr qu'avec des programmes sérieux, émanant de ces gens-là, le FMI nous prêtera de l'argent. Son unique but est de nous soumettre aux "décideurs du monde" par la dette.
Enfin pour votre gouverne: En 2010 l'économie tunisienne était équivalente à celle de l'Afrique du Sud, membre des BRICS. Mais Tifid Bi-ih ya Nadam disait Ommou Kalthoum. La horde de traitres n'a que ce qu'elle mérite!

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Khoja
5 étoiles
a posté le à 09:15
Macha'Allah, je vous prie de croire à mon sincère respect.
wild bled
C'est chaud !
a posté le 10-04-2023 à 20:38
Raréfaction des ressources naturelles et augmentation des tensions. Hyper délicat.
DIEHK : Anti-polaire patenté
@Sofiene Ghoubantini : Juste 1 petit résumé!!!
a posté le 10-04-2023 à 19:38
Tu veux rester mendiant TOUTE ta vie ou quoi ?
Tu es qui pour balancer des bêtises de ce gabarit!!!
1) Pour ton information :
Ce n'est pas 1 coalition,
C'st unipolaire (tu comprends le sens de ce mot ?i
L'occident est "polaire" TOUT l'occident est sous domination intellectuelle, morale et financière des US!
Ton article est téléguidé et ne parle pas de "TOUT"...
Pourquoi tu n'as pas cité ; l'Algérie, EAU, Arabie Saoudite, Kowait, Oman, Egypte....
Ton article est polaire et téléguidé, encore 1 t^te non savante à qui "le monde polaire" lui a demandé et peut être lui a fourni ce torchon d'article ?
Juste 1 question :
Qui t"a commandé d'écrire ce genre da fausseté ?
Article lamentable!!!
Tu as écouté les déclarations de "M Macron" qui demande à l'Europe d'être souveraine, càd de ne plus suivre les polaires sous domination "US"....
Qu"est ce que tu as à gagner de ne pas détailler encore plus ton article à partir du moment
que tu as réfléchi ou on a réfléchi pour toi pour dire aux incultes que les "BRICS", "OCS".....
C"est de la daube !
La daube, C ton article et je ne comprends pas comment BN a laissé publier de mauvais article, incomplet, truffé de fausseté et téléguidé....





Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 10-04-2023 à 18:52
Les seuls brics a retenir ce mois-ci ce sont les brics à l'oeuf !
Djodjo
Quelque soit la source de financement
a posté le 10-04-2023 à 18:25
Nous n'échapperons pas à une restructuration, personne ne prête de l'argent à un état, entreprise ou particulier insolvable.

Et faudrait poser la question à kais pourquoi nous avoir fait perdre du temps alors que des le début il savait qu'il ne validerai pas l'option FMI ? pourquoi avoir laisser son gouvernement négocier dans le vide ? Pourquoi ne pas avoir négocier en parallèle avec les BRICS s'il savait que l'option FMI risquait de ne pas être retenue ?

une fois de plus on a perdu du temps pour rien parce que l'on a un fourbe qui avance masqué. Il manipule tout le monde mais dans sa tête, c'est de la grande stratégie.
Sael
Réaction
a posté le 10-04-2023 à 18:04
En gros, soit on maintient les liens historiques et on s'endette auprès des 'mêmes'?', malgré ce qu'ils ont fait en Libye et à Kadhafi. Je ne parlerai même pas du chaos qui avait suivi et qui perdure. Malgré le financement et l'armement du terrorisme et de l'islamisme (qui n'est qu'un piège similaire à la dette pour justifier leur diktat). Malgré leur soutien des droit-de-l'hommistes qui ne sont que la vitrine qui cache les trafiquants en tout genre dont beaucoup ont des liens avec les mafias et les terroristes/islamistes. L'ancien axe qatar-turquie n'était qu'un revirement de façade puisque quiconque avec un minimum de jugeote, de connaissance et d'honnêteté sait que ces pays sont limités dans leurs choix, quoique la Turquie passe d'un camp à l'autre. Malgré la politique économique et sociale que le FMI (USA premiers actionnaires) exige pour un emprunt: soumettre les pays à la finance internationale (privatisation, corporatisme'?'et cetera). Soit, on fait un rapprochement auprès de/changement d'axe vers ceux qui combattent le terrorisme, l'islamisme, l'extrême gauche neo-marxiste, les nazis, les impérialistes et les globalistes, mais qui finissent eux même par endetter les pays, par accaparer les industries et les terres lorsque les dettes ne sont pas repayés, qui s'en foutent du degré de liberté et de démocratie d'un pays, et qui veulent eux même contrôler le monde.
Ancien '?lu de la république française
je suis d'accord avec vous le président de la république Tunisienne Kaïs Saïed
a posté le 10-04-2023 à 17:07
Le président a raison, en cas d'accord avec le FMI mes chers compatriotes les pauvres et les plus démunis
Voilà les nouveaux prix
Un pain coûtera 0D,785 millimes
La baguette son prix deviendra 0,D 475 millimes
1 kg de couscous 3D, 10 millimes
1 kg des pâtes deviendra 3D , 10 millimes
1kg de semoule le prix deviendra 2D 390 millimes
voilà mes chers compatriotes le rôle du FMI , c'est l'Amérique mefiez -vous, ils savent que le sous sol tunisien est très riche en pétrole et en gaz, les américains pensent toujours pour plus tard à leur peuple, ils ne sont pas comme les politiciens tunisiens et tunisiennes moi d'abord et les autres après, Mr le président bravo pour votre prise de parole pour dire non aux escrocs et aux gendarmes du monde, Mr le président vous avez pensé aux pauvres et aux plus démunis
à la fin Mr le journaliste de cet article je reste respectueux envers vous, on apprend tous les jours pour devenir un grand journaliste, je vous conseille les critiques sont constructives, mais par contre je n'aime pas les insultes, elles ne sont que l'arme des faibles et des traîtres
Juan
t'es pas crédible
a posté le à 20:38
..."le sous sol tunisien est très riche en pétrole et en gaz,"
t'as oublié d'ajouter l'or et le diamant ...
Forza
Personne ne veut réduire la compensation pour les produits de base
a posté le à 18:02
La compensation des produits de base coute 2.5 milliards de dinars, ce n'est rien à coté des 50 milliards de budget. Il suffit de réduire un peu le budget du MI et de la défense pour dégager les 2.5 milliards.
Le FMI ne dicte pas les réformes, il veut voir comment le gouvernement va maitriser ses dépenses. Ceci est necesaire pour garantir le remboursement du credit et ce credit n'est qu'une goutte des besoins.
Juan
Bric à l'oeuf
a posté le 10-04-2023 à 16:49
peut on faire un Bric, sans casser un oeuf ?
that's the question.
Angel
Ridicule
a posté le 10-04-2023 à 16:22
KS a raison , çà fait 1 an que le FMI fait courrir la Tunisie pour 1.9 milliards de dollards (1.751 milliards d'Euros)alors que le FMI applique le 2 poids/2mesures avec de nombreux autres pays!
La Tunisie a le soutien économique de l'Algérie donc quasi des BRICs.
Les USA mettent en danger le pays en y maintenant les bases de Bizerte et Remada qui ne rapportent que des ennuis au pays, consomment des ressources locales au détriment du peule et ne rapportent pas un millime!
Combien représentaient 1.9 milliards de dollars il y a 1 an? Combien représentent-ils aujourd'hui avec l'inflation, l'augmentation des intérêts et la chutte du dollar et l'effondrement de l'économie américaine?
Réfléchissez un peu
Juan
Bric aldjérien
a posté le à 20:39
dans ce cas, pourquoi ton aldjérie ne prète pas directement ?
Ali
@Angel
a posté le à 18:15
Quasi Brics? Cest quoi cette analyse enfantine ?

Si l'Algerie soutient la Tunisie pourquoi ne lui prete-t-Elle pas directement ?
MH
@Angel
a posté le à 17:05
C'est l'inverse. C'est KS qui, depuis un an et demi, fait courir le FMI contre son propre gouvernement. C'est ce qu'il nous a révélé lui-même tout récemment alors que nous avons toujours pensé le contraire. Vous avez 3 jours de retard sur l'actualité.
Angel
Erreur
a posté le à 00:36
J'ai peut être 3j de retard mais le FMI a fait perdre à la Tunisie un an !!! Comparez !!!
Et maintenant la presse sort des articles disant que tout n'est pas perdu, que le FMI "s'assouplit"?
Be zen
Au journaliste amateur qui a pondu cet article
a posté le 10-04-2023 à 14:58
Il aurait fallu en préalable pour les ignares que nous sommes, définir "les Brics".
C'est un minimum.
Posez la question aux tunisiens, vous aurez moins de 1 pour cent de citoyens qui saurons répondre à cette interrogation.
Forza
Le mirage des BRICS
a posté le 10-04-2023 à 14:58
Bravo Mr. Ghoubantini pour ces détails. Il faut ajouter que le groupe de BRICS n'est pas homogène comme celui des 7, car entre la Chine et l'Inde il y a des conflits territoriaux, l'Inde, l'Afrique du sud et le Brésil sont des démocraties, la Chine et la Russie sont des dictatures, tot ou tard ils auront aussi des conflits.
Le plus dangereux entre les pays de BRICS pour la Tunisie est la Chine. Nous avons déjà dans les 15 milliards de dinars de déficit entre déficit officiel et contrebande par an. Une ouverture encore plus importante du marché tunisien sur la Chine achèvera ce qui reste de l'industrie et du commerce en Tunisie. La Chine ne reconnaît même pas le concept de division de travail, elle ne laisse rien aux partenaires, idem pour leurs entreprises qui ne connaissent pas le partenariat, elles veulent faire tout par eux-mêmes, lorsqu'ils construisent en Afrique, tout est importé de Chine, zéro intégration locale. C'est compréhensible, ils ont 1.4 milliards d'habitants et doivent créer des millions d'emplois pour leurs habitants mais quel est notre profit ?
Les autres pays sont par contre plus intéressants:
- Russie: On peut essayer d'avoir des hydrocarbures moins chers (essence, diesel) et si leur pétrole est compatible avec notre raffinerie importer du brut moins cher. On peut travailler à augmenter le flux torusitique, utiliser les roubles du tourisme pour payer des céréales etc. donc ficha RIB possible, mouch ki Sin.
- L'Inde intéressante pour la coopération scientifique, des universités techniques performantes avec utilisation de l'anglais et important marché pour le phosphate.
- Le Brésil, domaine des phosphates et derivés, un marché important pour redémarrer la filière et enfin
- l'Afrique du sud, pays intéressant mais dans une structure purement africaine, un marché commun africain rendrait les investissements dans les pays africains plus intéressants et l'Afrique du sud a un poids important dans le continent.
Il faut se méfier pour ne pas devenir une colonie de la Chine.
Essafi
L'Inde
a posté le à 05:14
L'Inde une démocratie?
wild bled
@ forza
a posté le à 20:27
Des entreprises chinoises ont délocalisé en '?thiopie. Les salaires y sont plus compétitifs.
Wahid
Le train
a posté le 10-04-2023 à 14:49
Je crois que vous avez loupé le train Mr Ghoubantini. Le monde a basculé et il est devenu multipolaire. Les USA ont plus de 30 000 milliards de dettes et les échanges internationaux en Dollars sont en train de se réduire comme peau de chagrin. Les européens sont dans le même bateau et leur économie coulera certainement avant. Notre partenariat avec nos voisins européens qui existe depuis l'antiquité existera toujours mais sur un pieds d'égalité entre nations souveraines. L'époque de l'hégémonie occidentale est terminée. Bourguiba avait fait les bons choix au siècle dernier mais le monde a changé aujourd'hui. Nous avons plus intérêt à nous tourner vers des pays fiables comme l'Algérie, l'Arabie, la Chine... et bientôt les BRICS pour obtenir des financements sans conditions plutôt que d'obtenir des miettes en affamant le peuple déjà exsangue.
Juan
monnaie de singe
a posté le à 20:42
Bourguiba avait fait les bons ?
on était dans la zone franc , monnaie forte et stable, jusqu'en 58.
le dinar et ses 3 zéros, monnaie de singe.
Wahid
Le bon choix
a posté le à 09:31
Oui le bon choix de choisir l'occident comme partenaire au lieu de l'URSS pour notre développement mais aujourd'hui l'occident est en déclin, il n'y a que les aveugles qui ne le voient pas et encore alors qu'à l'inverse le PIB des BRICS vient de dépasser celui du G7 sans parler de la liste d'attente de qualité pour intégrer cette organisation ! Arabie Saoudite, Algérie, Turquie, Indonésie, EAU etc...
Achraf
Note
a posté le à 16:34
Bien vu, bien dit..
Larry
Obtenir des financements sans condition.....
a posté le à 15:24
Vous êtes complètement malade d'écrire de telles absurdités !...
Vous rêvez debout les yeux ouverts....

Prenez vos médicaments et retournez vous coucher !...
cvr234
Trop leger
a posté le 10-04-2023 à 14:49
l auteur de l article croit encore a l'ordre mondial unipolaire dominé par l occident, il doit absolument ouvrir ses yeux et regarder a la nouvelle réalité de ce monde, si aujourd'hui la France et derriere elle l Europe cherche a se positionner comme un autre pole par rapport au nouvel ordre mondial multipolaire, c est que le monde a bien changé, et que la Tunisie doit penser seulement a ses propres intérêts
L exilé
Niaiseries tunisiennes
a posté le 10-04-2023 à 14:33
Le BRICS est un groupement de pays émergents à fort potentiel pas un groupement de pays en faillite qui quémandent de l aide pour s acheter des denrées alimentaires parce que le FMI et la BM se gardent de le faire. Les Indiens et surtout les Chinois ne font pas de l humanitaire. Ils sont des negociteurs farouches qui ne lachent rien. Et c est leur droit. Je suis navré d entendre monsieur tout le monde nous sermonner avec une naïveté déconcertante sur des questions qui devraient être débattues par des personnes hautement qualifiées. C est franchement à en pleurer de voir notre pays sombrer honteusement.
A4
Principe de base:
a posté le 10-04-2023 à 14:23
Un bon mendiant frappe à toutes les portes !!!

Sael
Réaction
a posté le à 18:29
hhhhhhh
Diversifier
@A4
a posté le à 14:57
Diversifier les relations économiques internationales de la Tunisie avec le Brics ou autres ne veut pas dire mendionner ! La Tunisie a toujours honoré ses engagements et n'a jamais quémander.
Pas plus tard
qu'hier...
a posté le 10-04-2023 à 14:16
Pas plus tard qu'hier dimanche, le président chinois a parlé de la Tunisie et de la possibilité de l'intégrer dans le Brics ! Prière de revoir vos connaissances là dessus ! On n'a jamais dit que la Tunisie voudrait rompre définitivement ses relations économiques avec l'UE et les autres partenaires traditionnels occidentaux, mais si c'est pour diversifier ses relations économiques internationales pourquoi pas collaborer avec le Brics qui constitue le plus grand marché mondial (40%) avec de nouvelles opportunités de coopération et de nouveaux horizons pour l'avenir de notre pays et surtout de notre jeunesse de plus ambitieuse et exigeante !!