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Jaouhar Ben Mbarek poursuit sa grève de la faim : sa sœur dénonce une dérive judiciaire
08/04/2025 | 18:47
2 min
Jaouhar Ben Mbarek poursuit sa grève de la faim : sa sœur dénonce une dérive judiciaire

Dans une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux, mardi 8 avril 2025, après avoir rendu visite à son frère, l’avocate Dalila Ben Mbarek Msaddak a livré un témoignage alarmant sur l’état de santé et la détermination de Jaouhar Ben Mbarek, en grève de la faim depuis plusieurs jours dans sa cellule.

Selon elle, l’universitaire et figure de l’opposition refuse catégoriquement de suspendre sa grève. « Il m’a dit que son corps est son seul moyen de lutte, que sa dignité est au-dessus de tout. Il est prêt à tout, même à refuser les visites de sa famille et de ses avocats si on tente de le faire céder », a-t-elle déclaré.

 

Mais au-delà de son cas personnel, Dalila Ben Mbarek Msaddak dénonce une injustice plus large : « Ce que subit Jaouhar, ce n’est pas seulement une injustice individuelle, c’est celle que subissent tous les détenus politiques. » Elle pointe du doigt des « procès à distance », qu’elle qualifie de « première dans l’histoire de la justice tunisienne », où « ce sont les juges qui ont peur des accusés, et non l’inverse ».

Elle rappelle que les détenus politiques, arrêtés depuis février 2023, n’ont eu qu’un seul face-à-face avec un juge depuis leur incarcération, et qu’ils ne cessent de réclamer leur comparution devant la justice dans des conditions normales et transparentes.

L’avocate met en garde contre toute dégradation de l’état de santé de son frère et en fait porter l'entière responsabilité aux autorités en place. « Je ne me tairai pas, je poursuivrai le combat », a-t-elle insisté, visiblement émue mais résolue.

 

Pour rappel, Jaouhar Ben Mbarek a entamé, dimanche matin 30 mars 2025, une grève de la faim. Une action menée « en protestation contre l’insistance de l’autorité à tenir un procès à distance et en l’absence des détenus dans l’affaire, les empêchant de se défendre contre de fausses accusations sans obligation factuelle ni justification légale ».

 



S.H



08/04/2025 | 18:47
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Commentaires
veritas
il faut assumer
a posté le 08-04-2025 à 19:13
Quand on court derrière le pouvoir il faut tout assumer c'est à risque et à péril'?'inutile de nous raconter les salaupris '?'des slogans trompeurs et fallacieux jawhar à goutter quelques à la kasba il est devenu accroc en plus il est devenu pantin des islamistes.
Citoyen_H
IN DEED
a posté le à 23:07
Il faut souligner que ces médiocres opportunistes et prétentieux candidats, vivent dans un déni total de la réalité.
Cependant, je ne peux pas leur reprocher d'avoir essayé.
Quand on a vu de nos propres yeux, d'ex-gardiens d'étables et d'écuries, des saltimbanques de toutes corporations, des hordes d'ignares et d'incultes, des g3are de toutes pointures, être devenus président, ministres et premier ministre, députés, directeurs de très grosses boites, etc..., je dirais, qu'il serait légitime que le dernier des couillons de la place, puisse se dire : si eux l'ont été, pourquoi pas moi !!!!!
Après tout ce qu'ils sont en train de traverser, ils se sont réveillés de leurs rêves de crétins assermentés
Mais que nenni !!
Une fois de plus, je dis, qu'heureusement, le ridicule n'a jamais tué