L’élu Qalb Tounes, Iyadh Elloumi a assuré, lors de son passage sur les ondes de Shems FM ce vendredi 31 janvier 2020, que l’objectif « dissimulé » du chef de l’Etat, Kaïs Saïed était de dissoudre le Parlement « sans qu’il ait à en assumer la responsabilité ».
En effet, l’invité de Hamza Belloumi a précisé que M. Saïed souhaite que le gouvernement du chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh ne dispose pas de suffisamment de soutien politique lui permettant, alors, de dissoudre l’Assemblée.
Ainsi, le député Qalb Tounes a insinué que l’idée d’écarter Qalb Tounes des concertations autour de la constitution du gouvernement émanait de Kaïs Saïed et non d’Elyes Fakhfakh.
Dans ce sens, Iyadh Elloumi a assuré que M. Fakhfakh était en train de « s’isoler » et que son gouvernement ne passera pas si le vote de confiance se déroule à présent.
Et d’ajouter que Qalb Tounes et Ennahdha, qui s’oppose également à l’exclusion du parti de Nabil Karoui, n’accorderont pas leurs voix à ce gouvernement.
« Il faut un miracle pour que ce gouvernement passe ! Toutefois, s’il réussit à passer, ce sera un gouvernement faible car la quasi-totalité du Parlement sera contre lui », affirme Iyadh Elloumi.
Rappelons que le chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh avait annoncé que Qalb Tounes et le Parti destourien libre (PDL) seront écartés des concertations autour de la formation du gouvernement.
Il avait justifié sa décision par les résultats de l'élection présidentielle qui avaient démontré que les deux partis susnommés adoptaient des programmes qui ne sont pas en concordance avec les priorités des Tunisiens.
Machrouû Tounes et Afek Tounes avaient contesté cette exclusion et ce en se retirant des concertations autour du document de référence, contenant les fondements de l’action gouvernementale, qui se sont tenues le 28 janvier 2020 à Dar Dhiafa.
B.L
Attention: Une visite au Bourgani n'est pas hors de question!
Une Question: Qu'en est-il de votre campagne Makarouna, est-elle toujours en cours?
La preuve est que Saied est déjà intervenu pour sauver et soutenir le processus de la formation du gouvernement Jemli malgré que c'était Nahdha qui tenait les reines , malgré la faiblesse du personnage Jemli.... Que dire aujourd'hui , que l'homme politique désigné pour former le gouvernement est choisi par Saied lui même .
Le peuple on a marre et ne croit plus a une démocratie empoisonnée et nous préférons la dictature avec une application des lois que ce charabia et zibla de régime parlementaire pourrit et des politiciens magouilleurs et mafieux.
Monsieur Ghannouchi, président de l'assemblée, tente comme à l'accoutumée, de mettre coûte que coûte sous sa coupe le pouvoir exécutif incarné par un che du gouvernement docile, histoire de gérer la gouvernance à sa convenance et à pérenniser une légitimité politique où quand même l'indulgence des urnes risque de s'envoler en éclat à tout moment.
Quant au président de la république monsieur Saied cet intrus à connotation gauchiste, ce petit renard déroutant, cherche à s'affirmer, grâce à une légitimité populaire indiscutable, en tant que pilier indispensable d'un régime parlementaire dont les imperfections et les failles incitent à la tentation.
On ne peux plus clair, entre les deux chefs une guerre officieuse est déclarée dans la mesure où chacun mène une stratégie d'intimidation et de menaces à peine déguisées.
Entre les deux hommes, monsieur Fekhfekh, ce messager un peu dérouté, ne sait plus à quel des deux saints se fier dans l'espoir d'e realiser ses ambitions personnelles.
Pour le moment, il n'est qu'un simple fusible à retardement.
Nos deux chefs continuent leurs manoeuvres en brandissant leurs menaces et leurs invectives.
Monsieur Saied, en fin connaisseur du droit et de la fragilité du pouvoir législatif, a choisi volontairement un candidat très particulier sans un véritable poids politique pour diviser davantage la composante de l'assemblée.
De son côté, monsieur Ghannouchi, armé par sa longue expérience de manipulateur et croyant dur comme fer qu'il est l'homme fort du pouvoir, tente de contrôler le processus de la gouvernance.
Dans tous les cas, le blocage de nos institutions s'éternise, la dynamique générale du pays est en rade,...et le peuple poursuit son hybernation.
Le seul " espoir " qui nous reste c'est celui d'accourir vers de nouvelles élections anticipées avec un risque potentiellement catastrophe pour notre survie.
Décidément, la sortie de de l'auberge espagnole n'est pas pour un avenir immédiat.
Triste de mon pays.
Contente toi de jouer a la "Taggaza " car tu ne vaut guère mieux et encore moins ton chef NK.
Peut on faire pire que ca pour le pays et no enfants, je ne pensez pas ! Vivement la dissolution
