L'ancien ministre et dirigeant nahdhaoui, Imed Hammami a affirmé, mardi 9 janvier 2024, lors de son passage sur le plateau de Rendez-Vous 9 sur la chaîne Attessia, avec Malek Baccari, que le processus politique actuel en Tunisie était le meilleur, peu importe ses issues.

Imed Hammami a indiqué : « aujourd’hui, le monde connaît des changements fondamentaux, même sur le plan géographique. Nous vivons, en réalité une troisième guerre mondiale par procuration. Il y a des États qui disparaissent et d’autres qui se reforment. Il y a des conflits sur tous les plans. En 2024, nous ne savons toujours pas comment les choses vont évoluer, aussi bien à Gaza, les élections américaines, les élections à l’UE et pour la guerre russo-ukrainienne… Face à toute cette conjoncture internationale, la Tunisie s’est montrée résiliente, sans contracter de nouvelles dettes accablant les générations futures. Même les prêts contractés sont infimes comparé à ce qui a été fait depuis 2011. La Tunisie honore ses engagements tout en maintenant les grands équilibres financiers », indique Imed Hammami, tout en rappelant que certains États avaient déclaré faillite, comme l’Éthiopie

L’ancien dirigeant nahdhaoui a poursuivi son discours en assurant que même si le pouvoir d’achat connait certaines difficultés, l'inflation reste gérable dans la mesure où elle n’est pas encore à deux chiffres comme c’est le cas pour certains autres pays qui nous ressemblent. Dans ce contexte, il a ajouté : « nous avons d’importantes réserves en devises, de bons revenus touristiques… Si la Tunisie est dans cette situation malgré la conjoncture, je pense que nous n’avons pas de meilleur processus que le processus actuel. Toutefois, un dialogue national reste un dialogue de sourd, parce que les protagonistes ne se reconnaissent pas. Ainsi, il est tout à fait nécessaire de fixer un cadre de référence pour une efficacité optimale ».

S.H