
C’en est fini de l’initiative de dialogue national qu’avait prévu les organisations nationales, a laissé entendre le bâtonnier Hatem Mziou, mardi 17 octobre 2023.
Invité de Hatem Ben Amara dans la matinale de Jawhara FM, il a expliqué que cette initiative avait été élaborée dans un contexte particulier marqué par une crise socio-économique et la dissolution du Parlement. Le temps ne s’y prête plus, selon le bâtonnier.
Rappelant que le président de la République a refusé cette initiative, il a avancé que le quartet n’hésiterait pas à jouer son rôle en tant que force de proposition.
Début 2023, le quartet composé de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat), la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a conduit plusieurs concertations dans le but d’aboutir à un dialogue national.
Le quartet envisageait, alors, de lancer une initiative à trois dimensions (politique, économique et sociale), qui pourrait se concrétiser sous la forme d’un dialogue national fédérateur pour résoudre la crise multidimentionnelle dans le pays.
N.J.
Je rappelle qu'un quartet semblable avait organisé en 2013, sur demande non déclarée de Ghannouchi, un dialogue national, dans le but déclaré était de sauver la Tunisie, mais dans le but officiel non déclaré, était de sauver Ghannouchi.
Pendant cette période, les khouanjia d'Egypte étaient tabassés par Sissi. Croyant que cela se reproduise en Tunisie, Ghannouchi avait alors chargé Abassi de l'UGTT, de trouver une formule de sauvetage. Et Abassi créa le quartet de parrainage du dialogue national, qui a réussi à sauver Ghannouchi de la colère de la rue.
Nous sommes en 2023, ce genre de magouille ne marche plus.
On peut duper les tunisiens une fois, mais, jamais deux.