
Le secrétaire général de la Fédération générale de la santé, relevant de l’UGTT, Hassen Mezni, a estimé que les jugements prononcés dans le cadre de l’affaire des nourrissons, visant le personnel médical et administratif, étaient « sévères et injustes ».
S’exprimant le 10 avril 2025 dans l’émission "Sbeh El Ward", animée par Hatem Ben Amara sur Jawhara FM, Hassen Mezni a affirmé que le décès des nourrissons était dû au manque d’équipement, de ressources matérielles et humaines. Il a précisé que la Fédération avait décidé d’exprimer sa colère face à cette situation en organisant un rassemblement devant le ministère de la Santé.
« On a tenu les cadres médicaux, techniques et administratifs responsables de la chose malgré l'existence de plusieurs courriers alertant sur la gravité de la situation... C’est pour cela que la Fédération générale de la santé a décidé de se rassembler le jeudi 17 avril 2025… Le jeudi d’après (24 avril 2025) connaitra une grève générale », a-t-il déclaré.
Hassen Mezni a critiqué l’inaction du ministère de la Santé, affirmant qu’« aucune mesure n’a été prise concernant la mise à niveau des chambres où on préparait la nourriture des nouveau-nés ». Ces installations, appelées chambres blanches, ne seraient pas conformes aux normes selon lui. Il a donc appelé les affiliés de la Fédération à refuser de travailler dans de telles conditions.
« Nous appelons nos affiliés à refuser de travailler dans les salles blanches non conformes aux normes… Dans une autre affaire concernant, également, les nourrissons, une sage-femme a passé neuf mois en prison… Elle vient d’être libérée, car l’enquête a prouvé, après un an de détention, son innocence », a-t-il déploré.
Hassen Mezni a enfin précisé que les services d’urgence resteront opérationnels le 24 avril 2025, jour de la grève générale annoncée dans le secteur de la santé.
S.G

Il suffit de se rendre à l'hôpital et vous trouverez difficilement un médecin ou une infirmière à la cantine ou à la cafétéria de l'hôpital en train de boire et de discuter sans sa bluse de travail blanche.
On peut même observer ce phénomène (porteurs de blouses blanches dans le parc ou dans les commerces à côté de l'hôpital !)
Port de blouse de travail en dehors de l'hôpital (service) est absolument intolérable.
Avons-nous fait quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant ?
Quel est le nombre de cas de septicémie deux semaines après ces tristes événements et aujourd'hui ?
Les résultats des analyses microbiologiques avec antibiogramme sont-ils disponibles et à quelle fréquence ont-ils été répétés ?
Le réservoir de la bactérie Enterobacter cloacae a-t-il été trouvé et éliminé ?
..
Donc tout patient au système immunitaire faible admis au sein de n'importe quel hôpital public tunisien est potentiellement en danger de mort, sachant que le taux de mortalité suite à un choc septique peut atteindre 50% de la population concernée
et d'après ce que vous semblez indiquer aucun dispositif de surveillance continue des risques et aucun protocole de protocole d'étude pour la surveillance CONTINUE des infections nosocomiales ne sont réellement déployés
Cela s'appelle crime de non assistance à personne en danger si ce n'est d'homicide involontaire par négligence.
Ou si il existe un protocole a exécuté lorsque la chambre blanche est hors Service
Ou si il existe une chambre. Blanche opérationnel non loin de l'hôpital
Ou si ..
Ou si ...

