
Le comité de défense de l’avocate et présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a dénoncé sa détention qu’il qualifie d’arbitraire, et a critiqué son transfert depuis la prison de La Manouba vers celle de Bulla Regia, à Jendouba.
Dans un communiqué publié le 25 juin 2025, le comité a affirmé que Abir Moussi était détenue illégalement. Il a également révélé l’absence de trace écrite justifiant son transfert à la prison de Jendouba, considérant qu’il s’agissait d’une opération effectuée en dehors des procédures légales. Les avocats parlent d’actes de harcèlement, de séquestration, et de déplacement forcé sous la menace, en l’absence de toute autorisation judiciaire.
Le comité a aussi dénoncé les conditions de détention de leur cliente, affirmant qu’elles ne prennent pas en compte son état de santé. Il a fustigé l’annulation des mesures de protection contre les menaces terroristes dont elle faisait l’objet. Le ministère de la Justice est ainsi tenu pour responsable de son intégrité physique.
Les avocats ont appelé les organisations nationales et internationales compétentes à visiter Abir Moussi, à s’informer sur les circonstances de son arrestation et à constater l’absence d’éléments légaux justifiant sa détention. Ils rappellent que le bureau régional de Jendouba de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme lui a récemment rendu visite, constatant des conditions de détention inhumaines.
Le comité de défense a par ailleurs annoncé son intention de porter plainte contre toute personne impliquée dans cette détention qu’il juge illégale, ainsi que pour mauvais traitements, torture et autres violations dont elle serait victime. Un recours international sera également déposé, en raison du non-respect par la Tunisie d’une décision onusienne concluant à une détention arbitraire.
Enfin, le communiqué déplore le silence des structures professionnelles d’avocats, face aux atteintes ciblant l’une de leurs collègues et son comité de défense. Il appelle l’ensemble des avocats à dénoncer la marginalisation de la profession et la banalisation des atteintes au droit des avocats d’exercer leur métier librement et sans interférence du pouvoir exécutif.
Pour rappel, Abir Moussi est incarcérée depuis octobre 2023. Elle avait été arrêtée devant le bureau d’ordre du palais de Carthage, en compagnie d’un huissier de justice et de responsables du PDL, alors qu’elle s’apprêtait à déposer un recours administratif — une procédure obligatoire en cas de contestation d’une décision émanant d’un organisme public. Depuis, elle fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires.
S.G
Et pourtant nous étions heureux.
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Donc, je me permet largement d'interpréter ce terme de "torture" avec beaucoup de prudence.
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Au Moyen-âge, oui, les tortures étaient vraies :
Arrachage d'ongles, squamer la personne à vif, le supplice de la roue, ébouillanté petit à petit, vivant, fouetté, lapidé, etc ....
Doutant beaucoup que de telles pratiques sont encore d'actualité, je me permet d'avoir ma "petite idée" sur l'emploi du terme de torture de nos jours, à qui l'absence de chauffage ou de climatisation, en feraient chialer plus d'un(e) ... et je ne vise personne !
;-)
Ces haineux se cachent.. pourtant ils sont toujours prompts à dégainer leur haine contre ceux qui pensent différemment qu'eux ...
Bizarre....
En 2019, la faute était à qui? oui, la faute était au clan RG (au parti politique Ennahdha) qui a manipulé le vote de l'élection présidentielle au profit de KS et de peur de NK...
En 2024, la faute était à qui? Oui, à la manipulation de la loi électorale d'après le putsch écrite sur mesure de façon à ne laisser passer personne d'autre que le nouveau "prince charmant" de Carthage....
Et en 2014 la faute était à qui? Oui, à Beji Caid Essebsi qui n'a rien fait d'intelligent afin de guider la Tunisie vers une vraie démocratie....
Ce qui est évident, la chute de la dictature de KS est très proche!
Mis à part son coup de "bureau de Carthage" rien ne justifie son arrestation ni l'acharnement dont elle est l'objet.
Il se pourrait qu'au sein de l'institution judiciaire on se soit donné le mot de lui faire un sort en dehors ou en sus de consignes.....
Foutez-lui la paix, à cette femme!
Il y a des margoulins qui méritent votre attention.
Même des magistrats félons.....
L'injustice est preuve de faiblesse.

