Le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami, a tiré à boulets rouges sur le président de la République, Kaïs Saïed, en réaction aux interdictions de manifester à l’occasion du 14-Janvier.
Le président de la République a, rappelons-le, décrété le 17-Janvier – date d’éclatement de la révolte à Sidi Bouzid – anniversaire officiel de la Révolution tunisienne annulant ainsi les festivités du 14-Janvier, date symbolique pour les Tunisiens marquant la chute de l’ancien président de la République, Zine El Abidine Ben Ali.
Hamma Hammami a accusé le chef de l’Etat de tentative de falsification de l’histoire tout comme ses prédécesseurs. « Kaïs Saïed est venu avec son coup d’Etat le 25 juillet et considère que l’histoire a commencé ce jour là (…) Kaïs Saïed n’a aucun lien ni avec le 17-Décembre ni avec le 14-Janvier. Il était absent du militantisme du peuple tunisien pendant des décennies et était, plutôt, présent aux côtés de la tyrannie et de la dictature », a-t-il lancé, lors d’un point de presse organisé par le parti.
Le politicien a, à l’occasion, annoncé que son parti fêterait le 14-Janvier et organiserait une marche depuis la place de la République jusqu’aux environs de la Banque centrale de Tunisie pour dénoncer le maintien du gouvernement de Najla Bouden aux commandes.
Il convient de noter que le gouverneur de Tunis, Kamel Fekih, a annoncé l'interdiction de toute manifestation et tout rasseblement pour le 14-Janvier. La présidence du gouvernement a, quant à elle décreté un couvre-feu à partir du 13 janvier de 22 heures à 5 heures.
Commentant la crise multidimensionnelle qui secoue la Tunisie, il a assuré que son parti approuvait totalement la rupture avec l’avant 25-Juillet notant que saper le système en place est la solution pour sortir le pays de l’ornière.
Il a avancé qu’au lieu de rompre avec le système et d’assainir la vie politique, Kaïs Saïed n’avait fait qu’envenimer la situation davantage avec son coup d’Etat et les violations répétitives de la constitution tunisienne qualifiant le locataire de Carthage de « contre-révolution dans la contre-révolution ».
Il a ajouté, dans ce sens, que Kais Saïed n’avait rien apporté ni au niveau économique ni au niveau social soulignant qu’il finirait par s’écrouler comme ses prédécesseurs.
N.J.
le Pr.Dr marzougui, non plus.
Tous les autres grands militants au "CV long comme ça", ceux là qui ont brillé par leur intelligence, compétence et patriotisme après ces fameuses dates, n'étaient pas là eux aussi.
Tout ce beau monde est venu de nulle part, participer à l'instauration d'une démocratie durable en Tunisie.. Al hamdou lelleh, ils y sont parvenus et la Tunisie est devenue "Hong kong" de l'Afrique.
Le seul qui était présent, le 17 décembre, le 14 janvier, c'était le bon peuple.. Bon nombre est d'entre eux sont déjà morts, emportés par les fléaux de toutes formes, d'autres, les jeunes principalement engloutis par la mer lors de tentatives d'émigrations clandestines.. Les survivants, ils sont là, rongés par les remords, atteints en majorité de maladies chroniques, avc, diabète, hypertension artérielle..., l'air complètement hagard, à l'attente d'un dénouement heureux de la situation M*** du pays .
le régime répressif de Ben Ali. Mais depuis Janvier 2011 il s'est révélé un piètre homme politique et au fil du temps. Ses discours irréalistes et irréalisables l'ont fait perdre toute crédibilité et ses scores aux différentes élections l'ont prouvé.
Il n'était à la hauteur de sa tâche.
Un silence total face aux saignements; un rapprochement auprès des électrons d'Ennahda....