
La présidence du gouvernement a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi 12 janvier 2022, qu’un couvre-feu a été décrété à partir du 13 janvier de 22 heures à 5 heures, soulignant que cette mesure sera appliquée par les autorités régionales sur la base du taux de contamination enregistré.
Les rassemblements seront annulés ou reportés dans les espaces ouverts tout comme les espaces fermés.
Les mesures annoncées restent en vigueur durant deux semaines et sont renouvelables si la situation l’exige, précise la présidence du gouvernement. Elle appelle également à privilégier le télétravail et à éviter les déplacements à l’étranger, dans les zones à forte propagation du virus, sauf en cas de nécessité.
La présidence du gouvernement a enfin souligné la nécessité de se conformer et de renforcer le protocole sanitaire en place et notamment le respect des gestes barrière. Elle a ajouté que des protocoles sectoriels seront incessamment annoncés et que les contrôles des pass vaccinaux seront intensifiés ainsi que les campagnes de vaccination et les mesures de contrôle aux frontières.
En date du 10 janvier 2022, la Tunisie a enregistré 4865 nouveaux cas de Coronavirus sur 19.924 tests de dépistage effectués, soit un taux de positivité de 24,42%, a annoncé le ministère de la Santé, le 11 janvier 2022.
Ainsi, le nombre total des personnes ayant contracté le Coronavirus depuis le début de la pandémie en Tunisie a atteint 749.832 cas.
Le ministère a, également, signalé onze décès à la même date portant le nombre total des victimes du Coronavirus à 25.707 depuis le début de la pandémie.
Toutefois, le ministère a indiqué dans le bilan précédent que le nombre total de décès avait atteint 25.670. Ainsi, le décompte réel est de 37 décès à la date du 10 janvier 2022.
Par ailleurs, le bilan signale 453 patients dans les établissements hospitaliers privés et publics. Ce chiffre englobe 116 personnes en soins intensifs dont 22 sous respirateurs.
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M.B.Z


D'aucuns s'en sont étonnés, cherchant aveuglément des poux aux proposants de cette mesure.
Je trouve toujours pénible de constater qu'alors que chez les singes, l'épouillage se pratique avant tout pour renforcer les liens sociaux et apaiser les tensions, il le soit malheureusement à des fins bien contraires chez les hommes, en général, et en particulier chez nous.
Personnellement, je trouve la mesure fondée en science médicale comme en science juridique. Non que je sois spécialiste en l'une ou en l'autre, mais par simple bon sens. Puisque l'on sait, d'une part, qu'une personne complètement vaccinée __ce dont atteste son "pass"__ peut encore être contaminée et contaminer autrui, et d'autre part, qu'il serait inégal d'interdire la circulation au virus porté par une personne non vaccinée et de laisser circuler celui porté par une personne vaccinée mais incomplètement immunisée !
Vous voyez bien que la proposition de notre Comité scientifique est d'une logique imparable !
Histoire d'empêcher les manifestations anti-KS. Il est malin le prof.
Un peu comme l'arbitre du match Tunisie Mali. Siffler la fin avant la fin..
Quand le sort s'acharne.
Je propose d'en accuser le virus malicieux et retors - vicieux tel un islamiste de les savoir imiter si bien qu'il finit par les berner à leur propre jeu. Si on peut dire.
Et, si cela ne suffisait pas pour leur peine, les mesures prises sont renouvelables. Le virus est imbattable.
Il reste à tous nos "démocrates" et "révolutionnaires" à puiser dans leurs méthodes le bon procédé, et de tenter de forcer le destin en partant à l'assaut de Carthage ou la Kasbah.
Carthage fut brûlé par un empire qui en creva, et surtout de l'imprévoyance de son Chef.
Dans un cas comme dans l'autre, les assaillants n'y gagneraient au mieux qu'une démonstration de leur folie.
Ce qu'ils semblent l'ignorer bêtement, c'est que les manifestations démocratiques, servent en vérité comme ventilation pour la décompression de la colère populaire, sans laquelle les casseurs et les criminels y trouvent leur paradis rêvé de vol, de viol, de braquages et de destructions.
Le risque par l'interdiction des manifestations populaires pacifiques, démocratiques et légalement organisées , est de loin pire que les manifestations démocratiques elles-mêmes.
Espérons que cette interdiction par ces amateurs politiques, n'engendre pas ce que la Tunisie l'avait vécu autour du 14 janvier 2011!!!
« siffler la fin de la récré » tous au piquet. Haha