
« Si j’étais à la place de Noureddine Taboubi, j’aurais engagé les négociations avec Kaïs Saïed et non Najla Bouden », a avancé le dirigeant au sein d’Attayar, Nabil Hajji, mercredi 4 janvier 2023, rappelant que le pouvoir exécutif était entre les mains du président de la République uniquement.
M. Hajji réagissait, à la réunion qui a eu lieu mercredi entre la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, et le président de l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Samir Majoul. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de « l’Année de la concertation et du dialogue », selon la Kasbah.
Le politicien a affirmé, au micro de Moez Ben Gharbia dans une intervention dans l’émission Houna Tounes sur Diwan FM, que les concertations n’existaient pas sur le terrain évoquant la Loi de finances 2023 que le gouvernement a élaboré dans l’ombre en dépit de tous les appels à faire participer les parties sociales et les organisations nationales; l'Union générale tunisienne du travail, notamment.
Il a ajouté, dans ce sens, que le président de la République avait fini par parapher la Loi de finances alors qu’il avait toujours crié son opposition aux recommandations du Fonds monétaire international sur la levée des subventions et ses discours sur la lutte contre la dégradation du pouvoir d’achat des Tunisiens.
Soutenant que Najla Bouden n’a que le rôle de « figurant », Nabil Hajji a indiqué que toutes les composantes de la scène politique étaient aujourd’hui conscientes du fait que « ce que dit Najla Bouden pendant les négociations n’est pas paroles », en l’air.
N.J.

