
Dans un texte partagé sur sa page Facebook et visiblement rédigé par Borhene Bsaies, le directeur exécutif de Nidaa Tounes Hafedh Caïd Essebsi a tiré à boulets rouges, ce mercredi 23 mai 2018, sur le chef du gouvernement, Youssef Chahed, l’accusant de tous les maux qui rongent l’économie tunisienne.
Commentant ainsi les appels au maintien du gouvernement Chahed pour garantir la stabilité gouvernementale, HCE s’est interrogé sur un ton ironique et moqueur : « De quelle stabilité parlez-vous ? La stabilité dans la chute vertigineuse de tous les indicateurs économiques ? Dans la valeur du dinar par rapport aux monnaies étrangères ? Dans la crise persistante des finances publiques ? Dans la chute des réserves en devise ? Dans le maintien de la Tunisie sur les listes noires ? Dans l’endettement pour payer les salaires et l’absence de vision pour réformer le pays ? Ou dans le manque de sérieux vis-à-vis des organisations nationales qui risquent de mener à la confrontation dans la rue ? »…
Pour Hafedh Caïd Essebsi, le changement de gouvernement est une pratique courante dans les régimes semi-parlementaires.
Le directeur exécutif de Nidaa Tounes se permet aussi de donner une leçon de patriotisme aux parties qui évoquent la nécessité de garder les responsables actuels, car ils sont des interlocuteurs des organisations internationales et des partenaires stratégiques de la Tunisie, en évoquant l’argument souverainiste.
Enfin, Hafedh Caïd Essebsi rappelle dans un ultime tacle adressé au chef du gouvernement que Youssef Chahed est nommé et non élu…
N.B.G

Commentaires (29)
CommenterLa bande à jarraya le mène par le bout du nez
les 9afeffa
Tunisie
*** BLH
Au nom du père, du fils et de la Tunisie
Hafedh Caïd Essebsi ne regarde pas dans les autres pays de par le monde entier.
Hafedh Caïd Essebsi et tout observateur politique, ont vite remarqué l'impossibilité et l'inexistence de tricheries aux dernières élections municipales. Avec l'honnêteté et la neutralité du nouveau chef de l'ISIE, Mohamed Tlili Mansri, même le plus grand intrigant de la République, Mohsen Marzouk s'est trouvé KO. Il n'a pu rien manipuler, ni prétendre connaître les résultats des votes, même avant la fermeture des bureaux de votes, comme il le fit en flagrant délit aux élections de 2014.
Donc, pour Hafedh Caïd Essebsi, Youssef Chahed qui n'a pas abusé de son pouvoir de premier Ministre aux dernières élections municipales au profit de Nidaa Tounes, ne pourra être son homme pour les prochaines élections législatives et présidentielles de 2019. Il a besoin d'un autre premier Ministre malhonnête, prêt à former des lobbies d'escroqueries RCDistes, habitués aux tricheries électorales. Un genre d'avide de pouvoir, prêt à lécher les bottes de Hafedh Caïd Essebsi, suivant la devise du régime déchu de Ben Ali «Berrouh, beddèmm, nefdik yè Zalèm».
Hafedh Caïd Essebsi qui a volé le parti de Nidaa Tounes à son vrai fondateur Faouzi Elloumi, ne remarque même pas le changement de la Tunisie et de la mentalité des Tunisiens. Il vit entouré de ses propres «Azlèms». Ces mêmes «Azlèms» qui laissèrent tomber les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Au plus tard, après les élections de 2019, Hafedh Caïd Essebsi va souffrir d'un «Dégage» cruel, suivi de poursuites judiciaires. Peut-être qu'il subirait la même fin de Nejem Gharsalli.
degaaaaaaaaaaage!
et toi HCE t'es elu ou nommé
Pour une fois qu'il dit quelque chose de sensé !
un cirque, du jamais vu !!!!
Hata el far bnaftou.

