
Le candidat d’Ennahdha à la primature, Habib Jamli a réitéré, ce jeudi 9 janvier 2020, son engagement à modifier la composition du gouvernement après approbation du Parlement et ce si les membres concernés ne répondent pas aux critères d’indépendance et d’intégrité, car leur compétence n’est pas contestable, selon M. Jamli.
Ainsi, le chef du gouvernement désigné a appelé, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, les députés ainsi que tous ceux qui ont des réserves sur certains noms proposés à fournir les documents appuyant leurs allégations qui seront examinés par M. Jamli.
Dans ce sens, Habib Jamli a indiqué qu’il avait, hier mercredi, conversé avec deux membres de ce nouveau gouvernement dont la nomination a été contestée affirmant qu’ils lui ont présenté des preuves réfutant toute allégation les concernant.
Et d’ajouter que la secrétaire d’Etat à la Santé, Maha Aissaoui, qui fait partie de ces deux membres et qui serait membre de Qalb Tounes, fera une sortie médiatique pour infirmer les accusations la visant.
Toutefois, Habib Jamli a souligné que même s’il existe dans la constitution de son gouvernement des membres qui comptent comme affiliés à Qalb Tounes, il ne s’agit guère d’un gouvernement de quotas et qu’un gouvernement indépendant aura quand même besoin d’interagir avec le Parlement et de demander le soutien des élus.
Par ailleurs, le candidat d’Ennahdha à la primature a assuré que son gouvernement n’était pas le gouvernement d’Ennahdha et que les mêmes critères de compétence, indépendance et intégrité ont été appliqués sur tous les partis politiques y compris le parti islamiste, bien que certains de ces partis étaient attachés à gouverner.
Ainsi et selon M. Jamli, s’il s’avère qu’un membre de ce gouvernement appartient à Ennahdha, il sera remplacé. Cependant, il a relevé qu’Ennahdha soutiendra naturellement le gouvernement et qu’il apprécie ses efforts malgré certaines réserves.
Interrogé sur l’éventualité d’un gouvernement du président, Habib Jamli a nié toute intention du chef de l’Etat, Kaïs Saïed, de s’ingérer dans le processus gouvernemental précisant que M. Saïed lui a assuré que la situation en Tunisie ne permet pas plus de reports et de blocages.
« Il faut faire primer l’intérêt de la Tunisie sur celui des partis et des calculs politiques. Il faut voter au service du pays dans cette situation critique sans précédent et notamment en présence de tous ces défis à relever dans la région », ainsi était le message du chef du gouvernement désigné aux députés.
B.L
PAUVRE CON DEGAGE .