
L’artiste Atef Ben Hassine, partisan du projet du président de la République, et membre de l’initiative politique baptisée "Pour que le peuple triomphe", afin de « répondre aux objectifs de la révolution du 17-Décembre, ainsi qu’au processus du 25-Juillet », a déposé aujourd’hui, mercredi 26 octobre 2022, sa candidature aux législatives de décembre.
Dans un statut posté sur le compte Facebook qu’il partage avec son épouse, le cinéaste a expliqué qu’en se portant candidat il répond à « l’appel du devoir » et qu’il a toujours été du côté des opprimés, exécrant la politique et l’idéologie qui divisent.
Pour que le peuple triomphe, afin de « répondre aux objectifs de la révolution du 17-Décembre, ainsi qu’au processus du 25-Juillet », est une initiative qui se veut un cadre « national », « populaire », « militant », « horizontal » et « ouvert » à tout le peuple tunisien et à toutes ses forces convaincues de la profondeur du processus 17-Décembre / 25-Juillet pour rompre catégoriquement avec le système d’avant 2010, mais aussi avec celui d’avant le 25 juillet 2021.
Les auteurs expliquent que cette initiative n’est pas uniquement un outil électoral mais une cohésion et une expression intensive d’un projet national dans différents domaines.
Les valeurs de l’initiative Pour que le peuple triomphe se résument, entre autres, dans les droits universels fondamentaux, l’indépendance de la justice, la consécration de la reddition des comptes, le droit à la vie, à la richesse et l’emploi, le droit à des services de qualité, l’économie diversifiée, équilibrée et équitable, l’appartenance à la civilisation arabe, islamique éclairée, africaine, l’ouverture internationale, le non-alignement, la non-reconnaissance de l’entité sioniste et la criminalisation de la normalisation.
Les signataires de cette initiative sont :
- Nahed Mustapha : experte en éducation et inspectrice retraitée de l’enseignent primaire
- Dhouha Arfaoui : active dans la société civile
- Mbarka Brahmi : ancienne députée et présidente du centre du martyr Mohamed Brahmi
- Jalila Khalfat : universitaire et ingénieure
- Latifa Hosni : journaliste et activiste politique
- Brahim Bouderbala : ancien bâtonnier
- Ridha Chiheb Mekki : inspecteur retraité de l’enseignement secondaire et activiste politique
- Taher Tahri : activiste associatif
- Bourguiba Belhassen : activiste politique
- Abdelmajid Belaid : activiste politique
- Haykel Belgacem : ancien député et activiste politique
- Mohamed Zouheir Hamdi : le courant populaire
- Abdelhamid Abdi : médecin et activiste politique
- Taoufik Amari : médecin et activiste politique
- Mohamed Ali Boughdiri : ancien secrétaire général adjoint à l’UGTT
- Mohamed Saâd : ancien secrétaire général adjoint à l’UGTT
- Nabil Jmour : journaliste
- Rafaâ Tabib : universitaire chercheur dans les sciences géopolitiques
- Atef Ben Hassine : artiste
- Ahmed Chaftar : activiste politique
- Islah Daoudi : universitaire chercheur dans les affaires politiques et stratégiques
- Lassâad Bouazizi : médecin et activiste politique
- Mohamed Ghassen Chebbi : activiste politique
- Karim Taleb : professeur d’éducation physique et activiste politique
- Fadhel Mekki : actif dans la société civile.
Il est à noter que cette initiative politique a été révélée à quelques semaines de la tenue des élections législatives et au moment où le président de la République annoncait son intention d’amender le Code électoral qu’il avait lui-même mis en place. Le regroupement de ces personnalités connues par leur proximité du président de la République et de son projet politique a pris la forme d’une coalition, vraisemblablement, dans l’objectif de pouvoir attaquer les prochaines élections avec une meilleure organisation, et sans que cela ne soit sous forme de parti politique, concept formellement rejeté par le président. Il convient de s’interroger, toutefois, sur les mécanismes permettant le contrôle d’une telle entité politique, notamment, sur le plan financier dans un contexte purement électoral.
M.B.Z
Toutes façons, comme Kaies saied est entrain de faire COULER notre pays, tout ce "cirque" Ammar ne va pas durer.
Mais on aura perdu quand même du temps, beaucoup de temps pour RIEN et beaucoup d'argent à un moment crucial de notre pays....
C'est ce qu'on vit à présent, sans le moindre doute!!!
Allah yostir Tounes.
les autres suivront


