
L’expert en affaires libyennes, Ghazi Moalla, a fustigé lundi 8 février 2021, dans l’émission « Yaoum Said » de Hatem Ben Amara sur les ondes de la radio nationale, le président de la République, Kaïs Saïed, pour ne pas avoir félicité le nouvel exécutif libyen.
Le 5 février 2021, le Forum du dialogue politique libyen réuni à Genève sous l’égide de l’ONU a élu un Conseil présidentiel et un Premier ministre qui auront la tâche de mettre en place un gouvernement.
« Le président de la République aurait dû féliciter le Premier ministre et l’exécutif élus à l’instar de plusieurs chefs d’Etat. Le président français Emmanuel Macron, par exemple, s’est entretenu avec le Premier ministre et le président du conseil présidentiel », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Nous n’avons pas encore conscience des enjeux politiques de la crise libyenne. Le nouvel exécutif est un premier pas vers l’unification des institutions libyennes et il faut que la Tunisie joue un rôle important pour aider les Libyens dans cette tâche ».
Ghazi Moalla a par ailleurs précisé que le nouveau gouvernement avait pour mission de réunir les différentes institutions (militaire, sécuritaire, la banque centrale …) et préparer des élections prévues le 21 décembre 2021 qui visent à instaurer la stabilité permanente du pays. "En tant que pays voisin, la Tunisie doit accorder à la Libye tout le soutien nécessaire pour qu’elle puisse atteindre son objectif", dit-il.
« Le nouvel exécutif libyen devra faire face au défi de réunir les autorités politiques et l’armée. Khalifa Haftar commande les forces militaires, il est également soutenu à l’échelle internationale. Le nouveau gouvernement doit donc commencer les négociations avec Haftar et refléter par la suite la représentation géographique (l’Est, l’Ouest et le Sud). Ainsi, les membres du gouvernement ont la même orientation politique. Le défi c’est de réunir toutes les parties qui n’ont pas de place au pouvoir exécutif actuel avant de faire passer le gouvernement devant le Parlement. Il serait un premier pas vers la sortie de la crise », a-t-il indiqué.
I.M.
ême pour ooredoo echa3b fêdd wmê 3adech y oureedoo.. Essmê777
Heureusement qu'au moins Mr. Mechichi a contacté Mr. Dbaiba, le nouveau chef de l'exécutif libyen, un ami de la Tunisie selon les dires de tous les experts qui le connaissent de même pour Mr. Menfi, qui était souvent en Tunisie.
Lorsque 5 puissances occidentales les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France, L'Allemagne et L'Italie félicitent les nouveaux dirigeants, nous en Tunisie, on ne doit pas philosopher. On félicite et on cherche comment se positionner.

