
La députée Fatma Mseddi, élue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a tiré la sonnette d’alarme, lundi 30 juin 2025, à propos des résultats des élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-Nord. Des résultats qu’elle n’a pas jugés anecdotiques, mais bel et bien symptomatiques d’un malaise démocratique, qualifiés d’« alerte sérieuse ».
Dans une publication Facebook, Mme Mseddi s’est émue de voir deux candidats accéder au second tour avec à peine 600 voix chacun, séparés par trois petites voix. Elle y voit un signal fort, presque une claque civique, adressée à une classe politique dont elle fait — incidemment — partie.
Plutôt que de se contenter de demander pourquoi les électeurs ne se déplacent plus, la députée s’interroge plus en avant : pourquoi, au fond, auraient-ils encore confiance ? La réponse ne se fait pas attendre : parce que le Parlement, selon elle, est devenu un décor sans fonction, où les questions restent sans réponses, les propositions de lois gèlent dans les tiroirs, et l’exécutif avance, seul, convaincu d’incarner à lui seul l’État.
Fatma Mseddi en conclut que le peuple a tout simplement cessé de « jouer un jeu sans conséquences ». Car à quoi bon voter pour une institution à laquelle on a retiré griffes, crocs, et jusqu’à la voix ?
Elle appelle donc à des réformes urgentes pour rétablir un équilibre entre les pouvoirs, restaurer la crédibilité du Parlement et éviter que ne s’approfondisse la fracture entre représentants et représentés. Un appel à rendre du pouvoir à une institution qu’on dit vidée de sa substance… tout en continuant à y siéger. Une institution, rappelons-le, qui a été élue avec un taux de participation de 11% au premier et deuxième tour.
Pendant ce temps, l’Instance régionale indépendante pour les élections à Bizerte a finalisé, dans la nuit du 29 au 30 juin 2025, le dépouillement du premier tour des législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-Nord. Sur les 89 632 électeurs inscrits, seuls 2 623 se sont déplacés aux urnes, soit un taux de participation inférieur à 3 %. Les candidats Mahmoud Essaïed et Adnen Allouche, crédités respectivement de 584 et 581 voix, s’affronteront au second tour.
H.K
en 2011, ou meme de 2011 à au moins 2019: J'aurais traversé le désert à pied et la méditerranée à la nage pour ne pas rater un vote et pour participer à l'édification de mon pays ne serais ce qu'avec ma voix. Souvent avec peur, mais toujours avec fierté même si les résultats ne me convenaient jamais. De longue queue au soleil, pas grave, j'aurai bravé des inondation pour faire mon devoir.
Aujourd'hui?
je ne vais pas commenter ... j'ai peur ... !
tout est dis non?
Même à la présidence, ils doivent être encore à la recherche du bouc émissaire responsable de cette débandade !
Entre temps, la pauvre "isie" qui a imprimé 90 000 bulletins de vote, se retrouve avec 87 000 bulletins inutilisés et à jeter directement à la poubelle. Quel gaspillage ?
Le peuple a quitté la politique, et le navire du suffrage est en plein naufrage. Les taux de participation montrent un désintérêt que les dindes et les imbéciles ne sauront en interpréter les proches conséquences.
Ceux qui savent lire les faits (et votre serviteur l'a bien prouvé), vous diront que le fait de tourner le dos à ce point à des élections locales, augure de très mauvais lendemains. Cette désertion populaire est en réalité un refus de participation au saccage que vit notre pays depuis 2011, et sa déception à la suite du peu d'espoir qu'a fait naître en lui le 25 Juillet 2021 et qui s'est avéré en réalité qu'une sonnerie de fin de récréation, musclée, indigne du 21-ème siècle, et surtout méprisante (car venant certainement, encore une fois, de l'étranger).
En effet, de telles prises de pouvoir ne peuvent être approuvées par le peuple que lorsque ce dernier retrouve une santé économique et un meilleur confort de vie. C'est ce qu'avait fait Ben Ali le 7 novembre 87 et la Tunisie rayonnait dès 89. Et Bourguiba fut sauvé!
Les dindes qui, sans aucune pudeur, sont capables bénir les arrestations arbitraires dans une Tunisie où les prisons sont devenues des salles d'attente (attente de jugement avec un déni de justice), se mettent dans une situation dangereuse.
Ben Ali, qui avait laissé un pays rayonnant et riche n'avait pas été épargné par l'ingratitude. Qu'arrivera-t-il donc à ceux qui ont appuyé des dirigeants qui empruntent pour payer les dettes et qui racontent à leur peuple que la dette diminue? Comment les juges, les Abou-Askar et leur Isie, les Tarchouneux et les Tarchouneuses, justifieront-ils un jour leur appui et leurs actes?
Les tunisiens ne savent pas retenir les leçons d'un passé, pourtant tellement proche. La mémoire courte, ils sont en train de prouver que le problème n'est ni Ben Ali, ni d'ailleurs KS, le problème ce sont eux. Injustes et non disciplinés, ils créent les dictatures. Pire, ils trahissent leur pays par leur bêtise et leur addiction à l'argent. Un peuple de xxxxx.
Le réveil sera dur, très dur!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant, Ami et Disciple de Mon Col Ferchichi (Allah Yar7mou), Libérateur de Bizerte,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Quelle gamme de la population tunisienne trouve la nécessité d'aller voter?
Allah yostir Tounes.
Et les élus ne servent pas à grand chose.
La population est désemparée, et ne voit plus l'utilité d'aller voter .
Mais c'est bien, elle au moins, elle dénonce cette anomalie. Anomalie est un euphémisme bien sûr.
3% de participation peut aussi signifier que les électeurs n'ont trouvé aucun candidat digne de les représenter, et n'ont plus confiance en des institutions méthodiquement dévoyées depuis des années.
Ce serait inquiétant !
Et voilà qu'elle ose affronter l'exécutif en signifiant : " pourquoi,(...)auraient-ils (les électeurs) encore confiance ?: parce que le Parlement, selon elle, est devenu un décor sans fonction, où les questions restent sans réponses, les propositions de lois gèlent dans les tiroirs, et l'exécutif avance, seul, convaincu d'incarner à lui seul l'?tat." dixit. C'est clair comme de l'eau de roche; cette diatribe n'est nullement adressée à l'Exécutif monolithique incarné par KS, mais semble adressée essentiellement à ses collègues de l'ARP et en remporter rang Boudrebala, le portier en chef de l'ARP... Aaah, ça nous rassure ainsi de comprendre, enfin, que Mme Fatma Mseddi , qu'allah le miséreux nous garde, n'est aucunement révolutionnaire, encore moins frondeuse, elle est bel bien islamo-fasciste nahdaouie bien macérée dans les cuves abjectes et totalitaires des frères musulmans, criminels, terroristes et manipulateurs.
La légende populaire à Sfax prétend que" cette ville serait édifiée sur la tête d'un chien"; si c'est vrai, ce chien-là aurait doté la ville d'une néfaste descendance, chiens et chiennes confondus...
D'une façon générale, je pense nécessaire de rédiger un article en ne partant pas du biais que tout le monde sait déjà qui sont les gens ou ce qu'il en est passé. D'ailleurs les journaux étrangers font souvent référence à leurs anciens articles pour détailler tel ou tel point qu'ils ne souhaitent pas développer de nouveau.
Merci
Alors ne pas dire que c'est la faute à 2011 et 2014...