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Chroniques
En voulant protéger l’Etat, Kaïs Saïed le détruit
Par Marouen Achouri
09/03/2022 | 15:59
5 min
En voulant protéger l’Etat, Kaïs Saïed le détruit

 

Nous vivons actuellement une période très étrange de notre Histoire contemporaine. Comment va-t-on expliquer à nos enfants que Noureddine Bhiri est devenu un militant des droits de l’Homme et est sorti en héros de l’hôpital de Bizerte ? Comment allons-nous leur expliquer que nous avons avalé qu’un conseil supérieur de la magistrature nommé, agrémenté de retraités et composé uniquement de juges est un meilleur choix qu’un CSM élu et représentant plusieurs métiers de la justice ? Comment allons-nous justifier le fait que l’article 80 de la constitution de 2014 a été activé sans que l’on sache, jusqu’aujourd’hui, quel est le danger imminent auquel l’Etat doit faire face ?

Nous pourrons peut-être nous défendre de tout cela en invoquant le fait que cette période est celle du n’importe quoi. Une période où toute rationalité a été mise de côté et pendant laquelle nous étions majoritaires à soutenir un président sous lequel nous n’arrivons plus à nous nourrir. Oserait-on leur sortir le fameux « ghaltouni » (j’ai été trompé, ndlr) qui n’avait pas sauvé l’ancien président Ben Ali de l’exil ? Nous aurons sûrement l’audace de le faire puisque nous votons si mal depuis la révolution.

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a procédé à un nombre pléthorique de nominations à différents niveaux de l’administration. Certains diront que c’est du « nettoyage », mais force est de constater que c’est le même procédé utilisé par Ennahdha et d’autres partis politiques. Quand on prétend être plus intègre et meilleur qu’un parti, on n’utilise pas ses mêmes moyens. Au vu des calibres que le président a nommé en tant que gouverneurs, on peut nourrir les doutes les plus sérieux quant aux personnes qui intègrent actuellement une administration démotivée et résignée.

Cette pauvre administration est chapeautée par un ensemble de ministres dépourvus de toute prérogative qui se contentent d’écouter bien sagement les directives, souvent farfelues, de leur président. Ils sont quand même autorisés à faire quelques actions spectaculaires pour alimenter le mythe selon lequel ce gouvernement travaille et tout va pour le mieux sous Kaïs Saïed. Si quelque chose ne va pas, allez voir du côté des lobbys, des forces du mal, des extraterrestres ou du gang des nains de jardin. Bref, l’Etat et surtout le président ne sont responsables de rien. Par contre, si quelque chose s’améliore, comme la situation pandémique, tout le mérite en revient à Kaïs Saïed et uniquement à Kaïs Saïed. Si l’on en croit les communiqués, il aurait été impossible de renvoyer les conteneurs de déchets italiens sans l’intervention décisive du chef de l’Etat. Lui-même se moquait ouvertement de ce sujet quand il donnait des leçons aux médias qui, selon lui, n’ont pas parlé du fait que la Tunisie ferait partie des six pays choisis en Afrique pour fabriquer le vaccin anti-Covid. Le président arrive même à déconcerter les meilleurs laudateurs et les lèche-bottes les plus doués.

 

Au milieu de toutes ces gesticulations, le chef de l’Etat a trouvé le temps de sélectionner quelques juges retraités sur dossiers pour intégrer le conseil supérieur provisoire de la magistrature. Ne nous attardons pas sur les questions du genre : quels sont les critères de sélection, combien de dossiers la présidence de la République a-t-elle reçu, qui a procédé au tri et à la sélection. Nous avons pris l’habitude, depuis longtemps, d’un pouvoir sourd et muet. En tout cas, il faut saluer la capacité de travail de Kaïs Saïed qui a fait tout cela sans aucun staff à ses côtés, pas même un chef de cabinet. Sa famille l’a peut-être épaulé dans la dure tâche de trouver des juges qui adhérent à sa vision et qui lui vouent une allégeance sans faille. S’ils sont compétents en plus de cela, qu’ils soient les bienvenus.

Et puis les têtes pensantes du palais présidentiel ont fait d’une pierre deux coups. La mise en place d’un conseil supérieur provisoire de la magistrature a permis de procéder à la libération de Noureddine Bhiri sans trop perdre la face. L’histoire racontée par le palais est que la dissolution de l’ancien conseil et le début de la réforme de justice n’auraient pas été possibles si Noureddine Bhiri était libre, car il a une mainmise totale sur la justice. Par conséquent, puisque le nouveau CSM a été nommé, il n’y a plus de raison de garder Bhiri en résidence surveillée et l’on pourra maintenant soumettre son dossier à une justice indépendante et réformée. Cette histoire comporte tellement de lacunes et de mensonges qu’il serait long et fastidieux de les exposer. Mais l’on se trouve obligés, au moins, de donner deux conseils : le premier est qu’il faudrait réfléchir avant de raconter ce genre de bêtises car il s’agit là de l’aveu qu’il s’agit d’une mise en résidence surveillée purement politique et qui n’a aucun rapport avec une affaire en justice ou un réel danger pour la sûreté publique. Par conséquent, il s’agit d’une arrestation arbitraire et d’un vrai kidnapping comme le disent les islamistes depuis plus de deux mois. Le deuxième conseil relève de la communication : le fait que tous les cireurs des bottes présidentielles se mettent à chanter en chœur la même chanson sur les plateaux de radio, télé et les réseaux sociaux a tendance à mettre la puce à l’oreille. La coordination avec les chroniqueurs et les blogueurs se passait avec plus de finesse quand Nadia Akacha était là, elle qui avait alerté, dès le début, sur le danger de l’affaire Noureddine Bhiri.

 

L’opinion publique est divisée entre ceux qui pensent que Kaïs Saïed cherche réellement à réformer le pays et ceux qui pensent qu’il a des tendances hégémoniques. En réalité, cela importe peu. Kaïs Saïed est président de la République, il n’est pas censé être notre ami ou notre père. Il a sollicité le suffrage universel pour faire un boulot. Au lieu de cela, il détruit méticuleusement ce que des générations ont peiné à construire et insulte la mémoire de tous ceux qui sont morts pour ce pays. Apprenons, dès aujourd’hui, à nos enfants les vertus de la tolérance et du pardon, nous en aurons besoin quand ils grandiront.

Par Marouen Achouri
09/03/2022 | 15:59
5 min
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Commentaires
AN
Jè Bèch Idaouihè 3mèhè!
a posté le 11-03-2022 à 16:43
-
EL OUAFI
C'est urgent que l'état se mue(se métamorphose) et change de stratégie
a posté le 10-03-2022 à 15:20
'? en croire nos experts et rédacteurs en chef, des connaisseurs en la matière, assister à l'impensable, un président élu avec un score très confortable 73 % qui détruit méthodiquement son pays !
Que pouvions-nous dire ?
Dire non, c'est faux, le risque est très grand être censuré à 99 % !
'?mettre un avis contraire, n'est nullement permis.
Le modérateur aux pouvoirs sans limites, veille aucune tolérance n'est permise
On caresse dans le sens des poils, pour ne pas provoquer le courroux du Monsieur, qui ne permet à aucun commentaire, d'avis autre qu'énoncé par M. Marouen Achouri.
Pour plus de clarté, M. Kais Saied est en train de détruire non pas le pays, mais objectivement il détruit tout, s'est construit sur des fondations hasardeuses, celles qui sont construites sur le futile et l'étude approximative.
Une refonte totale du système est nécessaire, administration obsolète, des fonctionnaires payés à brasser l'air !
Il est urgent de se remettre en question, l'état tunisien, ne peut se permettre d'avoir 850000 fonctionnaires, avec une économie à l'agonie paralysée par la gangrène des corrompus et cette '?CONOMIE parallèle, qui ne rapporte (oualou) à l'état, mais qui le prive de ce qui doit lui revenir (recette !)
Une centrale syndicale, un '?tat dans l'état ! Ceci est contraire à ses prérogatives.
La répétition des grèves sape le développement des entreprises, qui deviennent des fardeaux pour l'?tat, ceci aussi est urgent de se débarrasser de ces "canards boiteux".
La Destruction se révèle nécessaire Mr Achouri !
Ce manège a assez duré, il faut revenir à la réalité !
Rationnel
Pourquoi preserver un etat qui nous conduit vers la famine
a posté le 10-03-2022 à 13:19
C'est l'état et l'UGTT qui sont la cause principale de la spirale d'appauvrissement que vit le pays.
Kais Saied ne peut pas rester les mains croises devant ce drame.
Comme on la remarque plusieurs fois, la conséquence de vivre dans un état corrompu est la famine. Ceci est arrive au Venezuela, au Liban, et plusieurs autres pays africains du Sahel: Mali, Afrique centrale...
Les dépenses non-productives de l'état sont la première cause des déficit, dettes et dégradation de la valeur du dinar.
L'état qui a mal géré l'agriculture et est le premier responsable du manque de denrées alimentaires, avant l'implication de l'état dans l'agriculture la Tunisie était autosuffisante. Plus l'état s'implique et plus la productivité de secteur baisse.
On essaye de nous faire croire que l'état tunisien dans les années 60, 70, 80, ou autre période était mieux performant mais les chiffres ne mentent pas et l'état tunisien n'était pas compétent depuis longtemps. Les mauvais choix pris dans ces décennies nous empêche de progresser et il est difficile de maître fin a ces choix comme la caisse de compensation.
Il n'est plus possible de préserver un état de 850 milles fonctionnaires, la Tunisie n'a pas les moyens [pour se payer ce luxe et le FMI refuse aussi. Il n'est plus possible de subventionner le pain ou l'essence pour des gens qui gagnent bien leur vie. On doit laisser la place aux jeunes et leur donner espoir et l'état bloque toutes les initiatives. Les fonctionnaires sont payer 7 fois le SMIG leur rôle se contente principalement a gérer système d'autorisations inutile et des plus archaïques.
Nephentes
l'Etat tunisien n'a pas attendu Kaes Saed pour s'auto-detruire
a posté le 10-03-2022 à 11:44
Votre article Mr Achouri me semble très intéressant - a condition toutefois que vous l'ayez écrit de bonne foi, ce qui reste a prouver-

Mais pas pour plaider pour et contre Mr Saed, qui est une donnée négligeable au niveau de l'analyse de la continuité de l'Etat tunisien.

L'Etat Tunisien tel qu'il a été édifié des le 18eme siècle par Hamouda Bacha puis par Ahmed Bey et surtout par Bourguiba qui en a fait un Etat Moderne et relativement efficient a ete liquefie par ses propres enfants : es fonctionnaires.

Si les années 60 et 70 ont coïncidées avec un corps administratif compètent dévoué et efficace

a partir des années 80 suite aux pratiques de népotisme copinage corruption , d'abord initiées par les Saheliens, puis élargies a d'autres régions selon tel ou tel ministère

cette évolution socio-politico-historique s'est traduite par un niveau global et croissant d'incompétence, d'arrogance debilo-comique
de dysfonctionnements voire de détournements de mission de service public,
d' instrumentalisation au profit de mafias claniques politiques régionalistes
,d' influences grandissantes de l'oligarchie etc..

Qui a abouti a rendre l'Etat Tunisien une coquille vide et sale, en grande partie décrédibilisée aux yeux de la population.

L'Etat Tunisien qui étaient de l'avis de spécialistes de droit public un modèle en contexte de pays en voie de développement; s'est ainsi écroulé silencieusement tel un château de carte et est devenu véritablement une cour des miracles lieu de tous les trafics et luttes d'influence

Des institutions publiques telles que le Ministère du Commerce des Finances de l'Intérieur ont été directement a l'origine , de manière délibérée ou non, des blocages économiques et sociétaux auxquels on assiste aujourd'hui.

Blocages qui continueront d'exister pendant plusieurs décennies encore.
URMAX
... rectification ...
a posté le 10-03-2022 à 08:45
IL reconstruit l'Etat sur de nouvelles bases, plus solides sur le plan judiciaire / légal.
Ce sont les fondations les plus solides, sur le long terme, d'une structure gouvernementale ; les plus crédibles, aussi.
Ceci est fondamental, afin d'obtenir une haute structure, tres stable, fiable et convainquante.
...
C'est l'ABC d'un état crédible sur le plan international.
A4
Rappel
a posté le 09-03-2022 à 19:18
Aux dernières élections présidentielles, il fallait choisir entre la peste et le choléra ! Moi j'ai préféré "brûler" mon bulletin de vote. Ni peste ni choléra, et qui vivra verra . . .

BULLETIN DE VOTE
Ecrit par A4 - Tunis, le 21 Septembre 2019

Mon bulletin ne veut plus se jeter à l'eau
J'ai beau lui acheter palmes et beaux maillots
Il ne veut plus grimper, passer par la fente
Pour plonger dans des eaux sales et gluantes

Il a promis et juré de ne plus le faire
De ne plus se faire avoir de cette manière
Par ces bandes de truands et politicards
Qui ont transformé des espoirs en désespoir

Il est très têtu et les choses sont ainsi faites
Il ne veut plus jouer au dindon de la fête
A celui qu'on jette soudain dans des eaux troubles
Pour s'amuser à parier à quitte ou double

Il ne veut plus de cette classe d'inclassables
De tocards véreux, corrompus et minables
Il ne veut plus se retrouver dans une boîte
Pataugeant malheureux dans une chaleur moite

Il me l'a dit ce matin sans mâcher ses mots
Sans tergiverser et tourner autour du pot:
"Je ne peux choisir dans ce royaume de lépreux
Entre programmes misérables et plans foireux"

"Peste ou choléra, choléra ou peste
C'est hélas un type de jeu que je déteste
Choléra ou peste, peste ou choléra
C'est du pareil au même, et qui vivra verra !"
A4
"nous votons si mal depuis la révolution"
a posté le 09-03-2022 à 19:10
Comme d'autres arrêtent de fumer, moi j 'ai arrêté de voter pour ne pas participer à cette oeuvre de destruction massive.
Normalement, on doit soumettre les électeurs à un test de QI et n'accorder le droit de vote qu'à ceux qui ont un minimum de 10 sur 100 de quotient intellectuel. Il est criminel d'accorder le droit de vote à quelqu'un qui sacrifie les générations futures pour un paquet de chocotom ! CRIMINEL !!!
Ces 10 ans de malheur ne sont que la conséquence du vote idiot de 23 Octobre 2011. Le train a été aiguillé vers le précipice et rien ne le retiendra !
MH
Qui peut l'arrêter?
a posté le 09-03-2022 à 19:00
Il fallait l'arrêter le 26/07, le lendemain du coup d'état. Maintenant, c'est trop tard. Il a placé les siens après avoir limogé des hauts fonctionnaires depuis juillet et il les annonce que 8 mois plus tard dans le jort, ça dit long sur ses intentions cachées.
Tounsi Fakhour
C'est un peu exagéré
a posté le 09-03-2022 à 18:39
Il me semble assez clair que KS n'est pas issu et ne fait pas partie de l'establishment, pour les raisons suivantes :
1. Il était presque inconnu, avant la campagne présidentielle,
2. Il n'a pas de parti politique,
3. Pendant la campagne présidentielle et contrairement aux candidats de l'establishment,
a. Pas d'appui médiatique, les autres disposent d'organes de presse à leur disposition,
b. Pas d'appui financier, les autres ne regardent pas à la dépense,
c. Il a même refusé d'utiliser les fonds publics offerts à tous les candidats,
d. De tous, il était considéré comme un outsider,
4. Après son élection, il n'a pas profité, comme Macron en France, pour créer son parti politique,
5. Pendant son mandat, il n'a pas de machine médiatique. De plus, certains sites et médias s'acharnent sur lui,
6. Le 17 décembre, ce n'est pas son anniversaire, ni celui d'une éventuelle prise du pouvoir, comme c'était le cas avec les prédécesseurs Bourguiba et Ben Ali,
7. C'est l'étincelle de la révolution tunisienne qui a fait de la Tunisie une exception, « an arab anomaly », selon le livre du professeur à l'université de Columbia, Safwan Masri (2017), New York : Columbia University Press,
8. Enfin, sa démarche, ses méthodes sont loin de copier le système, caractérisé par un certain égo, opportunisme, arrivisme et une mise en scène portée plus sur la communication que sur l'action. Lui, il se distingue, il est plutôt intègre, il travaille, il apprend, il ajuste.

Des actes et des résultats :
Pour le moment et par honnêteté, on ne peut que dresser un bilan provisoire sur sept mois.
Qu'on le veuille ou non, l'action salvatrice de KS, entamée le 25 juillet a abouti, pour le moment, au moins :
1. De caser la pourriture islamiste sous le tapis, plutôt dans le caniveau,
2. Des campagnes de vaccinations, très efficaces, contrairement à l'hécatombe sanitaire d'avant le 25 juillet,
3. Un gouvernement (non politique pour une fois et essentiellement technocrate) en place et actif,
4. Un vrai processus d'assainissement en cours,
5. Enfin un exécutif, courageux et soucieux du bien général, qui ose aborder les réformes douloureuses et nécessaires,
6. Une loi de finances, certes non parfaite (pourrait-elle l'être ?), mais la moins pire,
7. Un dossier FMI sincère et réaliste,
8. Des décisions importantes viennent d'être prises, concernant la feuille de route et lancement d'une consultation populaire inédite.
L'exécutif ne se réduit pas à KS. KS directement, n'a pas (et ne peut pas avoir) la charge de tout, il n'a pas de baguette magique. Son background est prof d'université en droit constitutionnel. On ne lui demande pas d'être docteur en économie, en finance, etc. Il y a un gouvernement, des conseillers, des experts.
KS n'est pas responsable du bilan catastrophique de la décennie nekba et ses satellites.
BI
n'a pas (et ne peut pas avoir) la charge de tout?
a posté le à 20:53
Mais il l´a bien voulu, n'est-ce pas ? ?
Maintenant il doit assumer, c´est ca en politique cher @Tounsi Fakhour !
Optim
Mensonges
a posté le à 20:21
Je suppose que Tounsi Fakhour fait de l'humour au second degré. J'ai bien aimé cette litanie de contre sens. En tout cas cette longue blague de termine par un énorme mensonge : KS n'est pas Professeur en droit constitutionnel. En fait, il n'a jamais eu de doctorat. Juste un DEA qui lui a permis d'intégrer l'enseignement supérieur en tant qu'assistant. Il n'a jamais eu aucune promotion pendant toute sa carrière et a pris sa retraite à 60 ans en tant qu'assistant.
Lenet
@optim..Le naze
a posté le à 11:35
Tout simplement parceque KS n'était pas un lèche luc du rcd comme tous ceux que tu connais bouffon...il était resté assistant car il n'a pas baissé son froc comme tous ces soit-disant diplômés ...."diplôme "qui met les universités tunisiennes presque les derniers dans les classements internationaux...
Allez va t'amuser ailleurs...
Fares
Pas vraiment d'accord avec vous
a posté le à 20:04
Le fait que KS ne soit pss issu de l'establishment s'est avéré être une catastrophe pour notre pays. Le personnage n' à pas de compétences ni en politique, ni en économie. Pire encore, il n' a strictement rien appris pendant presque 3 ans, et il n'apprendra strictement rien même s'il reste dans ce poste pendant dix autres années.

Je vous rappelle qu'une machine très bien huilée était derrière l'ascension de cet illustre inconnu au pouvoir, certains parlent de l'Iran, d'autres de la Russie. Je ne crois pas aux comptes de fées, j'ai dépassé l'âge.

Finalement, Saïed est à 100% responsable de la situation économique actuelle du pays. Il a accepté le lègue des islamistes, personne ne l'a forcé, qu'il assume pour une fois! Il n'a rien fait pour améliorer la situation du peuple pendant 8 mois, que des tromperies et du foutage de gueules.

Sa dernière trouvaille est la libération de la Tunisie. Oui j'espère que le pays sera libéré très
bientôt de son emprise.
retraité
c'est le contraire !
a posté le 09-03-2022 à 17:00
c'est dommage ce qu'il a détruit l' '?tat et son peuple ce sont les islamistes et leurs alliés depuis 10 ans le président de la république a essayé de redresser la situation dans tous les secteurs depuis le 25 juillet 2021 s'il réussit tant mieux pour le pays et son peuple s'il échoue il lui reste à peine un an de gouvernance jusqu'aux prochaines élections et le peuple ne lui renouvellera sa confiance . Monsieur Achouri vos articles ne servent à rien vous auriez du attaquer les maux du pays depuis 10 ans et proposer des solutions et des suggestions comme il dit dans la religion musulmane lorsque un croyant fait un effort et il réussit il a deux récompenses et s 'il ne réussit pas il a une seule récompense tous les citoyens doivent l'aider dans sa tache en l'éclairant et en lui mettre des suggestions plutôt de le dénigrer à la longueur de la journée sans rien proposer encontre partie
Warrior
STOP your SPAM ...........................
a posté le à 18:50
ce post, tu l'as pôsté n fois. çà fait disque rayé, et c'est mème interdit ...
TNN304
Said est responsable de 20% des 10 ans!
a posté le à 18:29
Comment accepter vivre un tel cauchemar!!
Quant aux 10 ans, Kais est responsable des deux dernières années. Soit 20% de la durée totale. Et personne ne semble le blamer. Et maintenant, il agit comme un éléphant dans un magasin de jouets, sauf que le magasin est la Tunisie..
MH
Vous êtes trop gentil
a posté le à 19:04
Moi je dirais facilement 80%, car la situation se détériorait doucement mais sûrement depuis 2011, mais depuis le 25/07 c'est la chute libre.