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Hédi Larbi : Al Badil Ettounsi est un parti de masse valorisant la femme et la jeunesse
26/04/2017 | 09:05
2 min
Hédi Larbi : Al Badil Ettounsi est un parti de masse valorisant la femme et la jeunesse

L’ancien ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire et du Développement durable dans le gouvernement de Mehdi Jomâa et membre fondateur du parti Al Badil Ettounsi, Hédi Larbi, est intervenu ce mercredi 26 avril 2017 dans la matinale de Cap FM.

 

Il a fait une rétrospective des réalisations de Mehdi Jomâa lorsqu’il était chef du gouvernement en 2014 et a avancé que le taux de croissance de la Tunisie était alors de 2.4%. « La dette avait été maitrisée, les investissements privés boostés et le déficit budgétaire réduit » a déclaré Hédi Larbi ajoutant que le bilan de Mehdi Jomâa était positif. Par ailleurs, l’invité a précisé que le gouvernement de Mehdi Jomâa avait alors pour « mission d’organiser les élections législatives de 2014 et d’assurer la transition démocratique » tout en insistant sur le fait que «  c’est Chedly Ayari, le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, qui a proposé le nom de Mehdi Jomâa pour diriger le gouvernement. Ce n’est ni Ennahdha ni Nidaa Tounes ».

 

Hédi Larbi a par ailleurs admis que la situation en 2014 est différente de celle actuelle et a passé en revue les défis majeurs de la Tunisie d’aujourd’hui. « Il y a des problèmes structurels importants au niveau macroéconomique en Tunisie. Le gouvernement d’union nationale n’a pas de vision et manque de méthodologie dans les politiques mises en place » a affirmé Hédi Larbi.

 

Concernant les régions, le membre fondateur de Al Badil Ettounsi a déclaré : « Les gouvernements d’après 2014 savaient que la priorité devait être donnée au développement régional. A Kasserine et Sidi Bouzid les solutions qui ont été mises en place ont endigué de nouvelles problématiques. A Tataouine, les soulèvements sociaux que nous observons ne sont pas étonnants. Depuis sept ans, trop de promesses n’ont pas été tenues !».

Hédi Larbi a également précisé la nature du parti Al Badil Ettounsi en déclarant que « c’est un parti social libéral de masse qui a pour objectif de servir le peuple et de rehausser la politique tunisienne. Nous ne cherchons pas à occuper des chaises mais à valoriser la femme et la jeunesse ».

 

K.H

26/04/2017 | 09:05
2 min
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Commentaires (8)

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kameleon78
| 27-04-2017 13:26
Le parti Nahda (je l'ai expliqué des dizaines de fois, je pense que vous avez fini par comprendre) n'a pas de candidat pour la présidentielle car il ne récolterait que le score de ses partisans qui se situe dans les 30 à 35% des voix donc Ghannouchi a besoin d'un candidat hors du parti qui pourrait lui ramener des voix extérieures, c'est pour cela que j'ai dit que Mehdi Jomaâ sera le candidat idéal pour les islamistes. Vous dites qu'il est progressiste, je n'en suis pas si sûr puisque il était ministre nahdaoui de l'industrie de la Nahda sous la Troïka. Le champ électoral des progressistes est occupé par les candidats Mohsen Marzouk ou peut-être Youssef Chaed, donc le champ électoral pour Mehdi Jomaâ ne pourrait être que celui des islamistes. CQFD.

Hatshepsut
| 26-04-2017 23:41
Ennahdha a un électorat fixe et MMM en a bénéficié grace à son rapprochement d'ennahdha qui l'a nommé président à l'ere troikiste. L'électorat du badil est dans le camp progressiste, déçu par nidaa, non convaincu par mohsen marzouk, et dans le large contingent des abstentionnistes. Miser sur les jeunes, c'est une très bonne initiative surtout qu'il en compte un bon nombre parmi ses membres fondateurs. Je n'ai pas la phobie des "vieux" en politiques, je préfère de loin un vieux eclairé à un jeune étroit d'esprit cela va de soi, savoir allier l'enthousiasme des jeunes à l'expérience des moins jeunes et les encadrer pour former une nouvelle classe politique, ça va être un excellent challenge pour ce parti naissant. Personnellement, je trouve que c'est une équipe qui a fait ses preuves quand elle a récupéré le pays dans une période aussi terrible que le post troïka et qu'elle a bien réussi son pari ce qui m'encourage à à lui refaire confiance pour les étapes à venir.

kameleon78
| 26-04-2017 17:42
Le problème de Mehdi Jomaâ c'est qu'il n'a pas de champ électoral. Le champ électoral des modernistes est occupé par certains dirigeants comme Mohsen Marzouk ou peut-être Youssef Chaed (s'il est candidat) donc il ne reste plus que le champ occupé par les islamistes, c'est dans ce territoire que Mehdi Jomaâ pourrait trouver des électeurs, c'est pour cela qu'il n'a que la Nahda un excellent vivier d'électeurs. Je vous rappelle que Marzouki a pu avoir 45% d'électeurs que grâce aux électeurs de la Nahda en 2014.

Tounsiya
| 26-04-2017 12:24
Depuis 2011 le seul gouvernement qui m'a rassure est celui de méehdi jomaa.compétence. bonne moralite.je ne pense que ce soit le candidat dennahdha.mais il doit etre credible pour sa defense des droits de la femme.est il par exemple ppur ou contre legalite dans lheritage? Il doit être clair et précis! Fatiguée par tous les bla bla bla .. Autrement je serai abstentionniste.

kameleon78
| 26-04-2017 11:32
Mehdi Jomaâ utilise son parti pour se faire une publicité mais il sait qu'en 2019 il aura besoin d'électeurs et je pense que Ghannouchi lui proposera de représenter le camp islamiste à l'élection présidentielle et que Mehdi Jomaâ acceptera.

Mohamed Ben Béchir
| 26-04-2017 10:54
Ce parti n'est que le clone des partis échoués d'Afek, Ennahdha, UPL, et Nidaa...Circulez!

MT
| 26-04-2017 10:49
L'histoire de Om Essissi,pour vendre leurs marchandises,ils faut parler des femmes et des jeunes,pour finir c'est eux qui n'auront rien!Parlez des projets,réels et concrètes.

kameleon78
| 26-04-2017 10:24
Retenez le théorème de Kameleon78, un parti ne vaut que par ses électeurs. Mehdi Jomaâ, combien de divisions?