
Vendredi 10 mai 2024, il est presque 20 heures et le boulevard Bab Bnet, au niveau du palais de justice, grouille de policiers et de véhicules de police. Par dizaines. D’habitude, l’artère est déserte. Des barrages sont mis un peu partout et un fourgon bloque la rue adjacente au tribunal empêchant ainsi l’accès au boulevard 9-Avril.
La raison de cette mobilisation policière spectaculaire est la présence, à la Maison de l’avocat, de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani. Elle fait l’objet, depuis ce matin, d’un mandat d’amener après avoir refusé de se présenter devant le juge d’instruction qui l’a convoqué verbalement, et s’est réfugiée à ce haut lieu du militantisme aux côtés de Chawki Tabib en sit-in depuis le 30 avril.
Comme avec Me Tabib, les avocats se sont déplacés par centaines pour soutenir leur collègue et amie Me Dahmani. Pas que. On croise également des personnalités politiques, des journalistes de renom et de simples sympathisants et des défenseurs du droit et des libertés.
Peu importe la tendance politique ou religieuse des uns et des autres, tout le monde est mobilisé pour soutenir Sonia Dahmani. « Si la police veut l’emmener, elle doit d’abord forcer notre barrage humain », disent en chœur plusieurs avocats.
De la désobéissance civile ? Loin d’eux cette idée. Il s’agit de résister à la machine répressive du régime qui poursuit une célèbre avocate, parmi les plus respectées du barreau, pour une simple déclaration télévisée.
Cherchant à asseoir sa position par la force, le régime a réussi à fédérer les avocats toujours unis quand l’un d’eux est injustement touché. Même Radhia Nasraoui, à la santé très fragile en ce moment, s’est déplacée pour rejoindre ses pairs à ce moment historique.
Malgré le moment difficile, les avocats étaient réunis dans la joie et la bonne humeur et c’était beau à voir. Pendant ce temps-là, Kaïs Saïed était en train de verser des larmes à Radès.
Pour rappel, l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a annoncé, jeudi 9 mai 2024, sur la chaîne Carthage +, qu’elle avait reçu une convocation pour comparaître devant le juge d’instruction conformément aux dispositions de l’article 24 du décret 54.
Sonia Dahmani avait alors indiqué qu’elle n’a pas été notifiée de l’objet de l’affaire, soulignant qu’elle fait l’objet d’une campagne orchestrée sur les réseaux sociaux, en raison de ses déclarations médiatiques sur la crise migratoire. En effet, Sonia Dahmani avait indiqué, “ De quel pays extraordinaire parle-t-on ? Celui que la moitié des jeunes veulent quitter ? ”.
R.B.H
Elle n'a posé aucun acte mais elle a exercé sa liberté d'expression'?'. comme vous venez de le faire tous !
Aujourd'hui, il ne faut PAS confondre légalité -que police et procureur possèdent- Mais en AUCUN CAS ils ne possèdent la légitimité - il n'y qu'à regarder les scores de l'ensemble des dernières votation !!-
Sous quel régime vivons nous (ancienne URSS, Corée du Nord) pour être convoqué par la justice pour une phrase que 100% des tunisiens ont prononcé au moins une fois dans leur vie ?
Porter la robe est une responsabilité et un honneur.
Oser contredire la pensée «officielle » est le PREMIER acte d'une VRAI démocratie.
User de la parole pour la contredire OUI
User de la justice pour la museler NON.
Le sang des martyrs avait dit NON à l'oppression, ne soyons pas des bénis oui oui !
Faire le choix d'un tel discours c'est faire le choix responsable dé décrédibiliser nos institutions et de semer le désordre et le désespoir
Lés marchands de la désinformation sont complices et coupables des difficultés que rencontrent le pays
Comment voulez-vous que les investisseurs aient confiance que les entrepreneurs puissent investir et que la jeunesse puisse aspirer à construire et développer leur patrie lorsque une horde de vendus aux mensonges et au désordre sème le désespoir au travers des médias sous couvert de pseudo liberté d'expression
Il y'a des lois qui protègent la nation de ces maux et une institution judiciaire qui rend justice
Je fais totalement confiance à nos institutions pour protéger la Tunisie
L'important c'est la Tunisie et son avenir et non pas de plaire à des pseudo démocratie qui ne souhaite que notre ruine pour venir nous coloniser
l interieur je me rends au juge lorsqu il me convoque, en attendant de bien argumenter devant la cour .
La dame Dahmani,, avocat membre de la corporation
d avocats dont une des specialistes est l evasion fiscale qui appauvrit l etat et vole l argent des contribuables, elle nargue et insulte la justice. La dame se croit avoir une Richa sur sa tete!
La jus apparament une Richa sur la tete, par la justice elle doit etre traitee justement mais fermement, sinon moi je ferai comme elle..
ATTENDONS LUNDI
Cherchez l'erreur !
Vive la Tunisie
Vive la République
Vive SAIED son président
Que la justice fasse son travail.
Il faut que cette dictature psychopathe cesse.
BN 02/05/2024 | 16:19
SALIM
DEUX QUESTIONS JURIDIQUES
a posté le 02-05-2024 à 18:07
Et s'il sera convoqué par la justice.Et s'il ne se presentera pas.Et si des madats de recherche ou d'AMENER seront émises. Quelle sera sa situation juridique. Un refugié politique ou AVOCACIER ou un fuyard de la justice?. Et quelle sera la position juridique de l'ONAT. UN DONNEUR D'ASILE OU UN HEBERGEUR D'UN RECHERCHé PAR LA JUSTICE.Que dit la loi.
ET SI CHAQUE AVOCAT POURSUIVI SE REFUGERAIT AU SIEGE DE L'ONAT.
Pourquoi on ne voit pas ce phénomène chez les médecins, ingénieurs,pharmaciens,......
MISKIN ILLY ME ANDOUCH IMEDA (ORDRE) YET AAMMAD ALEHE!!!!.
Et puisqu'on a UNE INFLATION en avocatS et journalistes.Pourquoi ils n'émigrent pas en Europe au lieu de nos médecins et nos ingénieurs. Pourquoi
Tout simplement parce que les avocats et journalistes TROUVENT BIEN (ET MEME TRES TRES TRES BIEN) leurs COMPTES en TUNISIE.Les médecins et les ingénieurs NON.
Qu'on l'aime ou pas elle ne mérite pas d'aller en prison
Je suis triste de ne plus pouvoir dire que mon pays la tunisie n'est aujourdhui plus une démocratie
Merci KS pr ce désastre
Les actes et les mots ont un sens et la Tunisie est un état de droit.
Elle a beau être avocate elle reste une justiciable comme chaque citoyen qui doit répondre de ses actes conformément à ce que permet la loi.
La police et le procureur de la république ont la légitimité pour faire appliquer la loi et mettre cette personne face a ses choix et ses actes.
Si la réponse est la prison et bien qu'elle le soit n'en déplaise aux bobo bien pensants.
En tant que citoyen je suis outré et révolté par les propos mensongers et incitant au désordre de cette personne.
Je fais confiance à la police tunisienne et à la justice pour appliquer la loi.



