Dans cet entretien Obama ne laisse plus aucun doute sur la manière dont il a été entraîné par l'ex- président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre anglais David Cameron dans ce qui a été appelé par les français « Opération Harmattan ou Opération Ellamy par les anglais ou Opération Odyssey Dawan par les Etats-Unis ou Opération Mobile par les canadiens et finalement Opération Unified Protector par l'OTAN » sans oublier, ce que les nouveaux dirigeants tunisiens qui sont arrivés au pouvoir au lendemain du 14 janvier 2011, ont appelé de leur côté le « Printemps de la Libye ».
En tout cas il s'agissait bien de la destruction pure et simple de la Libye.
Obama reconnait aussi, dans cet entretien, que le pays est plongé dans le chaos qu'on connait aujourd'hui et qui a donné lieu à une floraison de terroristes de toutes les couleurs dont ceux dont on a parlé ces derniers jours à Ben Guerdène.
Monsieur Rached El Khirrigi avait applaudi des deux mains le déluge de feu déversé sur la Libye, entre le mois de mars et le mois d'octobre 2011 et avait appelé l'opération la « révolution s'ur ». Non seulement mais le personnage avait aussi appelé de tous ses v'ux le même scénario en Syrie. Ce monsieur reste très peu intéressant dans ces aveux du président étatsunien Obama.
Mais ce n'est pas le cas en France pour Sarkozy ni pour Cameron en Angleterre. C'est sûr que Sarkozy aurait tout donné pour éviter de son vivant d'être mis à nu par le président Obama. Son cauchemar, s'il n'avait pas commencé déjà au lendemain du 20 octobre 2011, il a bien commencé à présent. Et rien au monde ne va plus le libérer de ce cauchemar et la torture morale qu'il va supporter tout le reste de sa vie qu'on espère la plus longue possible. Ça sera, humainement parlant, le plus grand châtiment mérité. Il est plus que probable qu'il aimerait mourir, mais ça ne dépend pas de son souhait. Le même sort sera celui de tous ceux qui de près ou de loin ont participé à ce Grand Crime.
Donc ce ne sont pas les exécutants qu'on a tués à Ben Guerdène qui sont les responsables de la tragédie en Tunisie et ailleurs, mais bel bien les commanditaires de cette tragédie dont Obama vient de dévoiler leurs noms et leurs acolytes en Tunisie et les oligarchies du Golfe.