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Les défenseurs de Moncef Marzouki ne se bousculent pas au portillon
04/05/2014 | 1
min
Les défenseurs de Moncef Marzouki ne se bousculent pas au portillon
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La démission de Aziz Krichen du poste de ministre-conseiller à la présidence de la République, a été relayée par l’ensemble des médias et n’est pas du tout passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Les critiques à l’encontre de Moncef Marzouki se sont multipliées, tout comme les dénigrements.
Dans le camp de Moncef Marzouki, les « soldats » actifs de Facebook qui avaient l’habitude de tirer sur tout ce qui bouge n’ont pas réagi, préférant ne pas se mêler de cette histoire, laissant ainsi le président se débrouiller tout seul.
Habituellement très agressif sur sa page Facebook, Samir Ben Amor a préféré viser Béji Caïd Essebsi, après l’incident avec le journaliste de la TAP, ainsi que ses deux ennemis jurés Mongi Rahoui et le quotidien Echourouq.
Sihem Badi s’est montrée discrète se suffisant d’une photo de Moncef Marzouki évoquant une phrase de Nelson Mandela relative à la liberté.
Le facebooker le plus actif parmi les dirigeants CPR, Tarek Kahlaoui ne semble pas avoir entendu parler de la démission de Aziz Krichen. Depuis l’annonce de cette démission, Kahlaoui a posté trois messages sur son mur, mais aucun n’a pris la défense de son bienfaiteur. Le premier est relatif à l’exclusion politique, le deuxième dénigrait les journalistes inféodés à l’esclavage et Béji Caïd Essebsi et le troisième abordait le problème ukrainien et la Russie.

Deux exceptions cependant sont à noter avec Imed Daïmi, secrétaire général du CPR et le député Béchir Nefzi. Le premier a publié deux posts subtils qui ne citent pas Aziz Krichen, mais évoquent la trahison. « Si tu as été poignardé par derrière, sache que t’es à l’avant » et « Tout traitre se crée 1001 excuses pour se convaincre qu’il a raison », a publié Daïmi.
Quant à Béchir Nefzi, il a préféré parler du démarrage de la campagne de dénigrement prépayée contre Marzouki. Le député dit qu’il présentera prochainement des éléments prouvant que ceux qui avaient la confiance de Marzouki avaient été achetés avec de l’argent. A l’entendre, il y a une sale transaction ayant un objectif matériel et non politique derrière cette campagne.
Quant au reste des « soldats » de la révolution, des LPR et autres inféodés au CPR, ils sont quasiment tous aux abonnés absents.

R.B.H.
04/05/2014 | 1
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