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Elisabeth Guigou: Nous sommes venus en Tunisie en tant qu'observateurs
16/02/2013 | 1
min
Elisabeth Guigou: Nous sommes venus en Tunisie en tant qu'observateurs
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Une délégation de l'Assemblée nationale française composée d'une mosaïque de représentants parlementaires français de différentes tendances politiques a effectué une visite de deux jours en Tunisie, les 14 et 15 février courant. Cette délégation a été présidée par Elisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères à ladite Assemblée.

Lors d'une rencontre avec quelques journalistes tunisiens et français, à la résidence de l'ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette, dans l'après-midi du 15 février 2013, Mme. Guigou a présenté le bilan de cette visite en citant les personnalités rencontrées dont, Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, Béji Caïd Essebsi, président de Nidaa Tounès, Hamma Hammami, du Front populaire et Nejib Chebbi, du Parti Al Joumhouri.
Les députés ont, également, eu des rencontres au palais du Bardo avec Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Assemblée nationale constituante et Souad Abderrahim, présidente de la Commission des droits, des libertés et des relations extérieures.
Par ailleurs, la délégation s'est entretenue avec des représentants de la société civile, dont Emna Mnif et Dorra Bouchoucha. Mme Guigou a expliqué que cette visite rentre dans le cadre de "l'exercice de la diplomatie parlementaire", d'où la diversité des rencontres.

Quant à l'impression relevée par ces députés français, Mme Guigou a affirmé : "Il est clair que l'assassinat de Chokri Belaïd a produit un effet d'électrochoc sur le peuple tunisien". Elle a ajouté: "Nous sommes venus en tant qu'observateurs et, en aucun cas, nous ne voulons nous immiscer dans les affaires internes de la Tunisie". Elle a ensuite fait un constat : "Il y a encore d'énormes difficultés et il reste beaucoup à faire, il incombe aux Tunisiens de se prendre en charge et de décider de leur avenir. Cependant, en dépit de cette crise politique, nous avons le sentiment que les ressorts, les anticorps sont là. Ainsi, nous restons optimistes pour l'avenir de la Tunisie".
Les députés ont, par ailleurs, évoqué l'importance des acquis de la révolution, à savoir, la liberté d'expression, le pluralisme politique et le dynamisme de la société civile.
16/02/2013 | 1
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