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Affaire Instalingo : clôture de l’instruction
19/06/2023 | 20:19
1 min
Affaire Instalingo : clôture de l’instruction

 

Le premier substitut du procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Sousse 2, Rochdi Ben Romdhane a indiqué, lundi 19 juin 2023, dans une déclaration à l’agence Tap, que le juge d’instruction avait décidé la clôture de l’instruction concernant l’affaire Instalingo. 

Le responsable judiciaire a indiqué, également, que le juge d’instruction avait décidé de classer sans suite l’affaire pour quinze suspects dont une journaliste et de traduire 36 autres accusés devant la chambre des mises en accusation. 

Il a ajouté que la décision de clôture de l’instruction impliquait l’achèvement des travaux d’instruction. Toutefois, il a précisé que le ministère public avait interjeté appel de la décision du juge d’instruction quant au classement sans suite de l’affaire pour quinze suspects. Il a affirmé que la décision du juge d’instruction sera soumise à la chambre des mises en accusation pour la décision adéquate. 


En septembre 2021, le ministère public avait ouvert une enquête visant cette entreprise, implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, pour attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal. 

Plusieurs cadres sécuritaires sont impliqués dans cette affaire, ainsi que le chef du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi. 

S.H


19/06/2023 | 20:19
1 min
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Commentaires
Houcine
Temps judiciaire.
a posté le 20-06-2023 à 10:55
Instaligo est le nom d'une officine de propagande et l'instrument de dissimulation et d'hégémonisme idéologique rassemblant des gens au service d'une mouvance unifiant leurs intérêts en vue de l'objectif général, celui de remettre en selle les assoiffés de pouvoir.
On peut la qualifier de mafieuse puisqu'elle rassemblait des acteurs en vue de corrompre s'appuyant et appuyant des corrompus-corrupteurs.
Ses liens avec l'islamisme sont connus désormais, puissu'aussi bien son financement comme ses créateurs le sont.
Avec la clôture provisoire de l'instruction judiciaire, on a une idée plus voyante de l'importance et de la portée de cette affaire qui aura mobilisé des enquêteurs, des juges des mois durant sinon des années.
Les mis en cause, après avoir crié leur innocence, appelé au soutien et mobilisé suppôts et officiels de bien des pays, sans compter les politiciens locaux, sont pour certains l'objet de poursuites et le tribunal les attend.
C'est un cas, parmi des dizaines d'affaires qu'on a voulu dire scandaleuses et qui verront leur aboutissement par jugement le moment venu.
Cet exemple montre à l'envi ce qu'il faut d'énergie, de moyens, pour faire apparaître la vérité.
Et par comparaison avec la débauche de moyens et de supporters, vrais, intéressés, ou complices, la justice se révèle faible en puissance ayant version de dérouler son travail sur un temps long qui laisse aux prévenus, outre tous les moyens de la contester, l'espace de déployer leur puissance et réseaux se donnant le beau rôle jusqu'à se présenter en victimes et dénoncer une dictature qui n'existe que dans leur narratif situé et intéressé.
C'est heureux que démonstration ait été donnée, au moins en partie, que le labeur judiciaire se poursuit.
Que les délinquants, criminels, soient contraints de se rendre et déférer devant les juges, à l'égal de tout citoyen nonobstant les pouvoirs et la puissance qui sont les leurs ou ceux de leurs supporters.
Les mensonges, les trafics finissent par tomber sous le coup de la loi.
Les fidèles soutiens en sont pour leurs frais.
La vérité des faits gagne.
Le poison, aussi, aura investi le corps social.
Ceux qui ont pour slogan la dictature voient bien qu'ils sont de mauvaise foi.
Les démocrates se réjouissent.
Les vrais, pas les serviteurs de je ne sais quel agenda.