Le bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, est revenu, lundi 4 avril 2022 sur sa rencontre la semaine dernière avec le président de la République, Kaïs Saïed.
Dans une intervention téléphonique dans l’émission Expresso de Wassim Ben Larbi sur les ondes d’Express FM, il a indiqué que la réunion a porté sur la situation générale du pays et les résultats de la consultation nationale initiée par le chef de l’Etat. Celle-ci a, rappelons-le, démarré à la mi-janvier pour se clôturer le 20 mars avec près d’un demi-million de participants seulement.
« Le président m’a affirmé qu’il était ouvert au dialogue sauf avec les personnes impliquées dans des affaires de corruption, celles qui ont conspiré contre l’intérêt suprême de l’Etat ou encore celles qui ont rejeté le processus du 25-Juillet », a déclaré le bâtonnier des avocats assurant que le chef de l’Etat était plutôt d’humeur joviale et avait présenté une analyse cohérente et une vision claire quant à la résolution de la crise multidimensionnelle qui secoue la Tunisie.
Brahim Bouderbala a ajouté que le président de la République se contenterait de superviser le dialogue et laisserait libre cours aux différentes parties prenantes quant à l’élaboration d’un plan de sortie de crise lequel inclut le régime politique, un nouveau code électoral, le modèle économique à adopter, entre autres.
Interpellé sur l’exclusion de certaines parties de ce dialogue qu’entend le chef de l’Etat, le bâtonnier des avocats a laissé entendre que face à « cette nouvelle réalité que vit la Tunisie », on ne pourrait se permettre de dialoguer avec ceux qui rejettent totalement « toutes les réalisations de l’après 25-Juillet ». « Le 25-Juillet a sauvé le pays et même ceux dont le Parlement a été dissous (les députés, ndlr) … Les parties qui ont une vision positive et prônent la construction auront une place dans ce dialogue mais pas celles qui appellent à une ingérence étrangère », a-t-il souligné.
N.J.
Toute une carrière pour finir comme ça. Quelle indignité !