La campagne de vaccination a été au centre de la conférence de presse tenue, ce mardi 16 mars 2021 par le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi.
« Les vaccins choisis sont sûrs, efficaces et répondent à toutes les procédures et autorisations nécessaires et requises. En outre, nos scientifiques et experts sont en train de faire le suivi des vaccins et des avancées en la matière », a martelé M. Mehdi, en appelant les Tunisiens à s’enregistrer pour se faire vacciner.
Et de soutenir que les vaccins suspects, et qui posent des problémes, ne seront pas utilisés et que les autorités tunisiennes attendent les décisions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Agence européenne des médicaments (AEM), pour décider du sort de ces vaccins, notamment le vaccin AstraZeneca.
« Soyez sûrs que la Tunisie ne vaccinera ses citoyens qu’avec des vaccins sûrs et efficaces », a-t-il affirmé, en soulignant la nécessité que les Tunisiens aient confiance en les autorités.
A cette occasion, le ministre a indiqué que le combat contre le Covid-19 se poursuit, qu’il y a de bons indicateurs en Tunisie notamment en ce qui concerne la mortalité et les hospitalisations mais que la recrudescence de la propagation de la pandémie dans plusieurs pays du monde ainsi que les nouveaux variants du virus imposent plus de vigilance et un respect strict dans mesures sanitaires.
Et de rappeler que 30 cas atteints des nouveaux variants ont été recensés en Tunisie. Ces variants sont plus mortels et plus contagieux.
Le ministre a souligné que la campagne nationale de vaccination a démarré samedi dernier et que si on réussit dans cette campagne on retrouvera notre train de vie normal. A cet effet, d’ici la fin de l’année, il faudra que 50% de la population soit vaccinée, ce qui permettra de réduire le nombre des cas graves, des décès ainsi que de limiter les répercussions sociales, économiques et psychologiques de cette pandémie. Le vaccin sera gratuit et bénéficiera à tous les Tunisiens, qui le désirent, selon des priorités préétablies.
D’ailleurs, pour la transparence de la campagne de vaccination, le gouvernement a choisi la mise en place de la plateforme Evax.
Ainsi et selon les priorités préétablies, la campagne de vaccination a démarré avec le staff médical, enregistré dans le système Evax. Jusqu’à hier, lundi 15 mars 2021, 9.719 agents de la santé ont été convoqués, seulement 3.041 se sont présentés, 1.086 ont reporté leur vaccination pour diverses raisons et 2.555 ont été vaccinés, a indiqué le ministre.
Et de noter qu’avec la capacité actuelle, la Tunisie est capable de vacciner 25.000 personnes par jour, un chiffre apte à augmenter si on met en place les centres locaux de vaccination en plus des 25 régionaux.
Autre fait important, le ministère de la Santé va coordonner avec l’Union tunisienne de solidarité sociale pour inscrire toutes les personnes qui sont loin des zones urbaines. Et de noter qu’outre les centres régionaux, le ministère dispose d’équipes mobiles qui se chargeront de la vaccination notamment des maisons de retraite, des prisons et des personnes géographiquement éloignées.
S’agissant des arrivages de vaccin, au mois de mars 2021, le pays réceptionnera en plus des 30.000 doses Spoutnik reçues, 93.600 doses Pfizer prochainement via le Covax (demain), 136.800 doses d’AstraZeneca, 200.000 doses d’un don chinois de Sinovac et 100.000 doses Pfizer via le contrat avec ministère de la Santé.
Pour le mois d’avril 2021, on réceptionnera 276.000 doses d’AstraZeneca, outre des doses hebdomadaires de Spoutnik ainsi que 80.000 doses hebdomadaire de Pfizer.
Faouzi Mehdi a souligné donc que le rythme de vaccination va augmenter et il a appelé les Tunisiens à s’inscrire.
En ce qui concerne le financement, le ministre a précisé que la Banque mondiale a alloué 100 millions de dollars à la Tunisie pour la vaccination, l’Etat y a consacré 30 millions de dinars outre les fonds disponibles du 1818.
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I.N
Je n'ai rien à dire seulement que les C.. peuplent la Tunisie:
Du chômeur
Au voleur
Au voyeur
Au prestidigitateur
Au flambeur
Et surtout au Beurrrrrrr
Alors, de grâce M le sinistre de la santé, je vous écris:
C l'hôpital qui se fout de la charité, vous le savez pertinemment que la Tunisie n'a rien payer de tous ces vaccins et si jamais , on a dépensé de l'argent :Je demande au Procureur de la République de prendre le dossier et de faire 1 enquête avant que l'Europe et ses associations vous dénoncent!
Merci pour ces informations , plus précises que d'habitude ....
Et surtout la réaffirmation que la transparence des opérations sera un souci primordial et pourra être assurée ex post via l'exploitation de la base de donnée Evax . Cela nous rassure un peu.
On constate que sur les 2 premiers jours (samedi 13 et dimanche 14 mars) , seulement un QUART (26%) des personnes CONVOQUEES ont été vaccinées. Autrement dit, la capacité theorique a largement dépassée l'utilisation effective.
Que s'est-il passé avec les autres TROIS QUARTS des vaccins déjà préparés ? Sont-ils retournés aux frigos? Ou une partie a-t-elle été injectée à des personnes non prioritaires ?
Ce problème des vaccins en surplus n'est pas unique à la Tunisie. Il se produit pratiquement partout. Mais dans d'autres pays des instructions claires sont données aux centres de vaccination pour cette situation inévitable.
La meilleure solution semble être la constitution de listes d'attente (oui, comme à l'aeroport!) de personnes prêtes à venir au centre sans faire partie du contingent journalier programmé (c.à.d. les "passagers" à reservation confirmée !). Evidemment dans des conditions d'attente qui respectent la distanciation, pas la cohue qu'on a pu voir sur les photos de la 1ere journée !.
Ou alors la convocation immédiate par SMS d'autres personnes dans la même catégorie prioritaire - mettons en début d'après-midi. Le personnel du centre reçevra alors des primes si la vaccination doit se poursuivre au-delà de l'heure de fermeture normale.
Et que se passera-t-il avec ces personnes inscrites sur la plateforme et qui ne se rendent pas à la convocation le jour venu, sans justification valable ? Ces personnes prennent la place d'autres candidats disponibles et ralentissent la campagne au niveau de tout le pays. Peuvent-elles simplement se représenter les jours suivants, au risque de perturber encore plus la programmation? Ou seront-elles contactées avec proposition d'une date UN MOIS PLUS tard sujette à leur acceptation ferme par sms de cette date, sinon radiation provisoire de la liste?
On espère que tous ces cas de figure qui vont inmanquablement se présenter ont été étudiées par la commission de vaccination et des solutions efficaces trouvées ....
On a confiance dans la validité scientifique de votre démarche. Mais vu les nombreux ratés des mois passés, vous comprendrez aisément que la confiance dans la capacité d'organisation est plus limitée.... Or, comme disent les anglo-saxons: THE DEVIL IS IN THE DETAIL.
