
Le Bureau régional de l'Organisation tunisienne des jeunes médecins à Tunis a exprimé, dans un communiqué publié ce mardi 10 juillet 2018, sa solidarité avec le professeur Mohammed Bejaoui, chef du service pédiatrie, hématologie, immunologie et de transplantation de cellules souches au Centre national de la greffe de moelle osseuse.
Ce soutien fait suite à la décision, prise par le ministère de la Santé, de limoger l’intéressé pour avoir refusé d’obtempérer à des ordres administratifs et d’accueillir des patients adultes dans le service pédiatrique. Une décision qui a été révisée par la suite, précise le communiqué.
« Cette décision tyrannique n’est que la continuité d’une bureaucratie issue de décisions politiques de rafistolage et non de réforme que nous percevons comme une humiliation aux médecins et aux jeunes médecins plus particulièrement » a souligné l’OTJM, précisant qu’il s’agit là d’un message adressé à tous les militants de la santé publique. « C’est un message qui dit : il n’y a plus de place pour vous alors faites vos bagages et allez-vous en ! Si c’est ainsi le sort d'un professeur dévoué, quel sera celui de son élève ? » a-t-elle ajouté.
Plusieurs médecins ont dénoncé sur la toile cette décision la qualifiant de « irrespecteuse » et « irresponsable ».
M.B.Z
Commentaires (6)
CommenterLe Cirque nous revient !
Deux volets pour ce sujet !
1 - Son côté très dangereux pour la médecine, tout le système et aussi pour toute la Tunisie .
Nous avons peurs que ces mouvements sont provoqués et politisés pour remplacer ces chefs de service sui pourraient être indépendants et libres par d'autres du parti Ennahdha. Ceci est probable .
Il m'a été donné de constater dans certains contextes que l'administration de certains hôpitaux publics tunisiens ont instauré des caméras pour contrôler certains chefs de service.
Il faut noter que cette administration n'a pas installé des caméras pour contrôler les pertes et les vols des médicaments.
Il faudrait attirer l'attention que quelques chefs de service ont été obligés de démissionner- à l'ere du ministre Hammami pour quitter le pays à d'autres horizons à L'etranger et suite à des combinés de ses collaborateurs encouragés par l'administration.
Certains ont été remplacés par d'autres qui n'ont pas le droit d'exercer à certaines régions vu les concours qu'ils ont réussis pour des postes à l'intérieur de la Tunisie.
Bref, C'est grave ce qui se passe aux hôpitaux sous la Direction de Hammami .
Même à la période de Mekki Abdelkatif il n' y avait pas ces problèmes.
II - IL Y a un autre côté
Ces chefs de service devraient s'occuper de leurs services par une présence continue pour former aussi les jeunes médecins.
En fait beaucoup d'entre-eux travaillent à leurs comptes dans les hôpitaux et pendant un nombre d'heures important .
Donc à eux aussi de travailler sérieusement sans absence pour travailler dans les cliniques et avec des salaires sans contre partie.
Ceci aussi est très grave.
Moralité : Si les décisions ne sont pas politisés et ne visent pas à les remplacer par des nahdhaouis
Si les décisions sont justes et correctes et il faudrait pour ceci un comité spécialistes formes aussi de plusieurs partis s'il en faut
Nous ne pouvons qu'encourager le ministère.
Voici les 2 volets .
suite au commentaire précédantenvoyé par fausse manoeuvre
un chef doit faire preuve de détermination!
Décision
C'est une décision précipitée
Encore, en 2018 ?

