Vous qui seriez une sorte de Don Quichotte contemporain à cheval sur les principes, en moto pour aller seul et loin, je me permets de vous interpeller aux feux rouges qui fonctionnent encore et qui seraient encore respectés.
Docteur est un grade universitaire, comme on dirait dans l'armée mon sergent, mon capitaine, mon colonel ou mon général, dans la société civile, on n'étale pas son grade, on s'annonce en simplement en citoyen dussions-nous être titrés de nombreux parchemins universitaires. J'ajoute qu'être docteur, porteur de ce grade universitaire, ne signifie nullement être membre de la docte secte d'Hippocrate, de nos jours on est tout aussi gratifiés de titres de docteurs en économie, en astronomie et même comble de la gloire, docteur en sciences de gestion financière (rien que ça) voilà à mon avis, pourquoi votre interlocuteur ne seraient ni généraliste et encore moins spécialiste du monde médical appliqué à l'humain !
A propos de la dichotomie qu'il y aurait entre banque privée ( celle qui sent le soufre) et la banque publique qui serait pure huile vierge, c'est un peu trop schématique pour être vrai : on peut citer les catastrophes et les détournements de fonds de banques publiques tout comme on peut citer l'orthodoxie de nombreuses banques privées tiennent la dragée haute au charlatans de la finance. Placer son pécule dans une banque publique du tiers-monde est un pari bien plus risqué que de déposer ses économies dans une banque de l'union européenne, y compris celles du Luxembourg et du Lichtenstein qui ne sont pas en odeur de sainteté.
Les ouvriers de la 25° heure que vous avez rétrogradé en spéculateurs de la 26 ° ils ne font pas ce qu'ils disent, mais ils se gargarisent des bons principes, comme une incantation qui à force d'être répétée aurait miraculeusement la vraisemblance de vérité pour être énoncée.
A la vérité dirait quelqu'un, ce n'est pas ce qui se dit qui serait porteur de message, mais le non-dit non pas comme un oubli, mais précisément comme camouflé pour laisser croire.
Quant à investir, en Tunisie ou au Luxembourg, si vous ne disposez pas de la bienveillance (ou malveillance selon le cas) des parrains, vous êtes perdant à coup sûr quel que soit le marché (l'os à mordre) et quelle que soit la promesse !