
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a précisé dans une déclaration au journal Saoudien OKAZ , le 24 décembre 2015, au palais des congrès à Riadh, que la guerre contre le terrorisme n’est pas une guerre d’armes mais devrait être aussi menée sur d’autres fronts.
Il a souligné que le terrorisme doit être combattu par la culture, la coopération économique et la création d’un environnement propice à l’investissement précisant que la Tunisie « était dans un état quasi comateux, qu’elle s’est réveillée et que maintenant elle est sur le bon chemin ».
Béji Caïd Essebsi a, par ailleurs, félicité la femme saoudienne pour le récent succès dans les élections municipales affirmant que les autorités saoudiennes se tournent vers l’avenir et ajoutant que la Tunisie a été parmi les premiers pays arabes qui a conféré à la femme la place qu’elle mérite au sein de la société.
Le président de la République a affirmé que la Tunisie est contre toute politique d’exclusion indiquant qu’il était le premier à pouvoir en souffrir mais que cela ne s’est pas fait et que les résultats étaient là. Il a ajouté qu’il n’a pas participé à la révolution car il était absent de la scène politique pendant 21 ans. « Si j’ai eu un rôle il serait de la préserver [la révolution] de la dérive, car les révolutions ne sont pas toujours une réussite et l’histoire prouve que certaines révolutions encore plus importantes que la révolution tunisienne ont fini dans un bain de sang, des règlements de compte, des meurtres et des pendaisons » a déclaré le président. Il a indiqué que la Tunisie vaincra l’extrémisme de Daech et décrivant la coalition islamique de lutte contre le terrorisme d’initiative avisée intervenant à un moment où les arabes et les musulmans ont besoin de combattre la menace terroriste et obscurantiste.
M.B.Z
Commentaires (20)
CommenterEt voilà bonnes gens !
Quel esprit ?
Pourquoi ETAIT ? nous le sommes TOUJOURS en état comateux !
C'est facile de mettre tout sur le dos de la troïka
Le fils de Sardaigne et les fils Saouds, c'est la même infâme nature
Le très grand sage « tunisien » par le droit de la terre, parle aux très grands démocrates de la terre !? Mais le plus curieux c'est d'abord d'avoir osé aller jusque-là et rencontrer les plus grands prédateurs de la terre tout en les félicitant d'avoir autorisé les femmes à participer, mais bien voilées, à une farce électorale, sans pour autant avoir trouvé le moindre nécessité de leur demander pourquoi, ça fait presqu'un an qu'ils sont en train de bombarder le pauvre ou appauvri Yémen, sans raison aucune, à part celle de vouloir s'émanciper, se développer et rendre la vie du peuple digne et conforme aux critères du 21ième siècle. Ils, les saoudiens, les descendants du plus grand brigand de la région Abdelaziz Ibn Saoud accusent les yéménites d'être des alliés de l'Iran, parce qu'ils sont chiites. Et alors ? ' Pourquoi pas s'ils trouvent dans ces relations leurs intérêts, ceux de leur peuple ?
Pourtant au temps du Shah, ils, les saouds, n'accusaient personne d'être chiites. À l'époque leurs ennemis étaient les communistes et l'Union Soviétique. Et à part le Yémen, ils ont détruit déjà l'Irak, la Syrie et la Libye et ont créé l'État Islamique, le nouveau monstre qu'ils disent vouloir à présent le combattre au sein d'une coalition anti-terroriste à laquelle s'est jointe la Tunisie qui a poussé après le « printemps » de 2011. Bref la même Tunisie de toujours, celle qui restera toujours une arrière-cour de l'impérialisme et subsidiairement des oligarchies du Golfe et de tous les escrocs et vautours qu'ils appellent les investisseurs internationaux.
Durant le temps où le nonagénaire et sage tunisien, fils d'un agriculteur descendant d'un captif d'origine sarde, n'était pas au-devant de la scène politique, il avait son bureau de grand conseiller des multinationales qui se sont installées en Tunisie. Et pour ce il a bien encaissé des salaires millionnaires.
Par conséquent ses amitiés avec tous ces investisseurs ne remontent pas à ce jour. Et tous ces investisseurs n'ont pas fait progressé la Tunisie, ni aucun autre pays au monde. Quand ils débarquent ils trouvent un pays qui flotte légèrement au-dessus du seuil de la pauvreté et quand ils s'en vont-ils le laissent parfaitement bien en dessous, dans la misère totale, tout en faisant des bénéfices énormes. Sinon ils ne seraient jamais venus. C'est dire combien tous ces gangsters soutenus par l'instrument le plus efficace, le FMI, entre autres, sont des criminels nés et tous ceux qui collaborent avec eux au nom d'un pays ne sont que des complices.
@Marka kadima
Malheureusement cela ne s'applique pas à ton commentaire sans sel ni poivre...pourtant tu as insister de faire usage d'un disque bien rayé,celui de Hce hériter de Bce
Beeeeekh
quasi comateux
@ mouloud . manech drewich; aamlin dahcha bi daech.
C'est pour cela qu'il y a de la violence (terrorisme) pour apeurer les citoyens, en commençant par les événements de Chambi et les assassinats politiques, puis la chevrotine et l'attaque du 9 Avril 2012.
Quant à Daech c'est une lahguaa li jiaan ou les jiaanine de nahdha.
On est aguerri par les dérives et les accaparations du R.C.D. et les quatre ans de misère et de la main basse sur les biens de l'Etat et du peuple de Toika.
INCROYABLE MAIS VRAI
B.N : Commentaires censuré pour utilisation de Maj
@ Forza
Les trois années irresponsables, irréfléchies, totalement désinvoltes de la troïka, (pour employer des mots polis), sont responsables du blocage de la machine. L'élan qu'elle a conservé quelques peu du temps de la troïka s'est évaporé. Dans les faits, plus personne ne croit en nous. Tous attendent une baisse durable et significative du terrorisme. Tout le monde le sait. Les perspectives d'avenir avec un terrorisme endémique banalisé presque quotidien ne sont pas joyeuses. Merci la troïka.