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Sur antenne, le débat tourne au vinaigre entre un représentant de l'UGTT et un autre de l'UTICA
20/11/2015 | 17:30
2 min
Sur antenne, le débat tourne au vinaigre entre un représentant de l'UGTT et un autre de l'UTICA

Le débat a tourné au vinaigre entre Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, et Ali Ben Yahya, président de la section UTICA de Sousse. Intervenant ce vendredi 20 novembre 2015 dans l’émission Politika de Zouheir El Jiss, sur Jawhara Fm, les deux hommes ont mené une discussion tendue.

Prenant la parole, le représentant de l’UGTT a critiqué « certains privilèges octroyés aux entreprises au détriment des travailleurs ». « 1700 milliards de dinars ont été accordés aux unités hôtelières qui sont en difficulté. C’est une somme payée par le contribuable dont 80% sont de petits travailleurs», a déclaré le responsable syndical.

 

Une information qui a été démentie par le représentant du patronat. « Aucune entreprise n’a bénéficié à ce jour de ces 1700 milliards de dinars. Citez-moi une seule société qui a reçu une aide ou une subvention. J’en serais content s’il y en a une », a-t-il réagit.

 

Samir Cheffi a répliqué à ces propos en disant que cette aide avait été approuvée par l’ARP dans le cadre de la loi de finances complémentaire et que « si cette décision n’a pas été encore appliquée, ce serait une autre paire de manches ». Il ajoute qu’il est bien temps pour que les plus riches partagent les charges avec les pauvres et les démunis. « Aujourd’hui, poursuit-il, 25% en Tunisie vivent en dessous du seuil de pauvreté. La classe moyenne s’est effritée. Il faut cesser avec cette injustice sociale, car elle est la cause de l’insécurité dans le pays ».


Le président de la section de l’UTICA de Sousse a expliqué, de son côté, que la situation des entrepreneurs n’est pas rose non plus. « Les salaires faramineux (150 milles dinars) dont parle M. Cheffi ne sont pas communs à tous les patrons. Seulement 10% des patrons ont des revenus similaires. La majorité c’est des PME », a-t-il précisé.

 

Ali Ben Yahya a ajouté que les entreprises nationales connaissent d’énormes soucis. « Nous avons 100 entreprises qui ont déposé le bilan. Il y a des entreprises qui ne peuvent plus continuer à produire, car ils n’ont plus les moyens d’acheter leur matière première », a-t-il déclaré.

 

E.Z.

 

20/11/2015 | 17:30
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Commentaires (11)

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Jamila
| 22-11-2015 11:03
Pour une reussite economique,il faut surtout creer une atmosphere euphorique,
de l optimisme et une vision claire.
Continuez ce combat de coqs entre les deux principales organisations sociales est un cancer pour l economie

youssef
| 21-11-2015 23:29
Honte à l'UGTT. Ses responsables savent bien que l'augmentation des salaires sans amélioration de la productivité n'a jamais et ne conduira jamais à l'amélioration du pouvoir d'achat mais plutôt elle mène à l'inflation qui est de nature à détériorer davantage l'économie. Ces temps-ci, le travailleur tunisien n'accomplie même pas son devoir (les heures de travail effectif sont nettement inférieures aux heures de travail réglementaires) et par suite il assure un rendement (à distinguer de la productivité) très faible. Non seulement le niveau de la productivité est très faible, le minimum de rendement n'est pas atteint et s'est davantage dégradé, et de surcroît on réclame de l'augmentation des salaires! Pour sortir de cette impasse, il est nécessaire, d'abord et avant tout, que le travailleur atteint un rendement moyen, ensuite que les partenaires sociaux et le Gouvernement (notamment l'enseignement supérieur, la santé et le transport) travaillent ensemble pour créer les conditions permettant l'amélioration effective de la productivité pour enfin penser à l'amélioration effective du pouvoir d'achat avec une dynamique de succès et de performance des entreprises.

MNH
| 21-11-2015 21:23
il est impossible que le montant de 1700 milliards de dinars soit exact ! il s'agit plus surement de millions et pas de milliards

IVRESS ET BONHEUR
| 21-11-2015 16:34
il est temps de questionner les patrons ayant d innombrebles voitures de luxes et pour toutes sa familles, des immeubles, des comptes en banque bien garni et meme du spray pour les chaussures pour qu'il n attrapent pas la poussiere, alors que les plus pauvres ne mange que la poussiere...

les ouvriers sont réduit a l etat d animaux d exploitation mesuré en kilogram ou une heure de productivité sans aucune valeur ajouté ni confort commun comme des parc naturel, des gratuité et des dons généreux a la hauteur de leur humanité et petite famille en déperdition face a la chéreté de la vie

Pour quand l interdiction des voitures de luxes, des villa aux piscine marbré dont le prix ferai sauver des centaines de familles des larmes et du froid...

si l egoisme continuera exponentiellement comme c est le cas aujourd hui, on verra des scenes ou des centaines d ouvrier prendrons par eux meme le controle des ateliers et des entreprises pour les débarasser de ces patrons parasites bon qu a se pavaner et se payer des luxes qu'il ne méritent pas...

citoyen
| 21-11-2015 07:17
Je ne vois aucun vinaigre dans cet échange au contraire ça aux 2 protagonistes d'étayer leurs thèse et antithèse et d'éclaircir la lanterne du tunisien.
S'il y a une conclusion à tirer à mon avis c'est que tous les protagonistes (Utica ugtt gouvernement société civile) ont un rôle à jouer afin de soutenir les pauvres et les petites entreprises en difficulté pour le bien de tout le monde.

Najib
| 21-11-2015 01:10
Ses dirigeants prétendent défendre les intérêts des travailleurs , alors qu'en fait , ils sont entrain de leur faire perdre leurs emplois . Ils ne cessent de revendiquer les augmentations , les promotions et appeler aux protestations et aux grèves , mettant en difficulté les entreprises . Certaines entreprises étaient obligées de fermer , d'autres de déménager dans d'autres pays , abandonnant dans le chômage des milliers de tunisiens.
Le taux élevé de chômage de 16 pour cent qu'on a atteint , on le doit en grande partie à la barbarie des syndicats . Pour le même motif ,les investisseurs , tunisiens ou étrangers ont fuit le pays .

MFH
| 20-11-2015 23:45
L'UGTT veut imposer sa dictature, à tous. Ses membres se croient au dessus de tout soupçon et reproche. La majorité de nos entreprises sont sous capitalisées et endettées jusqu'au cou. Les soumettre au même régime que les quelques boites qui marchent bien, c'est les condamner à une fin très proche. Messieurs les syndicalistes, ayez pitié des milliers de gens vont se retrouver au chômage et victimes de votre entêtement.

dodo
| 20-11-2015 19:43
Les riches ont sucer les pauvres ouvriers! pas de clémence! hlel alia, hram alik!!

Najib
| 20-11-2015 19:26
Ils prétendent défendre les intérêts des employés ,alors qu'en fait ils sont entrain de leur faire perdre leurs emplois . Par les revendications incessantes des augmentations et les grèves sauvages ,ils mettent les entreprises en difficultés et les obligent à fermer . Des centaines d'entreprises étrangères ont été obligées de quitter la Tunisie , laissant au chômage des milliers de tunisiens .

Gg
| 20-11-2015 19:05
Super, il n'y en a que très rarement dans les restaurants, en voilà!