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Béji Caïd Essebsi : L’environnement de Moncef Marzouki est composé de Taghout !
21/11/2014 | 23:41
2 min
Béji Caïd Essebsi : L’environnement de Moncef Marzouki est composé de Taghout !
Le candidat à la présidentielle de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi a accordé, dans la soirée du vendredi 21 novembre 2014, une interview à la chaîne El Hiwar Ettounssi dans le cadre de la campagne électorale.

Lors de cet entretien, Béji Caïd Essebsi a indiqué que le niveau général de la campagne présidentielle est tombé très bas, en évoquant, en l’occurrence, les dérapages linguistiques de certains candidats notamment Moncef Marzouki. « Malheureusement, il est le président de la République, il donne le mauvais exemple par son comportement et il a souvent tendance à oublier qu’il est provisoire » tance M. Caïd Essebsi.
Interrogé sur le qualificatif du mot « Taghout » que Moncef Marzouki avait utilisé lors d’un meeting pour désigner le candidat de Nidaa Tounes, ce dernier a expliqué : « il faut savoir que l’environnement de Moncef Marzouki est composé de Taghout, il est entouré de Salafistes et de membres de la Ligue de Protection de la Révolution. Sans oublier qu’il nous a traités de Satan de manière implicite lors de l’une de ses interviews ». Béji Caïd Essebsi poursuit dans le même ordre d’idées : « que voulez-vous que je lui réponde ? Que je le traite par ce qualificatif qu’une grande partie des Tunisiens utilise pour le désigner ? Mon éducation ne me le permet pas ! »

S’agissant de la dernière séance plénière tenue jeudi 20 novembre à l’Assemblée nationale constituante, le candidat de Nidaa Tounes a répliqué : « Dieu merci, c’est fini ! » Et de noter que l’ANC était hors la loi, car les députés ont été élus pour une durée d’un an qu’ils n’ont pas respecté déclarant dès la première séance qu’ils ne pourront pas honorer ce délai. Aussi, l’Assemblée avait-elle pour mission la rédaction de la Constitution, or les députés se sont attribués sans aucun droit un pouvoir législatif, ce qui est contraire à la loi.

Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a évoqué les relations de la Tunisie avec la Syrie qui ont été rompues par Moncef Marzouki, décision pour laquelle, il exprime son désaccord. Et d’ajouter qu’il sera hors de question d’accorder l’asile à des personnes tels que le prédicateur islamiste radical égyptien Wajdi Ghonim, car il est question de préserver la sécurité de la Tunisie. Par la même, Béji Caïd Essebsi a indiqué que si il était au pouvoir et que des personnes risquant de troubler l’ordre public dans le pays comme Bernard Henri Lévy, il n’hésiterait par à le sommer de quitter le sol tunisien soulignant que la souveraineté du pays l’exige sans craindre des conséquences fâcheuses avec la France, pour ce cas précis.
21/11/2014 | 23:41
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