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Tunisie - Sihem Badi lance un avertissement à ses dénigreurs

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Dans un long post sur sa page FB, et un arabe châtié, Sihem Badi, ministre de la Femme, a adressé un véritable réquisitoire contre ceux qui la « critiquent et la dénigrent ».
Dans son réquisitoire, Sihem Badi indique qu’elle n’a jamais reçu un terrain, un bien immobilier ou une autorisation ; qu’elle n’a jamais pris l’argent des orphelins ; qu’elle n’a jamais été l’auteur de malversations financières de l’argent public ou falsifié des registres ou des comptes…
« L’objectif était qu’on ne capitule jamais, poursuit-elle, nous avons accepté l’exil et nous avons résisté à toutes les tentatives de démoralisation et de vengeance.
Aujourd’hui, nous voulons mettre au profit de la nation notre expérience, nos diplômes et notre argent.
Mais voilà que ceux qui n’ont même pas présenté d’excuses sur ce qu’ils ont commis comme crimes horribles à notre encontre, ceux qui nous ont volé notre jeunesse et notre liberté, ceux qui nous ont éloigné de nos proches et ont essayé de voler notre argent, ceux qui ont falsifié les élections et nous ont dénigrés, ceux-là renversent aujourd’hui la situation pour devenir des ayant-droit lançant des appels à la bonne gouvernance. Ils deviennent des adeptes de la transparence et avocats du peuple, les voilà qu’ils nous dressent des procès et nous lancent de fausses accusations, ils brillent par la création de rumeurs pour que le peuple oublie leur passé noir.
Leur idée maléfique ne passera pas. Attention, l’histoire ne pardonne pas, le peuple, s’il se fâche, il n’abdique pas. Un conseil, commencez par demander pardon. »
Sans le dire, Mme Badi semble rebondir sur la petite polémique de ces derniers jours relative à l’achat d’une maison à la Marsa.
Une polémique qui fait suite à d’autres relatives, justement, à sa mauvaise gestion à la tête du ministère, notamment en ce qui concerne l’affaire du viol d’une fillette de 3 ans.
Sihem Badi a été également épinglée pour des questions qui pourraient être apparentées à de la mauvaise gestion des deniers publics, avec l’utilisation abusive de bons de carburant ou encore l’envoi de sa propre sœur et d’un membre de son cabinet, qu’elle vient de recruter, à des stages à l’étranger avec l’Organisation de la femme arabe. On notera que sa sœur n’appartient pas au ministère et que le financement de l’OFA a été arrêté après la révolution, mais Mme Badi a décidé de reprendre ce financement qui monte à plus de 100.000 dinars par an (voir notre article à ce sujet).
Dans son réquisitoire, Sihem Badi indique qu’elle n’a jamais reçu un terrain, un bien immobilier ou une autorisation ; qu’elle n’a jamais pris l’argent des orphelins ; qu’elle n’a jamais été l’auteur de malversations financières de l’argent public ou falsifié des registres ou des comptes…
« L’objectif était qu’on ne capitule jamais, poursuit-elle, nous avons accepté l’exil et nous avons résisté à toutes les tentatives de démoralisation et de vengeance.
Aujourd’hui, nous voulons mettre au profit de la nation notre expérience, nos diplômes et notre argent.
Mais voilà que ceux qui n’ont même pas présenté d’excuses sur ce qu’ils ont commis comme crimes horribles à notre encontre, ceux qui nous ont volé notre jeunesse et notre liberté, ceux qui nous ont éloigné de nos proches et ont essayé de voler notre argent, ceux qui ont falsifié les élections et nous ont dénigrés, ceux-là renversent aujourd’hui la situation pour devenir des ayant-droit lançant des appels à la bonne gouvernance. Ils deviennent des adeptes de la transparence et avocats du peuple, les voilà qu’ils nous dressent des procès et nous lancent de fausses accusations, ils brillent par la création de rumeurs pour que le peuple oublie leur passé noir.
Leur idée maléfique ne passera pas. Attention, l’histoire ne pardonne pas, le peuple, s’il se fâche, il n’abdique pas. Un conseil, commencez par demander pardon. »
Sans le dire, Mme Badi semble rebondir sur la petite polémique de ces derniers jours relative à l’achat d’une maison à la Marsa.
Une polémique qui fait suite à d’autres relatives, justement, à sa mauvaise gestion à la tête du ministère, notamment en ce qui concerne l’affaire du viol d’une fillette de 3 ans.
Sihem Badi a été également épinglée pour des questions qui pourraient être apparentées à de la mauvaise gestion des deniers publics, avec l’utilisation abusive de bons de carburant ou encore l’envoi de sa propre sœur et d’un membre de son cabinet, qu’elle vient de recruter, à des stages à l’étranger avec l’Organisation de la femme arabe. On notera que sa sœur n’appartient pas au ministère et que le financement de l’OFA a été arrêté après la révolution, mais Mme Badi a décidé de reprendre ce financement qui monte à plus de 100.000 dinars par an (voir notre article à ce sujet).
R.B.H.

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