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Samir Dilou : « Olfa Riahi a commis une erreur en s'attaquant à la vie privée de Rafik Abdessalem »

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Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle a accordé une interview au quotidien Assahafa où il a évoqué son point de vue vis-à-vis de certaines affaires récentes qui ont fait beaucoup de bruit.
Démissionnaire de son poste de porte-parole officiel du gouvernement en raison des multiples ennuis causés principalement lors des débats entre politiciens, Samir Dilou revient notamment, dans son entretien sur l’affaire de Sami Fehri. Le ministre s’abstient de donner explicitement son avis sous prétexte qu’il ne peut évaluer le travail de son collègue le ministre de la Justice Noureddine Bhiri ni juger de la position d’un autre ministère du gouvernement.
M. Dilou précise qu’il a reçu un rapport écrit du ministère de la Justice ainsi que des avocats concernant l’affaire de Sami Fehri. Il a, de même, reçu la famille du producteur télé et souligne qu’il a une idée réelle de cette affaire sur la base de laquelle il tient à s’abstenir de faire des déclarations tant que cette dernière n’est tranchée par les tribunaux. Samir Dilou précise qu’il n’épargne aucun effort afin de trouver une issue à cette affaire, issue qui doit absolument être légitime.
Sur la question qui touche aux Ligues de protection de la révolution, le ministre conseille à ses membres d’adhérer à d’autres associations portant d’autres noms, puisque la protection de la révolution est la responsabilité de tous et surtout celle des institutions de l’Etat. Samir Dilou souligne que l’existence des LPR plonge la Tunisie dans l’époque d’après la révolution qui était submergée par l’absence quasi-totale de la sécurité, ainsi que la faiblesse des mécanismes de l’Etat, ce qui nuit gravement à la réussite de la révolution.
Par ailleurs et à propos de l’affaire du Sheratongate, Samir Dilou considère que la bloggeuse Olfa Riahi a commis une erreur en s’attaquant à la vie privée du ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, et souligne qu’il est contre l’utilisation de ce type d’informations pour les besoins des campagnes électorales. En revanche, le ministre se prononce contre l’interdiction de voyage à l’encontre d’Olfa Riahi. Il ne s’étalera pas plus sur l’affaire qui, selon lui, est du ressort de la justice.
Na. B
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