La Chambre correctionnelle du tribunal militaire permanent de première instance de Tunis a repris, mardi, l’examen de l’affaire connue sous le nom de «Baraket Sahel», et après plaidoiries et délibérations, les juges ont rendu leur verdict juste avant minuit de la journée du mardi 29 novembre 2011.

Ainsi, Abdallah Kallel, Mohamed Ali El Ganzoui et Abdallah Guesmi ont écopé, chacun, de 4 ans de prison ferme, Mohamed Naceur Alibi a été condamné à 3 ans de prison ferme, également, alors que l’ancien président Ben Ali a pris 5 ans de prison ferme par contumace.
Les différents prévenus sont accusés d’avoir commis des actes de torture sur des détenus, pour la plupart des officiers militaires, qui étaient accusés et jugés à l’époque pour « complot contre la sûreté de l’Etat ».

A noter que les avocats de la défense, Najet Laâbidi et Bassem Ben Salem ont tenu à préciser que le renvoi de l’affaire devant la justice militaire s’est fondé sur l’article 101 bis du code pénal et qui n’est pas applicable dans le cas d’espèce, dans la mesure où il est entré en vigueur après la commission des actes de torture.
Les mêmes avocats de la défense ont déclaré que le fait de qualifier les actes de torture commis contre leurs clients de simples délits, constitue une injustice flagrante.et inacceptable.