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Ennahdha exige la fin de l’acharnement judiciaire contre ses dirigeants
11/03/2025 | 13:04
3 min
Ennahdha exige la fin de l’acharnement judiciaire contre ses dirigeants

 

Le mouvement Ennahdha a publié, mardi 11 mars 2025, un communiqué soulignant que la scène politique tunisienne est « entrée dans un nouveau chapitre d'injustices commises à l'encontre des deux vice-présidents du mouvement, opposants au pouvoir, à savoir Ali Larayedh, ancien chef du gouvernement, et Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice ».

Le premier est traduit devant la justice dans le cadre de l'affaire du « recrutement djihadiste » et le second pour des accusations liées à une fausse publication sur les réseaux sociaux qui lui serait attribuée.

 

Il a affirmé que la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Tunis a décidé, hier, de rejeter la demande de libération d'Ajmi Lourimi, ancien secrétaire général du mouvement Ennahdha et ancien député, « après que la cour a négligé, lors de la session de jeudi dernier, l'examen des rapports et des demandes de libération présentées par les avocats, dans un geste qui illustre une négligence manifeste et une déviation des procédures légales ».

Ennahdha déclare qu’il condamne fermement ces arrestations « arbitraires et ces procès injustes ». Il exige la fin de l'acharnement contre Ali Larayedh, qui a refusé de participer aux audiences en raison de la décision de les tenir à distance.

Le mouvement exige également la libération immédiate de Noureddine Bhiri, « jugé en raison de ses positions contre le pouvoir, dans des affaires montées de toutes pièces pour lesquelles la défense a prouvé l'absence totale de preuves légales ».

Il dénonce avec fermeté le mépris et l'indifférence dont la cour a fait preuve en rejetant les demandes de libération d'Ajmi Lourimi, « maintenu en détention du jeudi 6 février au lundi 10 février 2025, sans aucune base légale, après que la demande de libération a été rejetée à la veille de l’audience du procès ». Le mouvement exige sa libération immédiate et la fin de toute forme de répression à son encontre.

 

Le mouvement Ennahdha, qui dit suivre avec une grande inquiétude cette escalade contre ses dirigeants, réaffirme que ces procès politiques ne l'empêcheront pas de poursuivre son combat pacifique pour rétablir le processus démocratique, garantir l'indépendance de la justice et protéger les droits et libertés en Tunisie.

 

Noureddine Bhiri, arrêté le 13 février 2023 après une descente policière à son domicile où il a été blessé, est poursuivi pour des accusations graves, telles que l'atteinte à la structure de l'État et l'incitation aux troubles et aux affrontements entre citoyens, à la suite d'un post sur Facebook. En octobre dernier, il a été condamné à dix ans de prison par la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis. Il est également impliqué dans une affaire concernant l’octroi de la nationalité tunisienne à des étrangers liés à des réseaux terroristes internationaux.

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près du Tribunal de première instance de Tunis a rejeté les demandes de libération de plusieurs accusés dans l'affaire d'embrigadement de jeunes Tunisiens envoyés au djihad, dont l’ancien chef du gouvernement, Ali Larayedh. Cette affaire concerne plus de 800 personnes, dont l'ex-président Moncef Marzouki.

La chambre d'accusation spécialisée dans les affaires terroristes de la Cour d'appel de Tunis a décidé, le 6 mars 2025, de renvoyer Ajmi Lourimi devant la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis. Ajmi Lourimi est poursuivi pour ne pas avoir signalé des informations concernant un crime terroriste. Il avait été arrêté le 13 juillet 2024 lors d'un contrôle de sécurité à Borj El-Amri.

 

M.B.Z

 

11/03/2025 | 13:04
3 min
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Commentaires
BOUSS KHOUK
IL EXIGE QUOI
a posté le 12-03-2025 à 09:19
et pourquoi pas un juge à domicile reçu par son hôte ( raclure ) en pyjama de soi et pantoufles de cachemire ! IHDHOUM RABBI .
Adil
@ Ennahdha
a posté le 11-03-2025 à 18:24
L'arrestation des islamistes n'est jamais arbitraire
JOHN WAYNE
POURQUOI ABIR MOUSSI A ECHOUE
a posté le 11-03-2025 à 14:36
Comme vous le savez, j'apprécie au quotidien et surtout la nuit un verre de Johny Walker que je sirote en général en étudiant et réétudiant les péripéties qui ont fait que la Tunisie est devenue indépendante. Inutile de mentionner que c'est surtout à Habib Bourguiba que l'on doit ce jour sacré ou la Tunisie s'est glissée hors du protectorat Français et ses sombres années.
Et le mois de ramadan n'est guère une exception, bien au contraire car en général je dois doubler la dose si bien que la couleur rouille de mon verre devient prononcée. Car l'ambiance d'oisiveté mêlée à celle d'un peuple de mauvaise foi qui se chamaille dans les rues car il a jeuné quelques heures après avoir dévoré les collations du Shour me déprime.
Il n'y rien comme Bourguiba et ses acolytes de l'indépendance pour se remonter le moral en étudiant les faits et gestes d'une génération qui ne reviendra plus.
Il m'arrive souvent de m'attarder dans mes lectures sur Salah Ben Youssef et la relation qui a existé entre le Zaim et cet homme me rappelle celle qui existe entre Kais Saied et Abir Moussi.
Revenons aux faits ou plutôt aux méfaits.
Il y eut un temps ou Abir Moussi suscitait le respect car elle a su résister politiquement et même physiquement a un complot des plus graves qui a démantelé l'état Tunisien, menacé ses institutions, et mis au pouvoir des hommes et des femmes travaillant pour des puissances étrangères, à savoir les islamistes et leurs fidèles serviteurs.
La dame en question qui est respectable avait comme mission ultime de protéger l'intégrité de l'Etat Tunisien et les acquis de la femme Tunisienne uniques à un pays Arabe. Ses intentions étaient nobles et louables.
Il se trouve cependant que l'histoire est pleine de coups de théâtre.
Un homme chétif et à la diction saccadée se présente aux élections sans parrainage, ni parti politique, ni idéologie religieuse. Il n'a comme bagage intellectuel que quelques années de droit et comme joker dans sa manche un courage, une honnêteté, et une intégrité jamais vues dans l'histoire de la Tunisie.
Face à lui un margoulin de basse gamme qui sur les médias est accroupi sur le sol et partage avec une flopée de gueux des macaronis dont la couleur orange est criarde. La scène sonne faux et met mal à l'aise surtout que des enquêtes parallèles dévoilent que le faux bédouin accroupi dispose de comptes en banque dans les émirats dont les soldes ne peuvent se comparer à mon compte BIAT perpétuellement a découvert. L'homme est aussi sincère et authentique que BCE lorsqu'il faisait un discours a Ksar Hallal en affichant les lunettes Ray ban de Bourguiba, promettant la déradicalisation du pays.
Au vu et su des comptes en banque bien garnis et la diffusion d'information faisant part de lobby étrangers, le peuple voit rouge et décide d'élire le professeur de droit dont le costume râpé a réchauffé tous les louages de la république ou il a passé le plus clair de son temps à corriger les copies d'étudiants aux caleçons souillés, sans avenir ni espoir y compris les étudiants islamistes.
L'homme est de toute évidence honnête et dans une période ou la Troïka a dévalisé le pays, il est élu à l'unanimité.
Kais Saied et Abir Moussi avaient les mêmes objectifs. Libérer le pays du joug islamiste et restaurer l'intégrité de l'Etat Tunisien.
Lorsque Bourguiba visita Salah Ben Youssef à Zurich dans sa geôle de prison, il tendit la main au leader panarabe en lui demandant de se joindre à sa lutte, puisque la Tunisie venait d'obtenir l'autonomie interne.
Salah Ben Youssef exhiba le même comportement hostile et intransigeant avec Bourguiba qu'il eut à son retour du Caire.
Abir Moussi aurait dû avoir plus de respect pour Kais Saied et se joindre a lui dans une équipe qui aurait été bénéfique pour le pays.
Sa colère aveugle et son refus d'accepter la réalité politique du pays lui vaut aujourd'hui des démêlés judiciaires interminables.
L'union fait la force ou plutôt devrais-je dire, l'oignon fait la force puisque vos haleines fétides de Ramadan me donnent la nausée dans le métro.
Toujours est-il que l'affaire Abir Moussi représente un gâchis qui aurait pu être évité si elle avait été mieux conseillée.

En ce mois de Ramadan, je lève mon verre à votre santé peuple de gueux.

JOHN WAYNE



Elyess
Réponse
a posté le à 16:49
Ouaip. Santé!
NON AUX HARCELEMENTS ET ACHARNEMENTS JUDICIAIRES INIKS TOUS AZIMUTS ENVERS TOUS BORDS DU NUANCIER DES OPPOSANT.E.S POLITIQUES COMME D'OPINIONS
sans eKSceptions auKunes !
a posté le 11-03-2025 à 14:34
Liberté et solidarité avec dignité de traitement aux centaines restants de prisonnier.e.s. politiques comme d opinions !

NON AU REGIME PARJURANT POUTSCHIK SATRAPOSABOTEUR ET SES SUPPLETIVES EMBASTILLEUSES SYSTEMIKS ENRAGEES RABIQUES CONTRE LA MOINDRE OPPOSITION DES PLUS CREDIBLES COMME PREFERABLES !
le financier
et nous on exige les XX milliard d euro detourn3es
a posté le 11-03-2025 à 13:07
et nous on exige les XX milliard d euro detourn3es