
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près du Tribunal de première instance de Tunis a rejeté, vendredi 24 janvier 2025, les demandes de libération formulées par plusieurs accusés arrêtés dans le cadre de l’affaire liée à l’embrigadement de jeunes Tunisiens pour leur envoi au djihad dans des zones de conflit.
Lors de l’audience d’aujourd’hui, la chambre criminelle a examiné le dossier relatif aux réseaux d’embrigadement. Parmi les accusés comparus en état de détention figurent l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Larayedh, Abdelkarim Laâbidi, ancien responsable de la sécurité à l’aéroport Tunis-Carthage, le porte-parole du mouvement Ansar Chariâa, Seifeddine Raïes, ainsi que d’autres prévenus.
À l’issue de cette audience, la chambre a décidé de mettre le dossier en délibéré, le temps de fixer la date de la prochaine audience et d’examiner les demandes de mise en liberté déposées par certains des accusés.
L’enquête sur cette affaire implique plus de 800 personnes, dont l’ancien président de la République, Moncef Marzouki.
M.B.Z


