
Une dizaine de pages Facebook notamment « Center Ville Sfax » et « Al Khabar Al An » ont partagé, depuis le 10 mars 2023, une information sur une prétendue interdiction de voyage contre le PDG de la société Société nationale de distribution des pétroles (SNDP) - Agil qui serait le fils du secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi.
Ces publications ont fait plus que 100 partages sur Facebook et ont été reprises par plusieurs pages. On peut lire dans ces publications : « Le PDG de la société, qui est le fils de Noureddine Taboubi, a été empêché de voyager de l'aéroport de Tunis-Carthage… La société vit un état de chaos après l'arrivée d'un administrateur judiciaire aujourd'hui pour obtenir des documents concernant les affaires financières de l'entreprise ».
Contactée par BN Check, la societe Agil a assuré que le PDG de la société est Khaled Bettin, qui n’est pas le fils du syndicaliste contrairement aux prétendues publications.
Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed, a limogé le PDG de la Société nationale de distribution des pétroles – (SNDP) Agil, Nabil Smida, par décret, en novembre 2021 et depuis Khaled Betin a pris les commandes de l’entreprise Agil.
Correction : un lecteur a signalé à BN Check que le concerné est effectivement employé de la SNDP. Nous avons donc procédé à la correction. Il n'est pas le PDG comme l'alléguaient les rumeurs, mais il est bel et bien cadre de la société.
R.A
« Qatargate » : Luca Visentini, patron de la Confédération syndicale internationale, démis de ses fonctions
Trois mois après son interpellation dans le cadre de l'enquête sur le « Qatargate » au Parlement européen, Luca Visentini a été démis samedi de ses fonctions de secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI).
Le syndicaliste italien avait été interpellé en décembre dans le cadre de l'enquête belge sur des soupçons de corruption d'eurodéputés impliquant le Qatar et le Maroc, puis libéré sous conditions au terme de deux jours de garde à vue. Il a reconnu, à la fin de décembre, avoir reçu « un don de moins de 50 000 euros » de la part de l'ONG Fight Impunity, dirigée par l'ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, considéré comme l'un des suspects-clés du dossier. Luca Visentini avait alors assuré qu'il s'agissait du remboursement de certains frais de sa campagne pour prendre la tête de la CSI.
Et si on fouille dans les dossiers des membres du bureau executif de l'UGTT.
Il est secrétaire général du syndicat de la sndp